— Par Sarha Fauré —
Le mois d’octobre marque le début d’une campagne essentielle en Martinique, dédiée à la sensibilisation et à la prévention du cancer du sein. Octobre Rose, symbolisé par le ruban rose, mobilise chaque année des milliers de personnes à travers le monde, et la Martinique n’est pas en reste. Avec près de 250 nouveaux cas diagnostiqués chaque année et environ 60 décès, le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes dans l’île. Cette campagne, qui se déroule du 1er au 31 octobre, joue un rôle crucial pour encourager le dépistage et soutenir la recherche.
L’importance du dépistage en Martinique
Le dépistage précoce est essentiel pour augmenter les chances de guérison. En effet, dans 9 cas sur 10, un cancer du sein détecté tôt peut être guéri. C’est pourquoi l’Agence Régionale de Santé (ARS) et les associations locales comme Ma Tété, Les Amazones ou encore Sein’gulière intensifient leurs efforts durant ce mois pour inciter les femmes, particulièrement celles de plus de 50 ans, à se faire dépister tous les deux ans.

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Depuis janvier 2024, Haïti vit une escalade sans précédent de la violence, exacerbée par les activités des gangs criminels. Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 3 600 personnes ont été tuées en seulement quelques mois, illustrant l’ampleur de la crise. Ce pays, déjà marqué par une instabilité politique chronique, fait désormais face à une urgence humanitaire grave, alimentée par des conflits armés et un sous-financement des efforts internationaux.
« Les animaux ne vont pas en enfer, ils y sont déjà »
La problématique de la vie chère est de nature structurelle, et donc ne peut être réglée par des mesures conjoncturelles et limitées dans le temps, telles que la baisse au demeurant illusoire des marges,la péréquation financière, la continuité territoriale trop coûteuse , la baisse de l’octroi de mer et de la TVA contre productive à moyen terme . Ce ne sont là que des cautères sur une jambe de bois !
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S’obstiner à refuser toute hausse d’impôt est démagogique et ne peut aboutir qu’à ruiner notre pays ou à remettre en cause notre modèle social. Contrairement à une idée reçue, celui ou celle qui défendra un effort collectif dans ce domaine pourrait très bien y gagner en popularité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
— Par Hélène Lemoine —
Canicule en Amérique du Nord et certaines parties de l’Asie, inondations au Nigeria et au Brésil, typhon aux Philippines… Les catastrophes climatiques se sont encore multipliées cet été, alors que
La situation financière actuelle de la France rend effectivement difficile la mise en œuvre de mesures coûteuses, pour lutter contre la vie chère comme celles envisagées pour la Martinique et potentiellement applicables pour l’ensemble des territoires d’outre-mer. Plusieurs éléments doivent être pris en compte pour évaluer la marge de manœuvre de l’État français : d’abord L’État français est contraint par les règles budgétaires de l’Union européenne (Pacte de stabilité et de croissance) qui impose une réduction progressive du déficit et de la dette. La Commission européenne devrait surveiller de près le retour à une trajectoire budgétaire plus orthodoxe, ce qui limite la flexibilité budgétaire de la France. Puis Supprimer ou alléger la TVA sur certains produits en Martinique (et potentiellement dans d’autres DOM) pourrait avoir un coût considérable. La TVA est une source majeure de recettes pour l’État. Réduire ces recettes sans compensations budgétaires pourrait aggraver le déficit.
La « Semaine Bleue 2024 » à Schœlcher se déroulera du 1er au 5 octobre sous le thème : « Les voies d’un vieillissement réussi : quel engagement pour entretenir la flamme ? ». Cet événement, orchestré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), met à l’honneur les personnes âgées ainsi que leurs aidants à travers un programme riche et varié.
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Les difficultés de la Martinique ne se résument pas à la question de la vie chère, estime l’écrivain, alors que des protestations secouent l’île. Il dénonce une économie artificielle, orientée vers la France et l’Europe, qui ignore toute opportunité pouvant surgir des Caraïbes ou des Amériques.
En quelques heures seulement, la cristallisation de notre situation coloniale s’est étalée dans des faits et gestes lourds de conséquences pratiques ou de force symbolique.
— Par Jean Samblé —
— Par Sarha Fauré —
Florence Fournet, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), dans une interview accordée à Anaïs Marechal et publiée sur le site
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Après plusieurs semaines de calme sur fond de crise institutionnelle, la machine politico-médiatique vient d’être relancée à fond de train sur les questions de sécurité et de justice.
Le 26 septembre dernier, la communauté ultramarine de France hexagonale a perdu une de ses figures les plus marquantes : René Silo, décédé à 76 ans à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Natif de Trois-Rivières en Guadeloupe, René Silo était bien plus qu’un simple membre actif de la diaspora antillaise. Il représentait un symbole de lutte, de fraternité et de solidarité pour les Ultramarins, ayant laissé une empreinte indélébile dans de nombreux domaines, notamment dans le sport, l’associatif et l’engagement communautaire.
Une vaste escroquerie à la Sécurité sociale a été mise au jour en Guyane et en métropole, impliquant la société AZ DOM, spécialisée dans la fourniture de matériel médical à domicile. L’opération judiciaire, menée par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) et le Groupe interministériel de recherches (GIR), a révélé un préjudice de plus de 4 millions d’euros pour l’Assurance maladie. Le parquet de Fort-de-France a annoncé, le 26 septembre 2024, que plusieurs personnes, dont le dirigeant de la société, son épouse, des employés et des médecins complices, avaient été interpellées.