Catégorie : Cinéma

Le festival ALIMENTERRE les 5, 16 & 27 novembre en Martinique

Un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire

Le festival ALIMENTERRE a vu le jour en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

90 000 personnes et 2 000 événements dans 600 communes

Durant 1 mois et demi, près de 2 000 événements sont organisés dans 600 communes et une douzaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Près de 90 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix ALIMENTERRE, organisé avec l’enseignement agricole.

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« La Couleur de l’Esclavage » : un prix qui résonne

— Par Sarha Fauré —

Le film « La Couleur de l’esclavage » du réalisateur martiniquais Patrick Baucelin vient de remporter le grand prix du documentaire long métrage lors du Festival International du Film Panafricain de Cannes. Cette distinction s’inscrit dans une série impressionnante de récompenses, puisque le film a déjà été honoré 68 fois et sélectionné dans plus de 25 festivals à travers le monde.

Fruit d’un travail acharné de quatre ans, « La Couleur de l’esclavage » plonge le spectateur dans les méandres de la traite négrière et de l’esclavage aux Antilles. Avec des images puissantes, le documentaire nous emmène de la cale des navires négriers aux réalités quotidiennes sur les plantations, offrant une réflexion poignante sur cette période douloureuse de l’histoire.

Patrick Baucelin, né en 1957 à Fort-de-France, a toujours été passionné par l’image. Photographe amateur dans sa jeunesse, il a fondé son studio de production en 1981, se consacrant à la création de films promotionnels et institutionnels. Toutefois, c’est son engagement pour la mise en valeur de l’histoire et du patrimoine caribéen qui a véritablement façonné son parcours.

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« La poursuite infernale », un film de John Ford

Dimanche 3 novembre à 21h sur Arte

Date de reprise 4 mai 2016
De John Ford | Par Winston Miller, Samuel G. Engel
Avec Henry Fonda, Cathy Downs, Victor Mature
Titre original My Darling Clementine | 30 avril 1947 en salle | 1h 37min | Western
Synopsis
En 1881, à Tombstone (Arizona) (Tombeau en version française), les frères Earp convoient un troupeau de bétail. Un vieil homme du nom de Clanton leur fait une proposition de rachat. Wyatt Earp (William en version française) la refuse. Dans la nuit, alors que les trois frères aînés vont prendre du bon temps à Tombstone, le bétail est volé. Le plus jeune, qui en avait la garde, est tué. Wyatt Earp accepte alors de devenir le shérif de la ville et enquête. Il fait également la connaissance de Doc Holliday, ancien médecin devenu alcoolique, et propriétaire du saloon, dont est amoureuse la chanteuse Chihuahua. Un matin, débarque de l’est Clementine Carter, ancienne infirmière du médecin et également amoureuse de lui, mais celui-ci l’éconduit rapidement. Earp s’oppose au renvoi de la jeune femme, et alors que la situation se tend entre les deux hommes, Chihuahua est blessée par l’un des fils Clanton, après avoir révélé une preuve de la participation du clan Clanton au meurtre du plus jeune frère Earp et au vol du troupeau.

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« Juré n°2 », un film de Clint Eastwood

Mardi 5 novembre à 14h00, 16h30, 22h00 | Mercredi 6 novembre à 11h 30, 16h30, 19h15, 22h etc
Avec :Nicholas Hoult, Toni Collette, Zoey Deutch
Genre :Drame, Thriller | 1h 54min
Synopsis :
Alors qu’un homme se retrouve juré d’un procès pour meurtre, il découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral, entre se protéger ou se livrer.
La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une mise en scène très sobre avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu’à la scène finale spectaculaire dans la symbolique et totalement inattendue. Ce film est peut-être le dernier Eastwood mais l’un de ses plus aboutis. C’est juré.

Le Point par La Rédaction
En ces temps de binarité mortifère nourrie par les réseaux sociaux, parasitant toute nuance et vérité dans le rendu de la justice, la démonstration paisible mais ferme de Juré n° 2 fait un bien fou. Et se clôt sur un plan d’une force dévastatrice que l’on n’est pas près d’oublier. À voir de toute urgence.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Difficile de garder sa boussole morale intacte dans un film aux ressorts psychologiques si puissants.

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La fabrique du mensonge États-Unis : une élection sous IA

Dimanche 3 novembre à 21h05 sur France 5

Dans le cadre de l’élection présidentielle américaine de 2024, France 5 propose une nouvelle édition de , une série documentaire qui analyse les mécanismes de désinformation. Cette émission, coproduite par France Télévisions, Babel Doc, et Together Media, avec la participation du CNC, est réalisée par Elsa Guiol et sera diffusée à l’occasion de ce rendez-vous électoral majeur, le 5 novembre 2024.

