— Par Caroline Constant —
« L’Autre Pilule, un combat pour les femmes« , (Voir en Replay sur Arte). Le film de Simone Halberstadt-Harari revient sur l’histoire tourmentée de la pilule RU-486,
un traitement inventé en 1982 qui continue à provoquer des passions.
Un million de Chinoises la prennent chaque année et la moitié des avortements en France sont pratiqués grâce à elle, la petite pilule magique inventée par le professeur Étienne-Émile Baulieu en 1982, le RU-486. La productrice Simone Halberstadt-Harari a revêtu, le temps d’un documentaire, la casquette d’auteur. Pour un film qui lui tenait très à cœur depuis longtemps, et qu’elle a d’ailleurs eu du mal à imposer : le récit, de 1982 à aujourd’hui, des péripéties qui ont prévalu au développement de cette molécule, à sa mise sur le marché et aux débats passionnés qu’elle a suscités depuis sa création, en France comme ailleurs dans le monde. La productrice s’est concentrée sur trois pays, où le RU-486 a créé débats et polémiques : la France, l’Allemagne et les États-Unis.
La violence des commandos anti-IVG


Le Conseil constitutionnel avait jugé en juin 1999 la charte européenne contraire au principe que « la langue de la République est le français ».
Le monde politique de Nouvelle-Calédonie a salué jeudi la mémoire de Nidoish Naisseline, pionnier de la revendication identitaire kanak, décédé la veille à Nouméa d’un cancer, à l’âge de 69 ans.
Cinq ans après le séisme qui a dévasté l’île, provoquant la mort de dizaines de milliers d’Haïtiens et laissant des centaines de milliers de personnes sans soin ni abri, le « Guardian » évoque 60.000 Haïtiens qui vivent encore dans des tentes. Les sites ProPublica et NPR révèlent les responsabilités et défaillances de la Croix-Rouge américaine sur le terrain.
KOLETETKOLEZEPOL
Foucault avec Marx, de Jacques Bidet. Éditions La Fabrique, 240 pages, 13 euros. Grâce à une analyse rigoureuse des contradictions potentielles entre les deux philosophes Marx et Foucault, Jacques Bidet livre
un ouvrage essentiel pour une philosophie politique permettant de penser le dépassement du capitalisme.
De passage à Paris, l’Égyptien Alaa El Aswany et l’Algérien
Kamel Daoud se sont prêtés au jeu du dialogue entre deux écrivains aux premières loges des bouleversements qui refaçonnent, depuis 2011, le Maghreb et le Machreq. Paroles de liberté en toute liberté.
Pour sa cinquième pièce, Martial Courcier a choisi le thème des conflits familiaux. Entre ses deux filles, son gendre et son petit-fils, les excès d’une mère possessive provoquent un grand déballage aux conséquences inattendues.
Rencontre avec Boniface Mongo-Mboussa, biographe du poète congolais, grande voix de l’Afrique et ancien compagnon de Lumumba,
qui a contribué à la publication du deuxième tome de ses œuvres complètes.
C’est en visitant un petit cimetière de la campagne française que m’est venue l’idée de construire une « polyphonie de l’au-delà » en redonnant la parole aux centaines de défunts enterrés depuis un siècle à Moret-sur-Raguse, village symbolique inventé de toutes pièces…
Pour la presse qui offre régulièrement une couverture au Festival du Cinéma Français, la rencontre avec la délégation de cinéastes français présente à La Havane avait un attrait particulier cette année : parmi ses membres se trouvait Costa-Gavras, une légende de la cinématographie contemporaine.
Les voisins n’en pouvaient plus. «On pouvait l’entendre faire l’amour depuis le milieu de la rue. C’était ridicule», a témoigné James Howkins, 33 ans, habitant de l’immeuble d’en face. «On pouvait entendre toute une série de bruits bizarres pendant l’acte sexuel. Elle n’avait pas l’air d’avoir honte. Elle gémissait constamment comme dans cette scène du film
La conférence de l’association touristique sportive et culturelle des administrations financières sur les aspects juridiques et la responsabilité publique dans l’utilisation de la chlorordécone aux Antilles se tient ce mardi à la Mutualité à Fort-de-France, de 18h30 à 21 heures. Tél : 0696.29.14.17.
Ci-après, quelques extraits de mon livre « A l’écoute de la Martinique » qui, sans vouloir ni cautionner ni exonérer, peuvent apporter des pistes d’explications aux comportements délictueux de certains jeunes adultes à l’encontre des gendarmes, de la police et même des pompiers, corps de métiers à leurs yeux disqualifiés (« bavures policières », »justice considérée comme injuste ») qui représentent confusément pour eux un Etat, des lois, un ordre, un système (responsables de l’esclavage, du colonialisme, de la gestion néo-coloniale, des « magouilles », du « deux poids deux mesures » et du « filon »-copinage selon eux institutionnalisés, de la « crise »et de leur précarité) qu’ils récusent et contre lesquels ils se rebellent de façon certes maladroite car n’ont à leur disposition ni éducation, ni instruction, ni formation politique, ni projet collectif mobilisateur leur laissant entrevoir une amélioration de leur situation.
Une somme romanesque à l’échelle d’un continent
Le ministère de la Culture et de la Communication invite petits et grands, les 5, 6 et 7 juin 2015, à profiter de nombreuses animations proposées dans près de 2 300 jardins publics et privés, historiques et contemporains, partout en France dont
Le Canadien d’origine haïtienne Dany Laferrière a rejoint l’Académie Française jeudi 28 mai. C’est une consécration pour l’écrivain de 62 ans mais aussi pour tout le peuple haïtien. Jean-robert Léonidas, lui aussi écrivain et haïtien, nous explique pourquoi cela représente la montée en puissance de son pays.
Qu’est-ce que l’ambivalence ? Qu’est-ce qu’une mère ? Être mère consiste en partie à dissocier les registres du sexuel et du maternel à l’endroit de l’enfant. L’ambivalence maternelle n’est pas un accident de la relation de la mère à l’enfant mais une nécessité structurante dont le manque induit lui-même une pathologie. La démarche clinique ne vise donc pas à « supprimer » l’ambivalence mais à en permettre une certaine reconnaissance, élaboration qui ferait qu’elle s’exerce de façon structurante pour la mère et l’enfant. L’ambivalence s’avérera « négative » ou « positive », ou encore la haine sera destructrice et mortifère, ou vitale et structurante. Cette haine, l’auteur en suppose l’origine du côté de la mère et non du côté de l’enfant. À partir de là, se pose la question de savoir ce qui se noue psychiquement dans la relation d’une mère à son enfant et qui verra cette haine originaire se résoudre soit en haine vitale, c’est-à-dire se symboliser en amour maternel, soit en haine pathologique, c’est-à-dire évoluer dans le registre de l’abandon ou de l’infanticide comme des faits divers tragiques nous le rappellent régulièrement.
Ce titre est loin d’être défaitiste . Il est tout bonnement alarmant et annonce une fiction.
— Par Anne-Sophie van Doren, Laboratoire PCPP, EA 4056, Université Paris Descartes, Paris V et Marc Olivier Bitker, service d’Urologie, groupe hospitalier Pitié Salpetrière – Charles Foix. APHP. UPMC Paris VI. Paris —