Le prix a été attribué à « Cap Canaille » par un jury de policiers, de magistrats, d’avocats et de journalistes qui récompensent un polar.
Christophe Gavat, écrivain et commissaire divisionnaire en poste en Guadeloupe, a remporté mardi 3 octobre le prix du Quai des Orfèvres pour son roman Cap Canaille (Fayard), ont annoncé le préfet de police de Paris et les éditions Fayard. En raison du confinement sur toute la France, le prix, traditionnellement proclamé à la direction régionale de la Police judiciaire à Paris, n’a pas pu l’être cette année.
Faux règlement de comptes
Né en 1966, Christophe Gavat a une longue expérience dans la police et l’enquête criminelle. Il avait raconté dans 96 heures, un commissaire en garde à vue (Editions Michalon) son interpellation dans le cadre de l’affaire Neyret, du nom de son collègue lyonnais condamné pour association de malfaiteurs et corruption. Christophe Gavat, pour sa part, avait finalement été relaxé.
Cap Canaille détaille l’enquête d’un ancien du 36 Quai des Orfèvres, en poste à Marseille, sur un assassinat qui ressemble à un règlement de comptes entre trafiquants de drogue, mais qui se révélera autre chose.

A l’appel du LYANNAJ POU DEPOLYE MATINIK, une trentaine d’organisations, d’associations, de syndicats, partis, organisations paysanne, de femmes, écologistes, de personnels de santé, de citoyens, de citoyennes…appellent à un rassemblement le samedi 07 novembre 2020 à 15h00 sur la Savane de Fort de France .
L’Assemblée nationale a adopté jeudi le budget du ministère des Outre-mer pour 2021, qui s’élève à quelque 2,43 milliards d’euros, en augmentation «sensible» de 2,5% à 2,43 milliards par rapport à 2020, selon le gouvernement.
Si elle était incontestablement justifiée dans la première phase de la pandémie de la Covid 19 du fait de l’impréparation du pays face à la brutalité du phénomène, la décision de ce nouveau confinement national étendu à la Martinique provoque une incompréhension largement partagée dans la population.
Monsieur le Premier ministre, Interrogé sur TF1, vous avez tenu des propos au sujet de la colonisation qui raisonnent comme un aveu : celui d’une France, qui au-delà de la reconnaissance symbolique du crime contre l’humanité que constitue l’esclavage, affiche le déni de repentance, pour ne jamais répondre au besoin vital de reconnaissance et de réparation des millions de victimes de la colonisation.
Le SNUEP-FSU Martinique, lors de la réunion d’hier sur la rentrée de la Toussaint, a très clairement mis en garde l’autorité rectorale.
Pour sa quatrième édition du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique Les Révoltés du Monde vous propose une sélection inédite de onze films en compétition pour les prix « professionnel », « public » et « jeunes » et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Isabelle Stoffel
Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss
Avec Hubert Sauper
Étudier une commémoration, c’est aborder deux séries de questions relatives tant au sens et aux fonctions du phénomène qu’à la mémoire — ou à l’amnésie — collectives qu’elle sous-tend bien souvent, malgré son objectif de remémoration. Par-delà les discours, les symboles, les signes, les différents types de fêtes et manifestations auxquels donne lieu la commémoration, l’analyse fait intervenir le problème d’une certaine conscience commémorative, de la place de l’histoire dans la société qui veut ainsi se souvenir. De même se pose un ensemble de questions relatives à l’actualisation de l’événement ainsi rappelé, des fonctions que les organisateurs de la commémoration lui attribuent de manière souvent non explicite, au-delà d’hommages presqu’inévitablement simplificateurs. Autant de thèmes de réflexion qui s’imposent à l’historien. Autant de questions qui, dans le cas de la commémoration du centenaire de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1948, prennent une dimension et une signification particulières. Là où le mythe politique, là où l’amnésie collective prédominent, là où, dès 1848 on prôna, de tous les horizons politiques, I’ «oubli du passé »1, la commémoration de l’abolition de l’esclavage prit dès la fin du XIXe siècle des accents particuliers.
Se réfugier dans une colère intransigeante, comme le fait le néoféminisme, ne sert pas à faire avancer la cause des femmes, estime la romancière Belinda Cannone.
Angélina joli bato est un chant politique dédié à Victor Schœlcher. Chaque Île des Antilles françaises a sa version.
Alors que la question de la mémoire est sur toutes les lèvres en Martinique et que la crise identitaire s’accentue, il nous a semblé important de nous interroger dans cet article sur ce que pourrait être la réponse politique ou policière de l’État français face aux tensions identitaires et raciales qui se font jour aux Antilles /Guyane.
Déboulonner les statues des figures de la colonisation, débaptiser les rues, les écoles et les places qui portent leur nom, ce phénomène relancé dans le sillage de la mort de George Floyd aux États-Unis et du mouvement « black lives matter » touche aussi les anciennes puissances coloniales européennes. Si les gestes se ressemblent, la question coloniale ne se pose pas, pour autant, de la même manière dans chacun de ces pays. En France comme au Royaume-Uni, l’indignation a prévalu face à ces mouvements de colère. Mais pas pour les mêmes raisons.

Avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Yvonne Furneaux
Qu’on préfère la galette à la frangipane ou la couronne briochée aux fruits confits, janvier est le mois de la galette des rois. Mais quels symboles se cachent derrière ? D’où vient cette tradition ? Et quid de la fève ? Nadine Cretin, historienne des fêtes spécialisée en anthropologie religieuse (et auteure de nombreux livres), nous aide à découvrir ce qui se cache derrière la pâtisserie.
Par Mats Grorud, Trygve Allister Diesen
En partenariat avec la Société des Amis des Archives, les Archives départementales ont le plaisir de vous convier à leur prochaine conférence :
Organisé par FIRST CARAÏBES
Au détour d’une route bordée de végétation luxuriante, s’élève majestueusement l’habitation Saint-Étienne inscrite en 2006 à l’ISMH. Traversée par la rivière Lézarde, entre Saint-Joseph et le Gros Morne, elle s’inscrit dans un paysage typique du nord de l’île. L’Habitation fut édifiée sur les terres de La Maugée, une ancienne sucrerie, qui s’étendait au début du XIXème siècle sur plus de 400 hectares. La maison de maitre domine la distillerie et les anciennes cases de travailleurs. Visite des jardins, riches d’une collection de 180 espèces d’essences et d’arbres rares du monde entier, qui se sont vus décerner en 2015 le label « Jardin remarquable ». Découverte de la chaine d’embouteillage des rhums HSE et de la salle « Les Foudres HSE », lieu d’expositions et de dégustation de sa gamme.
Rachetée, il y a peu de temps par un groupe guadeloupéen (groupe Manioukani), l’Habitation Fond Rousseau, à Schoelcher, est en pleine restructuration. Située sur la commune de Schoelcher, l’Habitation se trouve en contrebas du quartier de Terreville, au lieu-dit Case-Navire (derrière la piscine municipale). Elle est au bord de la rivière qui porte le même nom.