Le documentaire s’intéresse cette fois-ci à l’impact de l’intelligence artificielle générative, devenue un outil d’influence redoutable et accessible. Cet instrument permet aujourd’hui de créer des contenus à faible coût et en très peu de temps, exacerbant les risques de manipulation de l’opinion publique. Pour les partisans de Donald Trump, cette technologie est une arme précieuse dans une campagne particulièrement polarisée. Soutenu par une « armée numérique » de partisans disséminés partout aux États-Unis, le candidat républicain peut compter sur une propagande intense visant directement ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qui gagne en popularité dans les sondages.

Les équipes de « La Fabrique du Mensonge » sont allées à la rencontre de ces militants convaincus que l’élection de 2020 a été volée et déterminés à mener leur combat pour influencer l’électorat américain.

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« Gustave Caillebotte, héros discret de l’impressionnisme » de Lise Baron (Fr., 2024, 55 min)

Vendredi 1er novembre à 22h55 sur France 5
Le documentaire « Gustave Caillebotte, héros discret de l’impressionnisme », réalisé par Lise Baron, propose un portrait riche et nuancé de ce peintre emblématique du mouvement impressionniste. À l’occasion de l’exposition « Caillebotte, peindre les hommes » au Musée d’Orsay, ce film élargit notre compréhension de l’artiste en explorant non seulement sa vie et son époque, mais aussi son engagement indéfectible envers ses contemporains impressionnistes.

À travers un assemblage captivant d’archives en noir et blanc, d’extraits cinématographiques et d’analyses visuelles de ses œuvres, Baron nous plonge dans le Paris en pleine transformation du XIXe siècle. On y découvre les effets de la modernité sur le jeune Caillebotte, dont l’œuvre se nourrit de la dynamique urbaine engendrée par les grands travaux haussmanniens.

Le documentaire met en lumière la dualité de Caillebotte : à la fois artiste créateur et soutien financier de ses amis Monet, Degas, Renoir et Pissarro. En soulignant son regard unique sur la masculinité et son approche audacieuse de la couleur et de la lumière, Baron réussit à capturer l’essence d’un homme dont la vision et les choix artistiques ont joué un rôle clé dans l’émergence de l’impressionnisme.

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« Le Royaume de Naya », un film de Oleh Malamuzh et Oleksandra Ruban

Jeudi 31 octobre à 18h Place des arts et de la culture de Trou Terre à Cité La Croix au Robert

Le Royaume de Naya (Мавка. Лісова пісня ; Mavka. Lisova pisnya) est un film d’animation ukrainien réalisé par Oleh Malamuzh et Oleksandra Ruban, et sorti en 2023.

Synopsis
« Par-delà les hautes Montagnes Noires se cache un royaume peuplé de créatures fantastiques. Depuis des siècles, elles protègent du monde des hommes une source de vie éternelle aux pouvoirs infinis. Jusqu’au jour où Naya, la nouvelle élue de cette forêt enchantée, rencontre Lucas, un jeune humain égaré dans les montagnes. À l’encontre des règles établies depuis des millénaires, ils vont se revoir, sans prendre garde aux conséquences qui s’abattront sur le royaume. L’aventure ne fait que commencer. »

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un bijou d’animation.

La Voix du Nord par La Rédaction
Ce film d’animation mérite l’attention.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Un antagonisme classique, mais l’animation le rehausse par son inventivité éblouissante et colorée.

Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
Avec ses riches sonorités, ses résonances joyeuses ou inquiètes, Le Chant de la forêt a le pouvoir envoûtant d’un poème au long cours, qui épouse les mystères de la nature et « la patience du monde », selon une expression indienne.

