Jeudi 16 mars – 19h30 Salle Frantz Fanon
Danse
Chorégraphe: Fouad Boussouf
Interprètes (sous réserve) : Sami Blond, Mathieu Bord, Elie Tremblay, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, Maëlo Hernandez
Costumes et scénographie : Camille Vallat
Son, arrangements: Roman Bestion, Fouad Boussouf, Marion Castor
Régie générale, lumière : Lucas Baccini
La puissance d’un souffle irrépressible – musical, chorégraphique – emporte vers des sommets, la pièce Näss (Les gens), de Fouad Boussouf.
Le chorégraphe se souvient de l’aura exceptionnelle du groupe musical Nass el Ghiwane, dans le Maroc des années 70. Puisant aux sons traditionnels, ce groupe résonnait aussi avec la contestation populaire. N’y a-t-il pas une analogie avec le rôle occupé par le hip-hop des origines ? Sur scène, sept danseurs masculins le disputent dans la maitrise impressionnante d’une palette de technique diverses, chacun farouchement engagé dans sa singularité́. Le chorégraphe a patiemment inspiré et orchestré une composition de groupe qui tient toujours en haleine.
Reprise de production : Le Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf
Production : Compagnie Massala
Coproduction : Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur-Seine / Le Prisme – Élancourt / Institut du Monde Arabe – Tourcoing / Fontenay-en- Scènes – Fontenay-sous-Bois
Soutiens financiers : ADAMI / Conseil départemental du Val- de-Marne / Région Ile-de-France / Ville de Vitry- sur-Seine / SPEDIDAM / Institut Français of Morocco
Soutiens / prêts de studio La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le POC d’Alfortville / Centre National de la Danse / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Cirque Shems’y – Salé, Maroc / Royal Air Maroc Théâtre des Bergeries – Noisy-le- Sec / La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Institut Français de Marrakech
Le Phare – CCN du Havre Normandie est subventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Normandie, la Région Normandie, la Ville du Havre et le Département de la Seine-Maritime
Fouad Boussouf est artiste associé à la Maison de la musique de Nanterre, scène conventionnée d’intérêt national

Le projet de la CTM pour « enrayer » le déclin démographique de la Martinique a, je l’accorde volontiers, le mérite d’exister. Et ce grâce, il faut le dire, aux subsides du gouvernement que quelques-uns accusent avec mauvaise foi de faire peu de cas du sujet. Paris gère et n’a jamais cessé de le faire; certes à bas bruit et selon ses intérêts et ses priorités. Depuis des décennies il mène une politique migratoire dont chaque Préfet a la charge dans le territoire qu’il administre. Ainsi 50 à 70 étrangers, en très grande majorité d’origine haïtienne, saint-lucienne et dominicaine, obtiennent chaque année en Martinique la nationalité française et bon nombre bénéficie d’une carte de séjour(1). Aucun politique local ne s’y est intéressé jusqu’ici : tous, tout parti confondu, ont laissé l’entière responsabilité de la politique migratoire dans notre île à ceux qui dit-on nous néo-colonisent. Soit-dit entre parenthèse, pour ceux qui sont hostiles aux étrangers, que la Martinique est la région française où le taux d’immigration est le plus faible, environ 2% contre 12,7% en France, 14,8% en Espagne et 18,1% en Allemagne (chiffres Insee 2020).
— Par Gérald Rossi —
Opéra/Musique 
Frantz Fanon (1925-1961), psychiatre d’origine martiniquaise, bâtit en quelques livres une œuvre révolutionnaire dans laquelle il s’applique à décrire le système colonial et ses conséquences inévitables : le racisme et l’aliénation qu’il engendre. Mais il va aussi s’engager très concrètement, en Algérie. Rejetant toute forme d’obscurantisme, il entend défendre une Afrique libre, socialiste, démocratique et laïque. Son ambition ? Ni plus ni moins que forger un nouvel humanisme, assumant les traditions locales comme la boussole universaliste, récusant tout impérialisme et permettant à tous de s’épanouir librement.
Dix-neuf films pour un seul Ours d’or : le jury de la 73e Berlinale, présidé par la star américaine Kristen Stewart, a dévoilé ce samedi soir son palmarès. C’est le documentariste français Nicolas Philibert qui a séduit les jurés avec son documentaire
Par Nicolas Philibert
Tropiques Atrium Scène nationale vous invite à ce nouveau rendez-vous des arts en mars.
À la fois, danseuse, chanteuse, tambouyé, Stella Gonis voue sa vie au bèlè. En quelques années, elle en est devenue une référence. Sa voix puissante alliée à une forte présence scénique font d’elle l’une de ses plus dignes représentantes. Joueuse de tambour, chanteuse, danseuse, Stella Gonis est une femme bèlè. Elle fait voyager ce rythme typiquement martiniquais dans le monde avec succès.
— Par Michel Pennetier —
Qu’est-ce que l’indice des prix à la consommation (IPC) ? À quoi correspond t-il exactement ? Quelle est son utilité ? 
Par Steven Spielberg, Tony Kushner
Dans ce nouveau numéro de WE DEMAIN,
Contenu
C’est l’appel lancé par l’intersyndicale en Martinique avec ses dix centrales que sont la CDMT, la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC, la CGTM, la CGTM-FSM, la CSTM, FO, la FSU et L’UNSA.
Le sujet suscite de nombreux débats, à l’heure où l’hôpital public manque cruellement de personnel. Faut-il maintenir l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants ? La Haute autorité de santé (HAS), dont les avis sont normalement suivi par le gouvernement, a ouvert la voie à la fin de cet impératif, lundi 20 février, réservant toutefois son avis définitif pour fin mars.
Le long-métrage « À l’Ouest, rien de nouveau », adaptation du célèbre roman pacifiste d’après-guerre d’Erich Maria Remarque, a remporté dimanche le prix du meilleur film aux Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, devant « Les Banshees d’Inisherin », « Elvis », « Everything Everywhere All At Once » et « Tar ».
Un hommage mondial va être rendu à Jacob Desvarieux le leader du groupe Kassav’ décédé le 30 juillet 2021 à l’âge de 65 ans. Des concerts seront organisés dans plusieurs pays. La première représentation musicale se déroulera au festival des arts de Sainte-Lucie. le 13 mai. Quatre dates sont déjà annoncées.
Depuis quelques temps, la droite macroniste et autre, nous sert un discours visant à culpabiliser une partie de l’opinion, une fraction de la jeunesse, avec de manière abusive, si non mensongère, le thème de la fainéantise, de la paresse…Ainsi pour elle, en période de chômage massif et de difficultés pour le plus grand nombre, évoquer surtout lorsque l’on est jeune, de moins travailler, et de vouloir profiter de la vie, est une hérésie et un danger majeur pour l’ensemble de la société. Car, n’ayant pour horizon que ses seuls intérêts, à savoir nous faire travailler davantage et plus longtemps, elle prend pour cible celles et ceux, qui se rebellent et refusent de travailler plus longtemps, et surtout aux conditions actuelles. C’est à dire ces jeunes, qu’elle fustige en la faisant passer pour des « doucineurs et jouisseurs », refusant à la vérité d’entendre leur exigence de travailler moins, pour produire mieux et autrement, tout en travaillant toutes et tous. Une fraction en réalité très lucide de la jeunesse, qui tout en refusant la réforme de la retraite, dit dès aujourd’hui, qu’elle souhaite ne pas travailler comme ses parents, à savoir, pour beaucoup d’entre eux, perdre sa vie à la gagner.