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Fernando Ortiz le père du concept de « transculturation »
« Eblouissant ». Quel est ce livre « éblouissant » dont parle Charles Dinje, chargé de la Page Livres de l’Amateur de Cigare (mars-avril 2012, 6,50 euros), la bible du cigare ? Un roman inédit, un livre pratique sur le havane, un beau livre sur Cuba ? Non. D’une œuvre majeure du grand anthropologue cubain Fernando Ortiz, parue en 1940 et traduite pour la première fois en français !
Ce livre « éblouissant », s’il n’est pas un livre de plus sur le cigare ou le tabac, étudie de manière magistrale, comme personne ne l’a fait, le tabac (tabaco) à Cuba, en le considérant avec le sucre comme composantes de l’identité cubaine. Il est un livre fondamental pour comprendre le cigare cubain, dit-on chez les aficionados a los habanos. D’où la chronique de Charles Dinje.
Controverse cubaine entre le tabac et le sucre de Fernando Ortiz (La Havane, 1881-1969) est la traduction de Contrapunteo cubano del tabaco y el azucar, paru pour la première fois à Cuba en 1940 et réédité (augmenté) par le Consejo nacional de Cultura en 1963 (La Habana, 540 p, avec une introduction de Bronislaw Malinowski, datée Yale University, julio 1940).



























Un mémoire simple de Vincent Placoly consisterait à le présenter comme suit : enseignant, écrivain, dramaturge, militant politique, membre fondateur du Groupe Révolutionnaire Socialiste (GRS).
