— Par Michèle Bigot —
Spectacle de sortie de la promotion 2019 de l’ESAD/PSPBB
Ecrit et mis en scène par Clément Bondu
C’est l’histoire de…..oui au fait, c’est l’histoire de quoi et de qui ? Vous me direz que pour faire théâtre, nul n’est besoin d’une histoire. C’est vrai. Ou alors de plusieurs histoires. Comme c’est le cas ici, histoires qui s’enchevêtrent, se croisent, se répondent en un jeu de miroir, inversé ou non. On y voit défiler des anti-héros de notre temps, ersatz de Hamlet (référence oblige) ou de Perdican, ou un idiot à la Dostoïevski, c’est la Samaritaine du personnel dramatique. Quand on est jeune, on a besoin de se justifier, et se justifier, c’est multiplier les rappels, histoire de se concilier le public de théâtre, qui a le malheur d’être exigent. La pièce repose donc sur le portrait d’une génération, une suite de tableaux cousue par deux fils conducteurs, les angoisses existentielles d’Hamlet et celles de l’idiot.
L’amour y tient une place essentielle, comme il se doit pour des héros adolescents, les rôles de femmes reposant dès lors sur les clichés hérités de la tradition, celui de l’amant étant non moins stéréotypé.



Jean-Marie Nol me permettra d’emprunter à sa tribune parue dans Madinin’art,
Voici l’exemple d’une réussite totale : un spectacle à la fois actuel et intemporel, drôle et dramatique, émouvant et esthétique, tout y est. C’est l’histoire de six femmes en prison, qui se retrouvent dans la bibliothèque le soir de Noël et tentent de conjurer la tristesse par le jeu et la solidarité. Histoire éminemment théâtrale où l’individu conquiert sa liberté par le jeu, le rôle, le mime et le texte. Drôlerie suprême, les filles choisissent d’investir un drame de Musset, et pas n’importe lequel : On ne badine pas avec l’amour. Mohamed Kacimi nous a déjà habitués à ses performances dramatiques : on a vu à Avignon en 2017 Moi, la mort, je l’aime, comme vous aimez la vie. Il réussit comme personne à s’emparer des thèmes les plus tragiques et les plus actuels sans sombrer dans le pathos. Son écriture se signale par une finesse et une justesse d’analyse hors pair. Elle nous fait vibrer en mêlant brillamment le comique et le grave. Ses personnages sont alternativement touchants et drôles. Barbara, Rosa, Marylou, Zélie, Lily et Frida sont des femmes ordinaires : leur crime est d’avoir trop aimé ou d’avoir été trop pauvres pour élever un enfant.
« Vous voulez que je vous raconte comment j’ai changé de sexe ? » demande Copi. Et voici un texte (du moins le premier, degrés sous zéro) qui réactualise cette question mise à l’honneur lors du précédent festival d’Avignon. Le second texte (Les quatre jumelles) évoque les questions de la drogue et de l’omnipotence de l’argent. Le premier a pour cadre la Sibérie, le second les States.
Louise reprend conscience dans un abris anti-nucléaire sousterrain. La jeune femme a été sauvée par Mark, un copain qui a pu, dit-il, l’emmner évanouie, dans ce bunker avant que n’arrive le nuage radio-actif généré par une explosion nucleaire d’origine terroriste. After the end , la pièce écrite en 2005 par l’auteru britannique, de renommée internationale, Dennis Kelly est donc un huis clos classique dans sa facture, entre un homme et une femme, coupés de toute communication avec le reste du monde, dans un ailleurs insituable au cours duquel vont se dérouler, se déployer, se dévider, toutes les attitudes, sentiments et passions les plus basiques pour ne pas dire les plus archaiques.
— Par Yv-Mari Séraline —
La loi relative à «l’interdiction des violences éducatives ordinaires» a été adoptée le 2 juillet par le Sénat. Comment cette loi sera-t-elle appliquée et quelles seront les sanctions pour les parents?
En ce début de siècle bien entamé, la Martinique se retrouve dans une situation politique qui inquiète et provoque le départ massif de jeunes de tous niveaux d’études et de formation. Le sujet est pris en charge par la sénatrice Catherine Conconne, à travers une formule qui sonne comme un slogan électoral, alé – viré (aller – retour), le viré rappelant la lettre « A » du RMA (Revenu minimum d’activité) qui se fait toujours attendre. Bref, l’élue nationale française l’a compris que c’est en marchant qu’on se fait un chemin.
Discours de René Beauchamp pour le KSG au congrès des élus départementaux et régionaux
— Par Patrick Chamoiseau —
Allocations chômage, taux d’intérêt légal, test anti-pollution sur les voitures diesel, restrictions de circulation pour certains véhicules à Paris, éco-prêt à taux zéro, encadrement des loyers à Paris, tarifs du gaz, drones de loisirs… Retrouvez dans notre dossier une première sélection des nouveautés qui vont entrer en vigueur le 1er juillet 2019.
Dans la société patriarcale traditionnelle le père était le chef de la famille. Son rôle déterminé et indiscutable a été remis en cause radicalement par la « révolte contre le père » des années 1960. Un nouveau père est né. Après un demi siècle d’expériences diverses, pourtant, nombreux sont ceux qui s’interrogent encore sur la nouvelle place à donner à ce père dans la famille…
Sans surprise, la Haute autorité de santé a rendu un avis négatif quant au bien-fondé de la prise en charge des médicaments homéopathiques par la Sécurité sociale.
L’évolution institutionnelle récente de la Martinique fut plutôt un « ajustement administratif à la marge » qu’un réel changement, et certains experts politiques et juridiques pensent que cela n’a engendré que de la bureaucratie, et ce sans engendrer la moindre économie d’échelles, d’autres allant même jusqu’à dire que ce processus d’ évolution des institutions en Martinique renforça le mode de régulation socio-politique inauguré avec la départementalisation .
À Monsieur le Ministre de
L’affaire débute avec une série de clichés pris en mars dernier sur le site de Sciences Po Bordeaux. C’est sur la page Facebook de INFOS LUTTES BORDEAUX et ALENTOURS que le cliché en question est toujours visible. Il s’agit de la page de la Coordination Jeunes Bordeaux, un groupe militant bordelais qui se bat contre le racisme, le sexisme, le patriarcat, les violences policières et le capitalisme.
Pour la 8e édition de l’International public art festival, dédiée à la valorisation du patrimoine naturel et culturel de la Martinique, une dizaine d’artistes locaux et internationaux sont invités à créer, sur les murs de la capitale, des fresques murales sur le thème de la faune et de la flore. Le projet est d’enrichir la vie artistique locale dans le cadre d’un festival éco-responsable.
— Les Représentants du Personnel du Collège Tartenson —
Le géant agroalimentaire Nestlé va adopter l’étiquetage nutritionnel simplifié Nutri-Score pour tous ses produits vendus en Europe, une décision qui marque un tournant dans l’information du consommateur, alors que l’Union européenne planche sur un système commun.