— Par Michèle Bigot —
Dieudonné Niangouna, qui fut artiste associé au festival d’Avignon lors de l’édition 2013, où il présenta Shéda, est à la fois auteur, metteur en scène et acteur. Nkenguegi est sa dernière création ; elle se présente comme le troisième volet d’une trilogie dont les deux premiers volets furent Le Socle des vertiges et Shéda. Il continue dans la démesure : si ses créations sont des Odyssée, des pièces fleuves, le flot n’est pas tari qui vient irriguer Nkenguegi. Présentée dans le cadre féérique de la carrière Boulbon, Shéda donnait à voir le spectacle de la misère en terre africaine, et tous les soubresauts de la vie politique où l’effort démocratique se heurte à la tentation de la tyrannie. Ce qui préside à Nkenguegi, c’est le naufrage des migrants ! Sur scène, en fond de décor, une reproduction du tableau de Géricault, Le radeau de la Méduse, que les acteurs vont reproduire sur le plateau. A la faveur d’une structure de type « théâtre dans le théâtre », les comédiens entremêlent leurs corps épuisés dans une disposition mimétique : le drame de la Méduse trouve ici une juste transposition dans les naufrages de migrants en Méditerranée.


Un sénateur sudiste opposé au mouvement des droits civiques à la Justice, un « faucon » à la CIA et un « islamophobe » comme conseiller à la sécurité nationale : la présidence Trump débute sous le signe de la revanche nationaliste blanche.
La section Fort de France de la Ligue des Droits de l’Homme constate avec inquiétude que dans certaines communes de Martinique (Fort-de-France, Schœlcher, Robert…) des groupes religieux militants s’adonnent à des actes de prosélytisme religieux très agressif. Basés principalement aux arrêts de bus, ces individus s’appuient matériellement sur des présentoirs sur roulettes qui proposent des publications à caractère dogmatique…
C’est une défaite et une humiliation. Renvoyé par son propre électorat, Nicolas Sarkozy voit toute sa stratégie taillée en pièces. Elle tenait du village Potemkine. Dans cet exercice inédit de démocratie, c’est une droite dure et conservatrice incarnée par François Fillon qui reprend le flambeau.
Tout le monde connaît la Maif, une mutuelle qui doit son existence aux anciens instituteurs secrétaires de mairie qui cherchaient à se couvrir de différents problèmes qu’ils rencontraient, dans les années qui suivirent l’après-guerre. Pendant des années, la Maif fit figure de référence en matière d’assurance, tout comme la MGEN en matière de mutuelle médicale. Les autres assurances dénonçaient les adhérents « captifs » et hors norme qu’étaient les membres de l’Education nationale population au comportement privilégié. On se souvient aussi que la Maif, pendant longtemps, ne couvrait pas les Dom, et notamment la Martinique, malgré le nombre de personnels de l’Education Nationale dans l’île !
370 signataires à la pétition « Stop au bricolage législatif sur la mémoire de l’esclavage : retrait de l’amendement 132 »
On l’appelle aujourd’hui le « vivre ensemble »… Autant dire que ce n’est pas un petit sujet ! La politesse est cet art de rendre la vie ordinaire plus douce, moins rugueuse vivable, en somme. Nécessité sociale, donc. Mais pas seulement : la politesse est aussi une source de plaisir, et c’est ce que ce dictionnaire nous démontre à chaque page. Plaisir de respecter les codes, si bizarres ou byzantins, qu ils soient ; plaisir d’en jouer, de les exagérer… Dans un monde obsédé par l’utilité et la vitesse, la politesse est cet espace de liberté joyeux qui nous rend pleinement humains. Illustré par cent dessins originaux d’Emmanuel Pierre, un beau livre à offrir et à s’offrir.
Centre culturel de Rivière Salée
Sharon Jones, la leadeuse du groupe The Dap-King s’est éteinte à l’âge de 60 ans, à la suite d’un cancer du pancréas, a annoncé son site internet, vendredi.
Kanye West vient enfin de se prononcer sur la présidentielle américaine, une semaine après l’annonce de l’élection de Trump. A l’occasion d’un concert donné jeudi soir à San José en Californie, le rappeur de Chicago – qui a sorti un peu plus tôt cette année son 7ème album The Life Of Pablo – a déclaré ne pas avoir voté pour les élections, mais que si ça avait été le cas, il aurait préféré voter pour le candidat républicain Donald Trump. Une vidéo d’un fan a immortalisé ce moment de malaise. La foule se met à le huer en grand majorité (seuls certains applaudissement semblent l’encourager) comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Pour un collectif de sociologues et d’économistes, à Marrakech, les acteurs de l’accord sur le climat sacrifient de nouveau au mythe d’un consensus dont l’élection de Donald Trump révèle la fragilité.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Grégory apporte toujours un supplément d’âme à la musique. C’est un véritable artiste. Dès que j’ai commencé à écouter l’album, j’ai été transporté et ne voulais plus qu’il s’arrête !» (Lars Danielsson)
Un documentaire français réalisé par Nina Barbier en 2016. Croisant images d’archives et témoignages d’élus et de spécialistes de la diversité, Nina Barbier interroge l’histoire de France et la société française d’aujourd’hui afin de comprendre pourquoi il y a si peu de Français originaires d’Outre-mer ou des anciennes colonies parmi les élus de la Nation. Après la diffusion du documentaire, Fabrice d’Almeida ouvre le débat en compagnie de ses invités pour tenter de brosser un bilan du poids de l’Outre-Mer et des anciennes colonies dans la politique française.
Dirigée par Ariane Mnouchkine en harmonie avec Hélène Cixoux
Dans le cadre du
Avec Carole Matthieu, ce soir à 20h55 sur Arte, Louis-Julien Petit signe une fiction glaçante sur le monde du travail. Isabelle Adjani, en médecin du travail impuissant devant un management sans pitié, montre l’étendue de son talent.
Le 26 septembre, le
Imbolo Mbue est née à Limé, au Cameroun anglophone en 1982. Son premier roman, « Voici venir les rêveurs » (Belfond) est paru fin août en France et dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis. Il raconte l’histoire d’un couple d’immigrés camerounais à New-York. Imbolo Mbue est aujourd’hui citoyenne américaine et vit à Manhattan.
La campagne, d’envergure internationale diffusée en 5 langues, a pour objectif de rendre justice aux peuples autochtones détenteurs de savoirs ancestraux en encourageant les entreprises biopirates à entrer en négociation avec ces peuples.
Après Delphine de Vigan en 2015 pour « D’après une histoire vraie », les lycéens couronnent « Petit pays » de Gaël Faye de leur Goncourt.