L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.
Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

La conférence sur le patrimoine, qui devait être pilotée vendredi soir par l’animateur Stéphane Bern au François (Martinique), ne s’est finalement pas tenue à la suite de « menaces d’activistes connus pour leurs actions violentes », ont annoncé les organisateurs de l’événement.
Avec George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark Strong
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l’époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n’a pas seulement postulé l’infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l’autre homme (l’étranger, le « sous-homme », le « pédéraste »…). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l’oppression de l’homme par l’homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une « crise de la virilité ». Les masculinistes accusent le féminisme d’avoir privé l’homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l’émancipation des femmes n’en est pas la cause.
Mila, une jeune fille de 16 ans, a été harcelée par des menaces de violences et de mort parce qu’elle a critiqué l’islam. C’est inacceptable mais aussi très inquiétant. Les jeunes qui ont proféré ces menaces sont des Français. De jeunes Français pensent donc que l’islam, leur religion, prime sur les valeurs et les lois de la République qui garantissent la liberté de s’exprimer et de blasphémer. En appelant à la violence et au meurtre, ils veulent se faire justice eux-mêmes et ainsi se substituer au droit. Le problème est plus grave encore étant donné que des non musulmans trouvent que Mila mérite ce qui lui arrive, car elle a provoqué par ses propos. De plus en plus la provocation revient dans les discours pour justifier les agressions et les violences. Ainsi, certains trouvent normal que la liberté de s’exprimer soit bafouée ou que les individus se substituent à la justice et que chacun punisse lui-même celui qu’il estime lui causer du mal. Voilà pourquoi cette affaire n’est pas seulement une menace contre Mila, elle est également une menace contre la République.
Bououou !!! Anmwééé !!! Nou pèd !!!
— Par Stéphane Mandard —
Trop de grève tue la grève !
Une procédure en ligne unique, ouverte jusqu’au 15 mai 2020, vous permet de demander une bourse d’étude et/ou un logement social étudiant pour la rentrée 2020/2021, ainsi que des aides. Pour cela, il faut constituer un Dossier social étudiant (DSE).
Le dioxyde de titane (E171) est interdit pendant un an, mais qu’en est-il des autres colorants, conservateurs, antioxydants ? Qu’est-ce qu’un additif alimentaire et comment les reconnaît-on ? Le point sur les additifs alimentaires avec
Dans la bataille qui est conduite aujourd’hui en Martinique, en reflet de celle qui est menée en France hexagonale, chacun doit comprendre que l’issue de ce combat sera mortelle pour l’un des camps. Pourquoi ? Parce que le pouvoir en place a déjà choisi sa stratégie : le président est prêt à faire une croix sur les élections municipales pour gagner cette confrontation qui lui permettra, s’il réussit, d’anéantir les syndicats, les partis d’opposition s’il en reste, et le gros de la population – les « sans-dents » de Hollande – définitivement écrasée de taxes, d’impôts et de chômage.
Bonjour M. le recteur
Le journal régional est mis en redressement judiciaire, sans capacité à exercer ses activités.
L’histoire se passe à Boston. Secrets et mensonges, est-ce le seul héritage que sa grand-mère Nina et sa mère Reynalda, vont léguer à Marie-Noëlle, la narratrice ?
Entre 1966 et 1996, 193 tirs atmosphériques puis souterrains ont été réalisés à Moruroa et Fangataufa.
A l’occasion de ce voyage, il r
La situation est particulièrement tendue aux Antilles, où presque tous les lycées et collèges de Guadeloupe et de Martinique étaient bloqués ce jeudi pour protester contre les réformes du baccalauréat et des retraites.
Les élèves en classe de première (voies générale et technologique) inaugurent dès janvier 2020 la réforme du baccalauréat de la session 2021. Ils doivent passer dès cette année les nouvelles épreuves communes de contrôle continu (E3C) et l’épreuve anticipée de français.
La question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien n’est pas nouvelle en Haïti. « En 1898 déjà, Georges Sylvain [déclarait] que «le jour où (…) le créole aura droit de cité dans nos écoles primaires, rurales et urbaines, le problème de l’organisation de notre enseignement populaire sera près d’être résolu ». Depuis le début des années 1980,Dejeanfait un plaidoyer dans cette perspective, dont l’essentiel est consigné dans Dejean (2001,2006). Michel DeGraff (2014)poursuit ce plaidoyer en faveur de l’utilisation du créole haïtien comme langue d’enseignement pour une meilleure rentabilité de l’action éducative » (Renauld Govain : « Le créole haïtien : de langue d’alphabétisation des adultes à langue d’enseignement », researchgate.net, 11 avril 2018.) Dans les années 1940, cette question a été entrevue notamment par Christian Beaulieu, compagnon de lutte de Jacques Roumain et auteur de « Pour écrire le créole » (Les Griots, 1939), et qui fut l’un des premiers, à cette époque, à réclamer l’utilisation du créole à des fins pédagogiques. De manière plus programmatique, la question de l’aménagement et de la « didactisation » du créole dans le système éducatif haïtien a été posée avec la réforme Bernard de 1979, mise en veilleuse en 1987, et qui faisait du créole langue d’enseignement et langue enseignée.
— Par Florent Grabin de l’Association écologique PUMA —
Lé bonmaten dépi’w lévé
Ce que je dirais à Monsieur le Président de la République Française, s’il m’était donné de le rencontrer.
Je vole ce titre à Montaigne qui, dans le chapitre XLVII des Essais, parle des incertitudes quant à l’issue d’une bataille alors que le chef de guerre en toute conviction se croit assuré de la victoire. On pourrait à ce propos citer le Président Trump qui se croit vainqueur dans son conflit avec l’Iran en faisant assassiner l’un des principaux responsables du régime iranien !