Trois fois plus à partir de 2020

Installé à 4 m de hauteur, le Mesta fusion 2 scannera jusqu’à 126 véhicules sur cinq voies, dans les deux sens et sur une portée de plus de 100 mètres.
« Plus efficaces et plus résistants », selon le ministère de l’Intérieur. 75% des radars avaient été détruits ou endommagés dans le pays pendant le mouvement des « gilets jaunes ». Ils seront donc remplacés.
Ces nouveaux radars seront perchés sur des tourelles. À 4 mètres de haut. Ils seront capables de mesurer la vitesse, mais aussi de repérer les conducteurs sans ceinture de sécurité ou utilisant leur téléphone portable. Des radars fixes, ce n’est pas la bonne solution pour Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre les violences routières : « Avec un engin agricole, vous pouvez détruire ce type de radars en un quart d’heure. Donc, ce que nous voulons, nous, ce sont des radars embarqués dans des voitures banalisées, car c’est la seule façon de contrôler ces comportements qui sont si dangereux, c’est l’occasion de ne plus fournir des jouets aux casseurs.»

Théâtre des 2 saisons et Collectif La Palmera
Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l’émancipation, réactivent l’idée de « race ».
« Il n’y a pas d’instauration de la vérité sans une position essentielle de l’altérité. La vérité, ce n’est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l’autre monde et de la vie autre. «
À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme ce 2 avril 2019, découvrez comment les autistes perçoivent le monde extérieur dans une vidéo immersive saisissante, réalisée par une association britannique.
Le Mucem invite l’écrivain et penseur Patrick Chamoiseau (prix Goncourt en 1992) pour deux journées de rencontres, lectures et spectacles. Il s’agit de revenir sur le parcours, l’œuvre et les thématiques chères à l’auteur : l’esclavage et la créolité, l’héritage d’Édouard Glissant et le « Tout-Monde », ainsi que la question migratoire, qu’il évoque avec force dans l’essai Frères migrants (Le Seuil, 2017).
Anti’Stress le 1ER festival d »humour International organisez par le Martinique Comedy Club : 5 jours, + de 20 artistes, 4 sites… et en Guests Djibril Cissé, Bun Hay Mean, Laurence Joseph…. et surtout le Premier Gala de la Nouvelle génération d’humoristes caribéens le 5 avril à Madiana
Dans les pas des missionnaires : contacts de civilisations.
La Cie Art&Fact est née en 2011 de la rencontre de Jean-Hugues Mirédin et Laurent Troudart qui reviennent en Martinique après une carrière internationale afin de donner plus de visibilité à la danse contemporaine en Martinique et aux Antilles. Dans cet esprit la compagnie crée aussi avec des artistes issus d’horizons divers pour favoriser l’expression.
Ce roman
— Propos d’Isabelle Barbéris : recueillis par Lucas Bretonnier —
Un collectif a pris l’initiative de réunir des usagers de Schœlcher et de l’agglomération centre afin d’être entendu par l’autorité organisatrice du transport en Martinique.
Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).
—Communiqué de presse de Marie-Hélène Léotin, Conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine à la CTM —
C’est Alfred Alexandre le président d’Etc Caraibe qui a demandé à Lucette Salibur du Théâtre de l’A’zwel de diriger la mise en lecture de la pièce de Gerty Dambury qu’il avait choisie Lettres indiennes. C’était pour moi une découverte. La pièce écrite en 1992, a fait l’objet d’une création à Avignon en 1996 par Alain Timar (Théâtre des Halles) et à New York en 1997 par Françoise Kourilsky (Théâtre Ubu Rep) sous le titre Crosscurrents. Ils sont six sur scène, à parité, assis sur des chaises, dos face au public. De l’île de la Réunion une jeune femme, guadeloupéenne, on l’apprendra détour d’une réplique, Fructueuse, c’est son nom, lit à voix haute la lettre qu’elle écrit à son ami de cœur resté près de Paris, loin d’elle. Elle est partie, sans autre raison que se trouver elle-même dans la rencontre avec l’autre. Tout au long du texte va se déployer cette dialectique de Soi et autrui, de l’Identité et de la différence. Dialectique et non juxtaposition, superposition, dans un « en-même-temps » stérile et appauvrissant.
— Par Simonne Henry Valmore —
Publication avec l’aimable autorisation d’Olivier, auteur auteur de bande dessinée.
Isabelle Barbéris vient de publier 
C’est la question qu’on peut légitimement se poser à voir l’évolution du conflit à la société de transport SOTRAVOM.
Cette année j’ai 39 ans et ça fait 20 ans que je fais de l’Audiovisuel. J’ai réalisé 5 courts métrages, des séries humoristiques, des films de prévention, des institutionnels, des pubs, des clips… J’ai aidé à monter deux Télévisions en France quand internet était encore balbutiant, puis ici il y a quelques années, et j’ai travaillé sur des heures et des heures de programmes comme cadreur ou monteur. Quand je suis rentré en 2005 après ma formation en Cinéma, j’avais plein de projets en Martinique. Ne trouvant pas de producteur valable, j’ai monté ma première boite de prod en 2008, produit ou coproduit pas mal de fictions courtes, révélé de jeunes auteurs plutôt talentueux. J’ai commis l’erreur de ne pas me préoccuper de mon « plan de carrière » et de ma réputation, ni de ma visibilité médiatique. J’ai cru que seul le travail comptait. Depuis 10 ans, je travaille sur un film documentaire pour parler de la jeunesse antillaise, a priori l’une des jeunesses les plus maltraitées du monde. Dévalorisée, discriminée, poussée à l’exil, empoisonnée quand elle n’est pas tout simplement abattue, la jeunesse antillaise me semblait importante et face au manque de soutien des producteurs et diffuseurs locaux, c’est sur mes maigres deniers que j’ai dû produire et réaliser ce film de 52 minutes : « Jénès Débwouya ».
Sous la direction d’Obrillant DAMUS et Nicolas VONARX. 2019. Éditions Academia, Louvain-La-Neuve.
Ces ouvrages précédemment publiés par les Editions Pellican des Isles ont été acquis par Caraïbéditions, ont été reformatés et remis en page au sein d’une même et unique collection.