— par Selim Lander
Les amateurs de danse martiniquais se sont vu proposer deux spectacles de danse, les vendredi 17 et samedi 18 octobre, au Théâtre municipal et à la Scène nationale, deux spectacles très différents, une production locale de la compagnie Christiane Emmanuel et un récital de danse classique indienne « Kathak » orchestré par Sharmila Sharma.
Signes particuliers
Audience un peu clairsemée le 17 octobre, non que cette pièce manquât d’intérêt mais il s’agissait d’une reprise de l’année dernière, sans doute trop tôt pour que les amateurs aient envie de la revoir à un intervalle aussi rapproché. Il y a peu de chance qu’elle ait fait davantage le plein le 18 alors qu’elle se trouvait en concurrence directe avec la danse indienne. Ce n’est pas la première fois que Madinin’art a l’occasion de déplorer l’absence de coordination entre les programmes des deux institutions culturelles martiniquaises, aussi nuisible pour les spectateurs (qu’elle prive de certains spectacles) que pour les artistes (qui perdent du public) et les institutions elles-mêmes (qui perdent des recettes). C’est d’autant plus dommage que leurs programmes étant loin – budget oblige – d’être surchargés, on s’explique mal cette concurrence des calendriers.

Je vous dois la vérité en peinture


La Fondation Clément offre aux Martiniquais le plaisir d’une belle redécouverte avec cette grande exposition rétrospective consacrée à un plasticien cubain, né en 1944, auteur d’une œuvre considérable couronnée de nombreuses récompenses et que les Cubains comparent par son importance à un Wifredo Lam. Plaisir de contempler des formes inédites dans le paysage de l’art caribéen contemporain. Certes, on avait déjà beaucoup vu de figures anthropo- ou anthropozoo-morphes mais celles-ci sont différentes, des êtres composites, difformes qui ne nuisent pas à l’équilibre, à l’harmonie du tableau ou de la sculpture.
La troupe L’Art Gonds Tout présente « Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes les 6 et 7 juin à 19h00 au Théâtre Aimé Césaire.
— Par Selim Lander —
–
— par Selim Lander — Sous-titré « Un secret de famille national », ce seul en scène relate divers épisodes, de moins en moins occultés, à vrai dire, de l’histoire de France en tant que puissance coloniale. Qui aura lu Le Livre noir du colonialisme dirigé par Marc Ferro (1) n’apprendra rien de nouveau, à ceci près que Lambert ne traite – avec un incontestable talent – que du cas français, sans aucune référence au contexte historique, faignant d’oublier que la conquête des pays les moins avancés techniquement (et donc militairement) par les pays industrialisés fut un phénomène mondial dans lequel la France s’est inscrite parmi d’autres. Dans le livre de Ferro, c’est ainsi Pap Ndiaye, qui fut chez nous ministre de l’Éducation nationale, faut-il le rappeler, qui relate l’extermination des Indiens d’Amérique du nord et démontre son caractère génocidaire. Quant à Catherine Coquery-Vidrovitch (auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Afrique), elle rappelle, par exemple, toujours dans le même ouvrage, que la colonisation arabe est restée esclavagiste bien après que la traite et l’esclavage aient été abolis par les puissances occidentales.
— Par Selim Lander —
— Par Selim Lander — Voyant cette pièce on pense irrésistiblement aux Bonnes de Jean Genet, non que celles évoquées dans Résonances soient prêtes à passer au meurtre mais leur hargne ne paraît pas moindre que celle des sœurs Papin. Si la violence est maîtrisée, elle n’est pas moins présente et la pièce de Yure Romao et
— Par Selim Lander —
— Par Selim Lander —
— Par Selim Lander —
— par Michel Lercoulois —
— Par Selim Lander —
— Par Michel Herland —
— Par Selim Lander —
Yves Marie de Malleray est un peintre et graveur délicat. Ses tableaux exposés à la Fondation Clément représentent des paysages de nature sous des cieux chargés de nuages, de sombres mornes qui tombent dans une mer aux reflets vert émeraude, des oiseaux de nos îles, des vaches brahmanes, une cavalière dans le lointain, de rares portraits de baigneurs.
— Par Selim Lander —