Quand la pauvreté se transmet de génération en génération
— Par Jean Samblé —
La précarité à l’adolescence exerce une influence profonde et durable sur les parcours de vie, limitant sévèrement les opportunités futures et renforçant les inégalités sociales. Selon les récentes études de France Stratégie, un organisme public de réflexion rattaché à Matignon, les individus ayant grandi dans des conditions précaires à l’adolescence courent un risque nettement plus élevé de se retrouver pauvres à l’âge adulte. Cette situation, souvent qualifiée de « reproduction sociale », traduit la difficulté de la société française à briser les cycles de pauvreté intergénérationnelle.
L’impact de la précarité à l’adolescence sur la vie adulte
Les données révélées par France Stratégie sont frappantes : près d’un quart des adultes ayant connu la précarité à l’adolescence vivent dans la pauvreté, contre seulement une personne sur dix parmi ceux n’ayant pas vécu de telles difficultés. Plus précisément, ces anciens adolescents précaires présentent un risque de pauvreté à l’âge adulte 2,25 fois plus élevé que leurs pairs issus de milieux plus favorisés.

Mon amitié avec Serge Gilles remonte au Paris merveilleux des années 60, celui de Mai 68, du général de Gaulle, d’Aragon, de Che Guevara… On se rencontrait au hasard de nos flâneries et souvent il passait me voir chez moi, au 34 de la rue Gay-Lussac, là où la première barricade de Mai fut érigée.
Carpe diem !
Depuis 2017, le coût de la vie étudiante en France a connu une augmentation spectaculaire de 27%, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement. Selon une enquête récente publiée par l’Union nationale des étudiants de France (Unef), le coût de la vie étudiante pour l’année universitaire 2024-2025 devrait encore croître de 2,25%, ce qui représente une augmentation annuelle de 482,16 euros pour chaque étudiant, soit environ 40,18 euros supplémentaires par mois. Bien que cette augmentation soit moins marquée que celle de 6,47% observée l’année précédente, elle s’inscrit dans une tendance générale à la hausse qui pèse lourdement sur le budget des étudiants.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
— Par Hélène Lemoine —
Nomad
— Par Sarha Fauré —
Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir consommer d’agrumes dans les années à venir ? La question peut être posée tant la situation est grave dans le monde agrumicole. Une maladie, le Huanglongbing, encore appelée HLB ou « citrus greening »,
Avec Dan Stevens, Maren Eggert, Sandra Hüller | 1h 45min | Comédie, Drame, Romance, Science Fiction
Nous, anciens chefs d’État et lauréats du prix Nobel de la paix venus du monde entier, partageons notre sentiment d’urgence et de responsabilité face à l’avenir de notre planète. Nous saluons le souhait des Nations unies d’organiser un Sommet de l’avenir au mois de septembre. Cette réunion historique des Nations unies vise à garantir un avenir durable et équitable pour toutes et tous.
La
— Par Sabrina Solar —
Pierre Salama, économiste marxiste émérite et fervent défenseur de l’altermondialisme, est décédé à Paris le 9 août, à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer. Né à Alexandrie, en Égypte, le 11 août 1942, il fut marqué dès sa jeunesse par un militantisme engagé contre les guerres d’Algérie et du Vietnam, adhérant successivement au communisme puis au trotskisme au sein de la Ligue communiste révolutionnaire. Son parcours académique et militant l’a conduit à devenir un acteur majeur dans l’étude des économies émergentes, particulièrement en Amérique latine, où il a consacré l’essentiel de sa carrière.
L’annonce des résultats des élections présidentielles vénézuéliennes du 28 juillet 2024 a suscité des protestations populaires massives. Nicolás Maduro affirme avoir gagné avec sept points d’avance, sans que le Conseil national électoral n’ait publié, comme il en a l’obligation, les résultats détaillés du scrutin. L’équipe de son principal concurrent, Edmundo González, a quant à elle publié sur Internet ce qu’elle affirme être les procès-verbaux de 81,7 % des bureaux de vote lui donnant un avantage de 37 points. Dans cette situation, la seule sortie par le haut consiste en un audit citoyen, public et pluraliste des actes du scrutin, qui permette la publication par le Conseil national électoral de l’ensemble des résultats par bureaux de vote pour que la volonté exprimée dans les urnes puisse prévaloir.
L’immobilier, longtemps considéré comme une valeur refuge en Guadeloupe et Martinique, est aujourd’hui confronté à des défis majeurs, qui menacent de bouleverser profondément ce marché autrefois florissant. Le marché immobilier en Guadeloupe et en Martinique, autrefois dynamique et résilient, est désormais gravement affecté par une crise profonde, marquée par une spirale inflationniste des coûts de construction. Ce phénomène, qui touche de plein fouet les Antilles, freine considérablement l’accès à la propriété pour une grande partie de la population et compromet les perspectives de développement du secteur. D’après l’Insee, le coût de construction immobilière a augmenté de 30 % depuis 2020 aux Antilles. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour expliquer cette situation. Le facteur principal est l’inflation due au déclenchement de la guerre en Ukraine et aux ruptures des chaînes de production post-crise sanitaire. Les terrains dans les lotissements, autrefois accessibles, deviennent aujourd’hui hors de portée pour beaucoup d’Antillais de la classe moyenne en raison de la flambée des prix, liée en grande partie à l’explosion des coûts des matériaux de construction. Ce contexte exacerbe les inégalités sociales et les tensions identitaires.
Dan an lawon-danmyé
Par Louis Malle, Patrick Modiano Avec Pierre Blaise, Aurore Clément, Holger Löwenadler
— par Georges-Henri Lèotin —
Présentation du livre
En Guadeloupe, l’épargne accumulée par la population représente un potentiel considérable pour stimuler un développement économique et social durable. Pourtant, la mobilisation de cette épargne, particulièrement celle de la classe moyenne, demeure un défi majeur. Les Guadeloupéens continuent de privilégier les investissements dans l’immobilier et de laisser de côté les placements en bourse, révélant une aversion pour le risque caractéristique de pertes financières potentielles. Un autre phénomène préoccupant est l’augmentation des dépôts à vue, c’est-à-dire de l’argent laissé sur des comptes courants non rémunérés. Aujourd’hui, ces dépôts atteignent 2,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 64 millions en quelques mois seulement.Ce comportement s’explique en partie par le contexte économique et politique global. La hausse des taux d’intérêt, qui avait rendu certains produits d’épargne comme le Livret A plus attractifs, a été suivie d’un retournement. Face aux incertitudes géopolitiques, notamment au Proche-Orient, et aux fluctuations économiques mondiales, les ménages préfèrent la prudence. Même avec un recul de l’inflation, la peur d’un nouveau choc économique persiste, poussant les Guadeloupéens à conserver leur argent plutôt que de le placer.Cependant,
À l’approche de la rentrée scolaire, la Délégation Territoriale (DT) de la Croix-Rouge française en Martinique se mobilise pour soutenir les familles en difficulté. Du vendredi 9 au samedi 10 août 2024, l’association organise une grande collecte de fournitures scolaires neuves. Cet événement, qui se déroulera de 9h à 18h, vise à collecter du matériel scolaire essentiel tel que des cahiers, des cartables, des agendas, des clés USB et des calculatrices, au profit des enfants martiniquais issus de familles nombreuses et précaires.
Le Maire de la Ville du Lamentin et le Conseil Municipal vous invitent à participer nombreux aux différentes manifestations de la Fête du Lamentin du vendredi 2 au dimanche 11 août 2024 sur le thème « Énergies Partagées ». Attention !!! Ce programme est donné à titre indicatif et est susceptible d’être modifié.