—Par Jean Samblé —
L’Union européenne se trouve aujourd’hui confrontée à un tournant historique, face à une série de défis économiques, technologiques et géopolitiques qui menacent non seulement son modèle économique, mais aussi son rôle sur la scène internationale. Les rapports commandés par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, à deux anciens Premiers ministres italiens, Enrico Letta et Mario Draghi, offrent une analyse approfondie des problématiques auxquelles l’Europe doit faire face. Celui de Mario Draghi, publié le 9 septembre, dresse un constat alarmant : l’Europe risque une « lente agonie » si elle n’opère pas des transformations radicales pour rester compétitive et répondre aux enjeux mondiaux.
Un constat sans appel : le déclin économique européen
Les chiffres et les tendances mis en avant par Mario Draghi sont préoccupants. Depuis deux décennies, l’Europe connaît une stagnation de ses dépenses en recherche et développement, et le fossé avec les États-Unis s’est creusé. Les revenus disponibles des citoyens américains ont augmenté presque deux fois plus vite que ceux des Européens depuis l’an 2000, tandis que la Chine, autre grande puissance montante, rattrape l’Europe sur de nombreux fronts.

Avec Valeria Bruni Tedeschi, Félix Lefebvre, Lubna Azabal
Avec Adam Bessa, Tawfeek Barhom, Julia Franz Richter
Pour nous tous et toutes qui en subissons les effets, «la vie chère» est une piqûre qui, tous les jours sans exception, vient rappeler que nous n’avons pas les moyens de répondre aux exigences d’une vie décente. Au moindre achat que nous faisons, à chaque facture que nous recevons, chaque fois qu’il faut payer les impôts, l’essence (etc.), ce sont les frustrations, le mal-être et la souffrance qui sont inconsciemment attisés et qui nous poussent, parfois, à agir de façon inconséquente. Il est donc essentiel d’analyser scientifiquement les racines de ce phénomène de «vie chère» et de définir avec lucidité les moyens d’avancer dans une direction alternative et salutaire.
— Par Martin Van Waerebeke &
L’ancien député de la Martinique, Johnny Hajjar, figure emblématique de la lutte contre la vie chère, continue d’œuvrer pour un changement économique structurel dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution. À travers ses prises de position et son rôle en tant que rapporteur d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale, il dénonce un modèle économique inadapté, générateur d’inégalités et de précarité dans les territoires ultramarins.
Depuis une semaine déjà les manifestations contre la vie chère rythment de façon subliminale la vie économique de la Martinique et plus sporadiquement celle de la Guadeloupe. Le mouvement social contre la vie chère qui commence à secouer actuellement les Antilles françaises, en particulier la Martinique, prend ses racines dans une revendication de longue date : celle de lutter contre la vie chère, un phénomène qui gangrène ces territoires depuis des décennies. Alors que les activistes du RPPRAC , les syndicats et certains acteurs politiques dénoncent une hausse insoutenable des prix, principalement dans la grande distribution, ils réclament des mesures immédiates pour aligner les tarifs sur ceux pratiqués en « métropole ».
—Tribune libre de Philippe Pierre-Charles (GRS)—
Magali Bouchon vous propose, lors d’une conférence gratuite, ouverte à toutes et à tous,
Aujourd’hui, le thème que nous nous proposons de décortiquer est celui de « la vie chère ». Dans l’émission que nous avons présentée la semaine dernière et qui concernait la problématique de la violence, nous avons insisté sur l’importance, d’une part, de dépasser les réactions seulement suscitées par l’émotion et les préjugés, d’autre part, de se défaire de l’aliénation qui conduit à porter des jugements moraux ou intellectualistes sur les événements sociaux. Concernant la la problématique de «la vie chère», il est absolument indispensable de soumettre la réflexion aux mêmes exigences. En effet, pour nous tous et toutes, qui en subissons les effets, « la vie chère » est une piqûre qui tous les jours sans exception, vient rappeler que nous n’avons pas les moyens de répondre aux exigences d’une vie décente. Au moindre achat que nous faisons, à chaque facture que nous recevons, chaque fois qu’il faut payer l’essence (etc.), ce sont les frustrations, le mal-être et la souffrance qui sont inconsciemment attisés et qui nous poussent, parfois, à agir de façon inconséquente.