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« The reader », un film de Stephen Daldry

Mardi 29 octobre à 20h55 sur Arte
Avec Kate Winslet, Ralph Fiennes.| Par David Hare |

15 juillet 2009 en salle | 2h 03min | Drame
Synopsis
Dans l’Allemagne de 1958, Michael, un adolescent de 15 ans, vit une passion intense avec Hanna, une femme bien plus âgée qui lui demande de lui faire la lecture. Cette relation marque profondément Michael, mais Hanna disparaît soudainement. Des années plus tard, il la retrouve dans un tribunal où elle est jugée pour ses crimes en tant qu’ancienne gardienne de camp de concentration. Il découvre alors qu’Hanna est analphabète, un secret qu’elle cache par honte, et qui a façonné bien des choix dans sa vie.
Durant son procès, Hanna assume certains actes mais ne se défend pas entièrement, préférant préserver son secret, ce qui la conduit à une condamnation à perpétuité. Michael, devenu avocat, lui envoie des cassettes de lecture en prison, et Hanna commence à apprendre à lire pour communiquer avec lui. Juste avant sa libération, Hanna se suicide, laissant un testament en faveur d’une survivante. Finalement, Michael, désormais père, parvient à partager son histoire avec sa fille, révélant l’impact durable de cette relation.

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« C’était la guerre d’Algérie » : l’intégrale en 5 épisodes!

Disponible jusqu’au 03/11/24 sur France 5

Documentaire historique français de Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora, écrit et coréalisé par Mickaël Gamrasni et Stéphane Benhamou

En juillet 1962, l’Algérie accède à l’indépendance. Des millions de personnes célèbrent à travers tout le pays la naissance d’une nation, la fin de 130 années de présence française, et la conclusion d’un conflit acharné et meurtrier. Dans le même temps, un million d’Européens, les « pieds-noirs », nés en Algérie et souvent enracinés depuis des générations, sont contraints de quitter cette terre dans un exode déchirant. Pour des dizaines de milliers de harkis, musulmans restés fidèles à la France, l’indépendance sera aussi synonyme de massacres et d’abandons. « La guerre d’Algérie, c’est la guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu », disait Ferhat Abbas, premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Pourtant, cette guerre « sans nom », faite de contradictions et de passions, durera huit longues années, de 1954 à 1962. Elle impliquera un million et demi de jeunes soldats français face à des milliers de maquisards algériens, laissant derrière elle 30 000 morts parmi les militaires français, des centaines de milliers de victimes algériennes, et des milliers d’Européens disparus à l’heure de l’indépendance.

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« 20 000 Lieues sous les mers » : une aventure théâtrale captivante et magique

Retransmission en direct dimanche 27 octobre à 21h sur France 4

Depuis sa première au Théâtre du Vieux-Colombier en 2015, l’adaptation de 20 000 Lieues sous les mers par Christian Hecq et Valérie Lesort, deux figures créatives de la Comédie-Française, continue de fasciner le public. Cette mise en scène du roman culte de Jules Verne, un chef-d’œuvre de la littérature fantastique publié en 1870, a remporté en 2016 le Molière de la création visuelle, récompensant ainsi un travail minutieux et audacieux de scénographie et de manipulation de marionnettes. Ce succès l’a propulsé en tournée dans toute la France, emmenant les spectateurs de tous âges dans un monde sous-marin où l’imaginaire se déploie avec une intensité rare.

Une immersion totale dans les profondeurs marines

L’histoire débute avec le professeur Aronnax, son domestique Conseil, et le harponneur Ned Land, qui, après un naufrage, sont faits prisonniers à bord du Nautilus, le légendaire sous-marin du mystérieux Capitaine Nemo. Refusant de les libérer, Nemo les entraîne dans une odyssée à travers les océans, leur révélant les merveilles et les secrets de cet univers sous-marin inconnu des humains de leur époque.

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« L’arnaque », un film de George Roy Hill

Dimanche 27 octobre à 21h sur Arte
Par David S. Ward
Avec Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw
Titre original The Sting
19 avril 1974 en salle | 2h 09min | Comédie, Policier | Date de reprise 7 mai 2014
Synopsis :
Une bande de trois petits arnaqueurs dépouillent par hasard le convoyeur de fonds d’un des caids de la pègre de New York, Doyle Lonnegan. Celui-ci cherche à se venger et tue Luther, un des arnaqueurs. Avant de se faire assassiner, Luther remet à Johnny Hooker une carte de visite, celui d’un ancien grand faisandier, Henry Gondorff. Johnny se rend donc à Chicago pour rencontrer Henry. Les deux complices cherchent à monter une arnaque pour se venger de la mort de leur camarade. Ils ferrent le pigeon en trichant à une partie de poker et donnent le coup de grâce avec l’arnaque du faux bookmaker et des courses de chevaux.
La paresse en parle en 🙂  et en 😈 :
France Soir par Robert Chazal
Le chef-d’œuvre du genre. 20/04/1974

Télérama par la rédaction
(…) pendant deux heures et neuf minutes, on jubile.

