Séance supplémentaire le Dimanche 18 Octobre – 14h Salle Aimé Césaire du Tropiques-Atrium
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
L’intrigue de la pièce s’enracine dans un autre feuilleton la guerre qui passe et d’antiques orgueils et théories politico-religieuses. Créon, roi de Thèbes décrète que Polynice qu’il considère comme traitre contrairement à Etéocle ne recevra pas de sépulture. Antigone leur sœur brave l’interdiction royale en tentant d’ensevelir son frère et encourt la mort.
Quoi de plus moderne ou à tout le moins intemporel que le mythe d’Antigone ? Au delà de la trame assez simple résumée en trois lignes des détails historiques attachés à l’époque et au lieu (Grèce, période hellénistique) et du contexte plus religieux d’alors. Le message de large portée reste universel quelque soit l’auditeur et aisément transposable à plus forte raison ici en Martinique et maintenant, en 2015. Tout ceci participe de l’enrichissement de la pièce parce que modernité et tradition se côtoient heureusement par l’apport délicieusement subjectif du parlér typiquement créole de Georges Mauvois à la langue de Molière.

Femme Créole, spectacle vivant au
Angus Deaton, le «Nobel» d’économie a démontré en 2010 que l’argent fait le bonheur… jusqu’à 75.000 dollars par foyer et par an.
La récréation d’Antigone de Sophocle par Aurélie Dalmat (Théâtre Tam) qui a associé au projet, la plume du Théâtre en langue créole de G.E. Mauvois, raconte avec les dispositifs du Théâtre antique grec fidèlement reconstitués, les conséquences néfastes de l’exercice d’un pouvoir absolu incarné par le Roi Créon.
Sony Labou Tansi, Encre, sueur, salive et sang, avant-propos de Kossi Efoui, édition établie par Greta Rodriguez-Antoniotti, septembre 2015.
Au milieu de cette nouvelle campagne d’Octobre Rose où l’on souligne la responsabilité des femmes dans les soins à prendre de leur santé par le dépistage du cancer du sein, nous devons, aux Antilles et particulièrement en Martinique, demander des comptes aux autorités.
C’était une « scolaire ». une représentation pour un public de collégiens et lycéens. Une de ces représentations que parfois les comédiens redoutent. Nombre d’entre eux se souviennent avec douleur de pièces interrompues par le chahut de la salle. Public intransigeant à qui « on ne la fait pas », du genre « ça passe ou ça casse ». Public généreux et spontané dans ses appréciations, ses interrogations, son questionnement comme en témoigne le dialogue qui s’installe à la fin de chaque représentation entre le plateau et la salle. Ce jour là ils étaient conquis. Les autres fois aussi parait-il. On veut bien le croire. Du grand spectacle. Du spectacle en grand. En grandes dimensions. Les plateaux de la salle A. Césaire et de la salle F. Fanon de « Tropiques-Atrium » étaient pour la première fois dans l’histoire de la bâtisse réunis et la scène offrait une profondeur de champ inédite. Les chœurs innombrables en toges installés avant l’ouverture sur les balcons latéraux contribuaient à cette impression d’un public cerné par la tragédie avant même que la narration en soit faite puisque la révolte contre la tyrannie est le devoir de tout un chacun à toute époque et en tout lieu.
Le Prix Nobel d’économie a été attribué à l’Ecossais Angus Deaton pour ses travaux sur l’origine des inégalités, la consommation, la pauvreté et le bien-être.
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
Les salariés d’Air France qui ont arraché la chemise de deux cadres dirigeants ont dévoilé bien plus que leurs torses. Ils ont ce faisant contribué à mettre en lumière la tragédie des plans sociaux qui s’imposent aux salariés. Ils ont aussi divulgué la mascarade du « dialogue social » entre « partenaires sociaux ». Quelques semaines après le vote de la loi Rebsamen sur le dialogue social et les annonces du rapport Combrexelle qui va donner lieu à une nouvelle loi début 2016, le conflit à Air France tombe bien mal pour le gouvernement.

Texte, MES et jeu : Angelica Liddell
Il convient de situer le marché de la consommation des biens culturels, artistiques et les loisirs de manière plus général comme facteur d’activation, de cohésion sociale, d’un nouveau comportement sociale et civique propice à un apaisement et à un développement complet et efficace.
du 1er au 31 octobre 2015 tropiques-atrium salle la veranda 1ère étage
L’historienne Anne-Marie Sohn a décrypté 200 ans de construction de l’identité masculine dans le livre La Fabrique des garçons. Entretien.
— Par Catherine David —
Vendredi 16 octobre
Vendredi 2 octobre, les services des musées régionaux et départementaux se sont réunis à la Pagerie afin de croiser et valoriser les domaines d’expertise et ainsi préparer au mieux le regroupement des 7 musées de Martinique. Cette mutualisation des compétences permettra notamment d’élargir l’offre en la matière avec un seul et même but : continuer à conserver, préserver et valoriser notre patrimoine culturel.
— Par Janine Bailly-Chéneau —
— Par Roland Sabra —
Intervention de Stéphan Martens, ancien recteur de l’académie de la Guadeloupe, à l’occasion de la présentation de son livre Mémoire et oubli (Presses Universitaires du Septentrion, 2015)
A 20 ans, ces jumelles françaises, de mère vénézuélienne et de père cubain, livrent Ibeyi un premier album syncrétique et habité. Rencontre à Paris
— Par Jean-Paul Vormus —