— Par Hélène Lemoine —
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Assurément, pour la classe politique martiniquaise ,qui s’est révélée incapable de porter avec efficacité le dossier de la vie chère dans notre île devant les plus hautes instances nationales ,afin qu’une solution pérenne lui soit apportée. Bien que comprenant pas moins de six parlementaires (4 députés et 2 sénateurs) ,deux présidents de collectivité territoriale , trois présidents d’EPCI et trente quatre maires, elle en est réduite à s’en remettre aux initiatives d’un ancien repris de justice pour faits de violence et trafic de drogue ( selon les propres dires de l’intéressé !) ,apparemment seul en mesure de mobiliser la population ,“son peuple “ (sic) ,pour ce combat légitime contre la vie chère. On ne saurait mieux démontrer à quel point le fossé s’est creusé entre ces éminents responsables politiques et la masse des citoyens. Pendant qu’ils multipliaient les réunions en congrès, pour discuter doctement du sexe des anges ,les problèmes que doivent affronter journellement leurs compatriotes ne faisaient que s’aggraver.
À l’approche de la rentrée scolaire, vous vous demandez quelle assurance scolaire vous devez souscrire pour vos enfants ? Est-elle obligatoire ? Que garantit-elle en cas d’accident ? toutes les réponses à vos questions.
Wè ! Di wo gadé-mwen
« Apprivoiser la vie »
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Sérgio Santos Mendes, né le 11 février 1941 à Niterói, dans l’État de Rio de Janeiro, et décédé le 6 septembre 2024 à Los Angeles, restera l’une des figures les plus marquantes de la musique brésilienne et internationale. Pianiste, compositeur et arrangeur de génie, Mendes a non seulement contribué à l’exportation de la bossa nova hors des frontières du Brésil, mais il a également su fusionner cette musique aux rythmes latins avec le jazz et la pop, créant un style musical unique qui a traversé les générations.
L’Union des Femmes de Martinique (UFM) est fière d’annoncer le lancement de sa première campagne de communication intitulée « Tu peux pas être mon gars si… », financée par Contrat de Convergence et de Transformation de la CTM. Cette campagne percutante et nécessaire vise à sensibiliser le grand public aux comportements sexistes banalisés qui persistent au sein de notre société. Avec « Tu peux pas être mon gars si… », l’UFM souhaite dénoncer les attitudes sexistes mais aussi encourager chacun et chacune à les reconnaître, à les rejeter, et à contribuer activement à une société plus égalitaire et respectueuse. Cette campagne est un appel à la réflexion sur les comportements que nous acceptons, tolérons, ou perpétuons, souvent inconsciemment.
Voilà un article ci – dessous que je porte à votre connaissance, et qui me donne parfaitement raison sur l’iniquité de la pensée et pour ne pas dire l’absurdité coupable des élus à vouloir instaurer une autonomie en Martinique, Guyane et surtout Guadeloupe. Dans un précédent texte, nous avions écrit que la CTM pour fonctionner normalement avait besoin de 200 millions d’euros supplémentaires dans sa trésorerie. Avec sa menace de procédure judiciaire contre l’État, Serge Letchimy prisonnier d’une logorrhée idéologique s’enfonce dans le déni, et va à coup sûr dans le mur. Nos élus à force de ruer dans les brancards tête baissée et sans aucune visibilité sur l’avenir, et bien le résultat des courses qui nous pend au nez est que l’État français va finir bel et bien par asphyxier totalement financièrement la Martinique. C’est pathétique d’irresponsabilité et d’une cécité coupable de la situation actuelle extrêmement dégradée des finances publiques de la France. En témoignent les dernières prévisions économiques de Bercy qui annoncent un déficit public s’élevant à 6,2 % du PIB en 2024, avec une trajectoire difficilement tenable sans mesures correctives de la dépense publique.
Samedi 7 septembre de 9h à 13h
15e édition du village « À la rencontre de nos associations »