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« Alhambra, le trésor du dernier sultanat d’Espagne », un film de Marc Jampolsky

Samedi 26 octobre à 20h50 sur Arte

Le documentaire de Marc Jampolsky, diffusé sur Arte le samedi 26 octobre à 20h50, nous emmène au cœur de l’Alhambra de Grenade, site emblématique du dernier sultanat musulman en Espagne. À travers cette exploration de 92 minutes, le réalisateur nous fait découvrir cette forteresse unique, bâtie dès 1238 par la dynastie nasride, et qui résume à elle seule l’apogée de l’art islamique hispano-andalou.

L’Alhambra — « la rouge » en arabe, ainsi nommée pour la teinte de ses murs — se dresse au sommet de la colline de Sabika, dominant la ville de Grenade et offrant un panorama sur la Sierra Nevada. Lieu de résidence des sultans nasrides et joyau de leur savoir-faire architectural, elle fut conçue comme une cité palatiale aux dimensions impressionnantes, s’étendant sur dix hectares, où se mêlent bâtiments défensifs, palais et jardins irrigués. Les murs des palais, ornés de calligraphies arabes, racontent par l’entremise des vizirs, également poètes, l’histoire et la grandeur du dernier royaume musulman d’Espagne.

À travers les interventions d’historiens, archéologues et restaurateurs comme Adelaida Martin Martin, de l’université de Grenade, ou Elena Correa, restauratrice en chef, le film explore les multiples facettes de ce site, notamment ses innovations architecturales et hydrauliques.

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« Twist À Bamako », un film de Robert Guédiguian

Samedi 26 octobre à 21h sur France 4
Par Robert Guédiguian, Gilles Taurand
Avec Stéphane Bak, Alicia Da Luz Gomes, Saabo Balde
5 janvier 2022 en salle | 2h 09min | Drame, Historique
Synopsis :
1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d’Amérique. Samba, le fils d’un riche commerçant, vit corps et âme l’idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme. C’est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba. Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s’éclaircira…
La presse en parle :
L’Humanité par Marie-José Sirach
Derrière cette trame historique, cette piqûre de rappel d’un moment clé pour l’Afrique où toutes les utopies étaient à l’œuvre et ouvraient tous les champs des possibles, on sent poindre chez Robert Guédiguian une once de mélancolie devant un rêve, le socialisme, stoppé net dans son élan.

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« Monsieur Aznavour », un film de Mehdi Idir, Grand Corps Malade

À voir(?) à Madiana

Avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
23 octobre 2024 en salle | 2h 13min | Biopic, Drame
Synopsis
Tout public
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de Monsieur Aznavour.
La presse en parle ( en 🙂 bien et en 😈 ):
Ouest France par Michel Troadec
Ce biopic se regarde avec bonheur tellement on se retrouve plongé dans une époque à suivre l’ascension d’un artiste qui a gagné le haut de l’affiche.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un hommage superbe et puissant.

Closer par J.B.
Musical et grisant.

Elle par Françoise Delbecq
Tahar Rahim est « for me formidable ».

Femme Actuelle par La Rédaction
Le résultat se révèle particulièrement convaincant dans les scènes émouvantes : Tahar Rahim rend bien la tension entre la pudeur, le masque social et les douleurs rentrées.

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« L’Amour ouf », un film Gilles Lellouche

À Madiana
Par Gilles Lellouche, Ahmed Hamidi
Avec : Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque
Genre :Comédie, Romance, Thriller
Tous publics avec avertissement • 2h 40min
Synopsis:
Tout public avec avertissement
Certaines scènes violentes peuvent heurter un jeune public
Les années 80, dans le nord de la France.
Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur…
La presse en parle en 🙂  et en 😈 :
Closer par Justine Boivin
C’est fort, brutal, dansant. Passionnant.

Elle par Nathalie Dupuis
Après Le Grand bain, Gilles Lellouche confirme qu’il est un immense directeur d’acteurs et un cinéaste de ouf.

Marie Claire par Juliette Hochberg
Un cocktail qui étonne, tant il détonne des propositions du septième-art français.

Public par Sarah Lévy-Laithier
A la fois coup de cœur et coup de poing.

20 Minutes par Caroline Vié
Le résultat, pharaonique, vibre de la passion de Gilles Lellouche pour le 7e art.

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« Ni Chaînes Ni Maîtres », un film de Simon Moutaïrou

À voir à Madiana

Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
18 septembre 2024 en salle | 1h 38min | Drame, Historique
Synopsis
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, Ni chaînes ni maîtres se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible.

Ouest France par Anne Augié
Un premier long métrage au souffle épique.

