L’Ensemble vocal aKapela a été créé en 2018 en Martinique. Il regroupe une dizaine de chanteurs amateurs. Nos membres sont issus de tous horizons, personnels comme professionnels, de tous âges et de tous niveaux musical. Ce qui nous réunit : c’est le plaisir de fondre nos voix dans des polyphonies a cappella.
Une devise s’est naturellement imposée à nous : unis dans la diversité
Notre répertoire regroupe :
- Des chants de la Renaissance
- Des polyphonies de l’arc caribéen
- Des airs du Monde
Nous avons aussi construit un répertoire de chants de Noël avec ces trois types de polyphonies.
Nous nous produisons sur les périodes de décembre pour les concerts de Noël et juin pour notre deuxième répertoire.
Depuis janvier 2024, aKapela est dirigé par David JEAN-BART, professeur certifié d’éducation musicale et de chant choral, formé en musicologie à l’Université Paris 8 et au Conservatoire Maurice Ravel. Egalement musicien, chanteur et arrangeur, il a précédemment dirigé plusieurs formations, dont le Chœur académique de Martinique, le Jeune Chœur de Martinique en collaboration avec Carib’Opera, et le groupe vocal X-FIVE. Il assure actuellement également la direction de la chorale Carib’Ensemble.

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Dans le cadre d’un ambitieux projet solidaire d’utilité publique, un nouveau programme voit le jour en Martinique : le projet Phenix, un dispositif d’accompagnement gratuit, dédié aux femmes ayant été victimes de violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles ou économiques.
— Par Jean-Marie Nol —
En février 2025, à l’occasion de sa visite au Service géologique national (BRGM), le ministre de l’industrie et de l’énergie Marc Ferracci a officiellement lancé un nouvel
Pourquoi la Guadeloupe doit dorénavant miser sur le tourisme de santé et de bien-être ?
Yvan Labéjof, comédien, chanteur et metteur en scène antillais français, est décédé à l’âge de 87 ans, laissant un héritage théâtral et culturel profond. Né à Paris le 21 janvier 1938, il a grandi en Sologne avant de rejoindre Paris à 14 ans, où il a découvert la scène artistique et les luttes sociales de l’après-guerre. Sa carrière débute dans les cabarets parisiens aux côtés de figures telles que Pierre Perret, Jean Ferrat et Barbara, avant de s’orienter vers le théâtre engagé.
Entretien de Rodolf Etienne avec « Bambouman », artiste, musicien, sculpteur de sons et de liens cosmiques
Le 25 mai 2020, les derniers mots de George Floyd – « I can’t breathe » – ont traversé les écrans du monde entier, gravant dans la mémoire collective l’image d’un homme noir mourant sous le genou d’un policier blanc à Minneapolis. Ce moment a déclenché une mobilisation d’une ampleur historique : des millions d’Américains, toutes origines confondues, sont descendus dans les rues, donnant un nouveau souffle au mouvement Black Lives Matter.
Mohamed Lakhdar-Hamina, cinéaste algérien de renom, s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 23 mai 2025, à Alger, jour même où le Festival de Cannes célébrant les 50 ans de sa Palme d’or pour Chronique des années de braise, projeté dans sa version restaurée. Ce film, fresque monumentale sur la guerre d’Algérie, reste à ce jour l’unique œuvre africaine à avoir remporté la prestigieuse distinction. Lakhdar-Hamina, un homme du combat et de la création, laisse derrière lui une œuvre marquante, fidèle à son engagement pour la dignité de son peuple et la mémoire de son pays.
Le cinéma perd une figure marquante. Marcel Ophüls, réalisateur oscarisé et pionnier du documentaire historique, est décédé le 24 mai 2025, à l’âge de 97 ans, dans sa maison du sud-ouest de la France, où il vivait depuis plusieurs années. Fils du cinéaste Max Ophüls, il s’était fait un nom au-delà des frontières grâce à sa capacité unique à interroger l’Histoire, à déconstruire les mythes et à nous confronter à la mémoire du XXe siècle.
On ne sait lequel des Trois mousquetaires de la ville de Fort-de-France avait trouvé l’appellation Rond-Point du Vietnam héroïque. Très certainement le meilleur d’entre eux, à moins que ce ne fut une géniale trouvaille collégiale. Laquelle en avait interloqué plus d’un du côté des bâtisseurs. Dès l’instant que la municipalité avait pris une position peu douteuse sur la guerre du Vietnam, la dénomination était pleine de sens politique. En 1972, en plein affrontement, l’heure était encore à l’héroïsme et non au résultat. De sorte que le timing convenait parfaitement. Trois années plus tard, il aurait été possible de l’appeler Rond-Point de la victoire du Vietnam.
Quand l’identité antillaise vacille : la créolité devient un mirage , et le métissage culturel inopportun de sens !
Il faut recommencer Fanon au point exact où l’on a tendance à l’arrêter. Son œuvre ne s’arrête pas à l’effondrement colonialiste, avec quelques lumières sur l’ère des indépendances et du post-colonialisme. C’est justement à partir de ces frontières-là que sa pensée s’ouvre, et qu’elle nous offre, sinon le seul Fanon qui vaille, mais le plus riche de tous : celui qui est en devenir.
La protection du peuple palestinien est devenue une urgence absolue. À Gaza, après quelques semaines de suspension, les massacres de masse ont repris, accompagnés d’un siège total et d’une famine généralisée ainsi que des déplacements forcés de populations ; au moins 53 000 Palestinien·es ont été tué·es suite aux opérations militaires israéliennes ; la bande de Gaza est dévastée et devenue inhabitable. En Cisjordanie – y compris Jérusalem-Est – en dix-neuf mois, plus de 1 500 attaques de l’armée et des colons ont fait près de 962 morts et plus de 7 030 blessé·es palestinien·es ; plus de 40 000 Palestinien·es y ont été déplacé·es de force.
Le verdict du jury, présidé par Juliette Binoche, a résonné comme un geste fort, presque nécessaire : la Palme d’or a été remise à Jafar Panahi pour
— Par Emmanuelle Le Nagard, Gisele de Campos Ribeiro, Valérie Guillard. (*)
J’ai vu des images, photos et vidéos, d’une célébration du 22 mai en Martinique, sur le site dit du « cimetière des esclaves » de Fonds Saint Jacques. Le mot cimetière me dérangeait encore, parce qu’un cimetière est un lieu où l’on enterre ses morts, ses défunts après un rituel-veillée, une cérémonie et un enterrement. Un lieu où l’on met le corps, ko-a, dans un caveau ou dans la terre après l’avoir retournée, préparée. Et non un trou, une excavation où on lâche des morts sans être préparés pour un voyage aux pays des sans chapeaux.
Le 23 mai est l’une des deux dates nationales françaises consacrées à la mémoire de la traite négrière et de l’esclavage colonial. Cette journée rend hommage aux millions de femmes, d’hommes et d’enfants arrachés à l’Afrique, déportés et réduits en esclavage pendant plus de deux siècles dans les colonies françaises. Reconnu comme
— Comuniqué d’Intercommunalité de France —
— Par Jean-Marie Nol —