Le soir du second tour des élections présidentielles la ville s’embrase, le pire est arrivé. David se retrouve à déambuler face aux émeutes et à sa vie ratée. Mina, elle, a préféré s’embarquer sur un cargo vers les Antilles pour ne pas assister à la débâcle. Deux êtres en proie à l’impuissance d’aimer qu’une nuit de cataclysme va profondément changer. Deux voyages intérieurs qui s’entremêlent en fiévreuses et subtiles sinuosités. Eric Pessan poursuit une œuvre singulière, souvent mélancolique, explorant les liens étroits entre la vie intime et le désarroi collectif, qui empêche parfois jusqu’à la possibilité de se réinventer. Eric Pessan anime des ateliers d’écriture et des rencontres littéraires. Auteur de pièces de théâtre, de fictions radiophoniques, de textes en collaboration avec des plasticiens, ses premiers romans sont parus à La Différence et au Seuil. Il a publié chez Albin Michel Incident de personne, Muette, Le démon avance toujours en ligne droite.
Eric Pessan
ISBN : 222632870X
Éditeur : Albin Michel (02/01/2017)
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Un roman qui croise les doigts pour éviter le pire
Que faire face à la victoire électorale du parti de la haine, tourner en rond ou s’embarquer pour ailleurs où un monde toujours semblable vous rejoint ?

Alain Garrigou retrace ici l’histoire politique récente de la France selon une vision globale de notre temps, saturé par les médias et pourtant souvent dominé par l’amnésie. Il se propose d’en donner des instruments factuels et conceptuels. Il a pour ambition de réaliser une autobiographie collective des générations d’aujourd’hui, des plus anciennes qui ont vécu toute la séquence envisagée (1940 à nos jours) jusqu’aux plus jeunes qui vivent dans le présent, avec les schèmes et souvenirs de leurs aînés. En ce sens, la réflexion s’attache à ce monde que nous habitons, mais qui tout aussi bien nous habite.
Pour sa onzième édition, Gorée – Regards sur cours s’enrichit de trois événements majeurs : la présence de la Fondation Dapper, avec deux expositions, un hommage à Ousmane Sow relayé à l’international par les Instituts français et les Alliances françaises, et la présentation par Creative Intelligence d’oeuvres originales produites spécifiquement pour être intégrées dans le cadre magnifique du Relais de l’Espadon.
Aujourd’hui, entrée dans cet âge où l’on peut sur soi et ses chemins de vie se retourner, il me semble juste de dire que tout acte théâtral, qui m’a fait grandir et comprendre le monde comme il va, était un acte engagé, non pas essentiellement au sens politique du terme, mais engagé toujours auprès des hommes, engagé car inscrit dans une dynamique de progrès et de cheminement vers une société plus juste, plus tolérante et plus belle. Les deux derniers spectacles, vus à Fort-de-France, en dépit de certaines faiblesses m’ont confortée dans cette idée— utopique ? — que le théâtre est vital, et que par les arts on pourrait bien tenter de sauver le monde !
PÒTRÉ-PÒTRÉ A…
Les bibliothécaires sont en colère. Après les personnels de Sevran, en grève fin février pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, une délégation des bibliothécaires en lutte de Grenoble a fait le voyage au salon Livre Paris, le 24 mars. Leur but : alerter les professionnels du livre sur la fermeture de deux équipements situés dans des quartiers populaires : « Une attaque sans précédent du réseau de lecture publique grenoblois », selon les membres de l’intersyndicale CGT-FO-SUD-CNT reçus au ministère de la fonction publique.
Depuis le 20 janvier 2017 et l’investiture de Donald Trump, chaque jour amène son lot d’annonces fracassantes et de décrets liberticides. Les sciences, et plus généralement le monde académique, font partie des premières cibles de la nouvelle administration. Une hostilité idéologique à l’égard des sciences s’exprime désormais dans la doctrine officielle de la Maison Blanche. Le président Trump a ainsi dès les premiers jours cherché à contrôler les programmes de recherche susceptibles de recevoir des crédits fédéraux, et restreint la diffusion des résultats de grandes agences fédérales comme l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA), à la tête de laquelle a été placé un climatosceptique proche des lobbies de l’énergie.
De Stanislas Sauphanor
Un accord a été signé vendredi 21 avril pour mettre un terme à la crise en Guyane, paralysée par un vaste mouvement social depuis près d’un mois.
Le Cégom (Collectif des États généraux de l’outre-mer – Fédération des Français/es d’outre-mers) publie les premiers résultats de son VIIème audit annuel des politiques conduites par l’État en direction des Français/es d’outre-mers. En 2011, au terme de la présidence de Nicolas SÁRKÖZY, 55% de notre public évaluait défavorablement son action, alors que 7% l’évaluait favorablement. En 2012, au 2nd tour de l’élection présidentielle, 45,8% votait François HOLLANDE, contre 16,9% pour l’ancien président.
Messieurs les Présidents,
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Notre route a croisé en 2010 celle de Monsieur Jean Bernabé, professeur émérite des universités, alors qu’au nom de l’association « Tous Créoles ! » nous tentions un rapprochement avec nos intellectuels martiniquais. Cependant, inscrite depuis déjà trois ans dans le paysage sociétal local, notre association suscitait visiblement méfiance et rejet de la part de nos divers écrivains, sociologues, universitaires et autres penseurs. Pourtant, notre objectif clairement affiché de « contribuer à l’édification d’une communauté créole apaisée, solidaire et affranchie de tout sectarisme » aurait dû nous faciliter l’approche de ces prescripteurs martiniquais. Car leur position et leur notoriété les placent en situation d’être suivis et écoutés par un grand nombre, ce qui leur fait devoir de tenir un discours d’apaisement et d’unification.
Rechercher un ordre situé au-delà des apparences physiques, dépasser les réalités matérielles pour approcher les mystères de l’existence, expérimenter l’oubli de soi-même dans l’unité parfaite avec le cosmos… L’expérience mystique a tout particulièrement inspiré les artistes symbolistes de la fin du XIXe siècle qui, en réaction au culte de la science et au naturalisme, ont choisi de suggérer l’émotion et le mystère.
Originaire de Paris, Combo, aussi connu sous le nom de
L’organisation internationale pour les migrations (OIM) a recueilli des témoignages de migrants qui attestent de l’existence de «marchés aux esclaves» au sud de la Libye, dans des zones difficiles d’accès.
Les journalistes de France-Antilles Martinique se sont constitués le mercredi 12 avril 2017, en Société des Journalistes, afin de faire entendre leur voix durant la procédure de redressement judiciaire de la Holding Antilles Guyane Médias, ouverte le 4 avril dernier.
Le 15° congrès de l’UFM s’est tenu le samedi 8 avril, dans une ambiance constructive et riche en discussions. Il a permis de dresser un bilan des actions réalisées depuis le dernier congrès de 2014, et de définir les orientations pour les 3 ans à venir.
Avec Elisabeth Lameynardie & Yva Gaubron.
De D’ de Kabal
Née à Saut Tampack village Teko d’Amazonie situé dans la commune de Maripasoula sur la rivière Alawa. Fille de chamane et musicien, elle a été élevée entre deux cultures Teko et Wayana. Son travail se nourrit de ces deux identités graphiques. L’artiste se consacre à la création artistique des arts premiers de Guyane, sur la commune de Macouria-Tonate Elle est plasticienne professionnelle depuis une vingtaine d’années.