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« Pierre et le Loup » : une relecture visuelle et musicale entre tradition et modernité

Mardi 22 octobre à 21h sur France 4 et en replay jusqu’au 29/10/25 ★ ★★

— Par Hélène Lemoine —

« Pierre et le Loup », conte musical emblématique composé par Sergueï Prokofiev en 1936, est revisité dans une œuvre hybride et inédite, mêlant animation et prises de vues réelles. Cette nouvelle adaptation, produite par Camera Lucida et réalisée par Gordon Béziat, Pierre-Emmanuel Lyet et Corentin Leconte, offre une expérience visuelle et auditive originale, qui allie tradition et modernité, tout en conservant l’essence pédagogique de l’œuvre. Le résultat est un film d’animation de 30 minutes qui redonne vie au célèbre conte dans un format accessible, à la fois artistique et éducatif.

Dans cette version innovante, le conte musical de Prokofiev prend une dimension nouvelle grâce à un habile mélange de technologie moderne et de narration classique. L’animation se déploie en interaction avec les musiciens de l’Orchestre National de France, dirigés par Daniele Gatti, qui jouent la partition dans un décor virtuel où les personnages animés évoluent avec fluidité. La symbiose entre les éléments réels et animés accentue la beauté visuelle de l’œuvre, et ajoute une profondeur immersive au récit.

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« Julie se tait », un film de Leonardo Van Dijl

Avec :Tessa Van den Broeck, Ruth Becquart, Koen De Bouw, Claire Bodson, Laurent Caron
Sortie en salle : 29/01/20251h 37min Avant-première à Madiana
Synopsis :
Julie, une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux, consacre toute sa vie à son sport. Lorsque l’entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu’une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Mais Julie décide de garder le silence.

La presse en parle:
Le Bleu du miroir par la rédaction :
le film nourrit un véritable questionnement, autant sur les mécanismes de libération de la parole et de l’emprise, que sur les mesures de sensibilisation existants dans nos sociétés.
L’Humanité par la Rédaction
Une œuvre captivante entre thriller psychologique et récit d’apprentissage.
Les Inrocks
» Un premier film remarquable. »
Les Inrockuptibles
Un premier film d’une rigueur remarquable.
Positif
Le débutant Leonardo Van Dijl impressionne avec cette approche tout en retenue d’un sujet grave.
Movierama.fr
Julie se tait coche les attentes que nous avons d’un premier long-métrage : une voix, un style, un mouvement, de la créativité, une forme.

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« Nous, professionnels du cinéma, appelons à doter la France d’un musée national du cinéma »

C’est en racontant le septième art à nos publics que nous garderons la maîtrise de notre histoire, juge un collectif de personnalités du septième art membres du conseil d’administration de la Cinémathèque française, dont le réalisateur Costa-Gavras et l’actrice Carole Bouquet.

C’est en 1895, à Paris, sur les Grands Boulevards, que les frères Lumière ont fait d’une invention technique le moteur d’une projection et d’une émotion collective, devant les trente-trois premiers spectateurs de l’histoire du cinéma.

Cette histoire n’a cessé de s’enrichir et, cent trente ans après, la France est plus que jamais la patrie du septième art : celle d’une cinématographie au palmarès inégalé, celle de la population la plus cinéphile au monde, celle des 6 200 salles de cinéma et des 800 festivals – dont celui de Cannes, centre de la création mondiale –, celle d’un modèle de financement – par le CNC et les obligations d’investissement des diffuseurs – admiré partout, celle d’une politique publique qui permet une diversité de films unique au monde, des plus populaires aux plus exigeants.

Une seule ombre à ce tableau : la France a plusieurs fois manqué l’occasion de créer le grand musée du cinéma que le public attend, comme en témoigne le succès des expositions de la Cinémathèque française dans un lieu pourtant peu adapté.

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« L’histoire de Souleymane », un film de Boris Lojkine

Samedi 16 novembre à 18H – Tropiques-Atrium★★★
Par Boris Lojkine, Delphine Agut
Avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse
9 octobre 2024 en salle | 1h 33min | Drame
Festival de Cannes 2024: Meilleur acteur, Prix du Jury
Synopsis
Tout public
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
L’Histoire de Souleymane dessille le regard et aide à combattre l’indifférence. Un film important, essentiel même en ces temps de remous démocratiques.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans un film dur et droit, entre l’asphalte et le ciel, Boris Lojkine raconte un jeune clandestin, un livreur sans visage que l’on croise sans jamais le voir vraiment. Abou Sangare, acteur exilé, sans-papiers comme son personnage, habite l’écran avec une intensité rare. Il est déchirant.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film fort, dont les choix esthétiques l’emmènent au-delà du constat documentaire et de la chronique sociale.

