— Par AFP —
Un vent de révolte souffle sur le quartier parisien de Château d’Eau, sorte de Mecque des salons de beauté pour femmes noires, où les salariées, souvent sans-papiers, commencent à protester contre leurs employeurs, peu regardants sur les règles du Droit.
«Madame, une manucure? des tresses, des mèches?» Le conflit social n’a pas encore débordé sur les trottoirs, où les rabatteurs continuent d’alpaguer les passantes pour les attirer chez «Afro King», «Suprême White» ou encore «Dallas Afro Beauté».
Depuis une quinzaine d’années, le boulevard de Strasbourg et les rues adjacentes se sont spécialisés dans la beauté pour femmes noires, comblant le vide laissé par la fermeture des activités de fourrure et en s’appuyant sur une tradition ancienne de perruquerie
Environ 150 salons se partagent une clientèle venue de toute l’Ile-de-France grâce à la proximité des gares du Nord et de l’Est Y règne une spécialisation des tâches: des Africaines coiffent, des Chinoises font les ongles et les sourcils.
«Beaucoup de boutiques ne respectent pas les règles», souligne le maire PS de l’arrondissement (10e) Rémi Féraud, en évoquant des nuisances sur la voie publique, du travail au noir, l’embauche de sans-papiers et une «exploitation des salariés».

Sur les réseaux sociaux, l’actrice et scénariste des Gazelles a publié un long texte dans lequel elle s’adresse au Président de la République.
Pour de nombreux sociologues, le désir de mobilité et d’ascension sociale tiendrait aujourd’hui lieu d’« ontologie de l’homme moderne », certains suggérant même que le projet d’ascension sociale se serait imposé comme une alternative à la lutte des classes. Jules Naudet a étudié les parcours de près de 160 personnes dans trois pays très différents : l’Inde, les États-Unis et la France et cette comparaison fait clairement ressortir les particularités propres à chacune des sociétés à cet égard. Il a observé dans les récits de vie de ces nouvelles élites et les « identités narratives » qui s’y déploient, la manière dont celles-ci cherchent à réduire la tension qui existe entre leur milieu d’origine et leur milieu d’arrivée et comment elles parviennent avec plus ou moins de bonheur à s’intégrer sans pour autant renier ou « trahir » leurs origines Les trois pays étudiés offrent de ce point de vue des modèles presque opposés : l’Inde, avec son système de castes, même atténué aujourd’hui, apparaît comme l’archétype de la société fermée où les statuts sociaux sont assignés bien qu’une certaine mobilité sociale y reste possible.

L’Union des Femmes de Martinique fête cette année ces 70 ans.
En empruntant des chemins buissonniers, là où la pensée se tord, est soumise à des forces qui l’obligent à de nouveaux parcours, à rompre avec la ligne droite. Les courbes libres et sensuelles, semblent séduire l’artiste. Ces arabesques ; il les retrouve dans les montagnes de son pays, les vagues de la mer, les nuages dans le ciel. L’univers entier est fait de courbes. Claude Henry est là pour prolonger ces flexuosités qu’il a si bien dessinées.
Martine Baker, présidente de l’association Odis’7, Espace art contemporain, invite Maïté Marque et Stop pour une exposition qui se décline en une panoplie d’œuvres raffinées, dans un décor professionnel mais sans prétention, intimiste distingué, assurément convivial.
Habitation Clément. Jusqu’au 22 juin 2014

Depuis « J’ai tué ma mère », « Amours imaginaires, « Laurence anyways » Xavier Dolan confirme à chaque film qu’il est en train de construire une œuvre cinématographique magistrale. A 25 ans, le jeune prodige québecois livre avec « Tom à la ferme » un thriller sado-maso d’une facture hitchcockienne à couper le souffle.
Ch.2 « Les amants de Dougouké »,
[Royal Deluxe à Nantes le 7 juin 2014. AFP]
La compagnie Royal de Luxe poursuit sa saga des géants ; avec sa nouvelle création, « Le mur de Planck », c’est l’arrivée de la grand-mère qui a fait l’événement à Nantes du 6 au 9 juin. Grandiose.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, nous sommes des artistes, interprètes et techniciens. Nous sommes affiliés au régime particulier de l’assurance chômage des intermittents du spectacle, c’est-àdire qu’il nous est possible, selon un certain nombre d’heures travaillées dans l’année, de percevoir une indemnité de chômage. C’est le droit de tout salarié. Il s’agit d’un régime spécifique, mais non d’un régime de « privilégiés ».
Par l’Association féministe Culture & Égalité
Jean François COPE, l’arroseur arrosé ! Démissionné par ses amis politiques de la présidence de l’UMP, l’ambitieux et arrogant personnage a récemment réclamé la démission de Christiane TAUBIRA. Elle est toujours en place et COPE voit-du moins pour l’instant – s’éloigner ses rêves les plus ambitieux (on parlait alors même de la présidence de la république !). A vrai dire il ne faisait que s’aligner sur Marine LE PEN. Celle-ci reprochait à la ministre de la justice de n’avoir pas chanté « la Marseillaise » à l’occasion de la commémoration des abolitions de l’esclavage. L’argument est éculé : il a naguère été avancé par Jean-Marie LE PEN qui considérait qu’il y avait trop de noirs et de beurs dans l’équipe de France de foot-ball. Sans surprise il a été repris par sa fille qui dans ce domaine ne se soucie pas de « dédiabolisation ».


« Quelques mots écrits pour dire psy »
« Quelques mots écrits pour dire psy »
Confidence brutale du plaisir et de la frustration. Grand cirque de la passion, cabaret du sexe, manège du désir, Sous ma peau explore le fantasme et la réalité amoureuse dans tous ses états. L’Amour… Faire l’amour… et les autres, comment font-ils ? Que se cache t-il dans ma tête et dans mon ventre, d’inavoué, de trouble, de sulfureux ? Suis-je normale ? Charlotte ne sait pas, Charlotte ne sait plus. Mais qui, sait ?