— Par José Alpha —
La souffrance humaine portée à la scène théâtrale ou cinématographique interpelle toujours l’auditoire pour créer cette étrange empathie favorable à l’exploration des souvenirs douloureux dont personne ne peut se défaire.
Que ce soit par la comédie, la tragédie ou l’épopée lyrique, les tourments sociaux constituent pour les dramaturges, les acteurs et les metteurs en scène, la rampe de lancement des processus relationnels entre l’univers scénique et le public. Et comme Racine, Brecht ou Shakespeare qui cherchent délibérément à approfondir l’abîme entre le public et la scène afin de mieux distinguer le réel du réalisme, la pièce de Michel Bouchard, Des yeux de verre, mise en scène en Martinique par Valère Egouy met rigoureusement en abîme les convictions de chacun face à l’inceste.





Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
Que nous soyons tous différents, selon nos origines, nos conceptions politiques, religieuses, idéologiques, nos âges ou nos expériences diverses, quoi de plus normal dans toute société démocratique ? Mais il arrive que les démocraties se perdent, dans des expériences négatives. Cela se produit lorsque nous oublions le sens du bien commun, surtout quand l’Etat et les partis politiques n’ont guère le souci d’un sens plus élevé de la politique. C’est ce qui s’est produit avec la tragédie de la chlordécone. Des intérêts particuliers ont prévalu sur le bien public. Il appartient donc aux différentes composantes de la société civile de se révolter et de réaffirmer le sens du bien public c’est-à-dire de l’intérêt général. Telle la tache de l’heure, celle qui nous dicte de manifester le premier juin contre la reprise de l’épandage aérien. Et nous devons le faire pour plusieurs raisons :