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« La Prisonnière de Bordeaux »,un film de Patricia Mazuy

Vendredi 18 octobre à 18h à Madiana
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Synopsis
Tout public
Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l’instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci.

Femme Actuelle par La Rédaction
Une rencontre intéressante.

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« Maya, donne-moi un titre », un film de Michel Gondry

Mercredi 16 octobre à 16h30 à Madiana

Avec Pierre Niney, Maya Gondry
2 octobre 2024 en salle | 1h 01min | Aventure, Animation, Comédie, Famille
Synopsis :
Tout public
Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne. À travers ces aventures racontées par Pierre Niney, Michel Gondry donne vie à un voyage poétique et amusant qui fera rêver les petits…et sourire les grands.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans cette fantaisie, la magie de l’enfance se mêle à une tendresse sérieuse, celle d’un père et d’une fille.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Michel Gondry raconte peut-être une autre histoire que celle que l’on voit. Maya, donne-moi un titre, dessine en creux le portrait d’un père. Dis, Gondry, dessine-moi un papa.

Le Parisien par Catherine Balle
C’est drôle et mignon et, ce qui ne gâche rien, dit par la voix malicieuse de Pierre Niney.

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« Hijo de Sicario », un film de Astrid Rondero, Fernanda Valadez

Jeudi 17 octobre à 18h30 à Madiana (à vérifier)
Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Titre original Sujo | 21 août 2024 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis
Tout public
Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin.
La presse en parle :
L’Humanité par Vincent Ostria
La destinée du fils d’un tueur de cartel de la drogue, filmée sur un mode impressionniste. Hijo de sicario fait la part belle à la nature et montre le caractère aléatoire et atavique d’une criminalité née de la pauvreté rurale.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Tour à tour thriller étouffant, western nihiliste, film de fantômes et réflexion sociale sur le Mexique contemporain, Hijo de Sicario est un film puissant, à la fois désespéré et optimiste.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
HIJO DE SICARIO est l’histoire d’un déterminisme poisseux.

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FIFAC 2024 : un écrin de diversité et d’engagement au cœur de l’Amazonie-Caraïbes

— Par Sarha Fauré —

Le Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a une nouvelle fois confirmé son statut de rendez-vous incontournable du cinéma documentaire dans la région. Organisée à Saint-Laurent-du-Maroni, cette 6e édition s’est déroulée du 8 au 12 octobre 2024, transformant la ville en véritable centre culturel, avec une affluence qui a dépassé les 4000 participants. Ce festival est une plateforme privilégiée pour les réalisateurs, producteurs, cinéphiles et acteurs culturels des territoires de l’Amazonie et des Caraïbes, permettant de mettre en lumière les récits et réalités sociales spécifiques à cette vaste région.

Une programmation riche et engagée

Durant ces cinq jours intenses, le FIFAC a proposé une programmation variée, fidèle à l’ADN du festival, qui met à l’honneur des films engagés sur des thématiques sociales, environnementales et culturelles. Le public a pu assister à la projection de 37 films, dont 10 longs-métrages et 9 courts-métrages en compétition officielle, ainsi que 16 autres films présentés hors compétition dans la catégorie « Écrans parallèles ». Les films projetés ont abordé des sujets aussi divers que la lutte pour la préservation des ressources naturelles, les droits des communautés marginalisées, l’héritage post-colonial, ou encore les défis environnementaux dans cette région souvent au cœur de tensions socio-économiques.

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« Les Graines du figuier sauvage », un film de Mohammad Rasoulof

Mardi 15 octobre à 14h à Madiana ★★★
Avec : Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Synopsis:
Tout public
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…
La presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Rarement une œuvre aura montré avec autant de rigueur et de maîtrise l’entreprise de déshumanisation d’un régime totalitaire, et ceci […] sans sortir ou presque d’un espace domestique restreint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Sensation du dernier festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage est un film montrant aussi bien littéralement que symboliquement les dégâts intimes qu’un régime autoritaire peut infliger à ses habitants.

Ecran Large par Antoine Desrues
Dans ce faux huis clos qui ne peut que s’ouvrir à la réalité de la violence étatique iranienne, Mohammad Rasoulof observe une multitude de glissements fascinants, à commencer par le réveil politique de ses héroïnes.

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