fer de lance d’une campagne de réhabilitation de la corruption dans le système éducatif d’Haïti
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Paru en Haïti dans Le Nouvelliste du 6 août 2025, l’article de Claude-Bernard Sérant, « Promouvoir la lecture en créole et en français pour une société plus inclusive, plus cultivée et plus souveraine », interpelle à plusieurs titres. Relatant un récent entretien, cet article a le grand mérite de consigner la vision de Pierre Josué Agénor Cadet, ex-ministre de l’Éducation nationale, sur plusieurs questions majeures, y compris les enjeux linguistiques de l’éducation. Cette vision s’énonce dès le « chapeau » de l’article : « Dans ce deuxième volet de notre entretien avec l’ancien ministre de l’Éducation nationale, réalisé le samedi 2 août 2025 après sa conférence en ligne à la Bibliothèque Nazaréen de Cabaret, Pierre Josué Agénor Cadet s’exprime sur les enjeux linguistiques qui freinent l’accès à la lecture en Haïti. Selon lui, la question de la langue dépasse les clivages linguistiques : elle touche à la justice sociale, à l’égalité des chances et à la souveraineté intellectuelle du pays.


Jeudi 7 août 2025, le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à la loi de programmation pour la refondation de Mayotte, ainsi qu’à la loi organique relative à son organisation institutionnelle. Saisi mi-juillet par des parlementaires de gauche, opposés notamment à certaines dispositions du volet migratoire, le Conseil a jugé les textes globalement conformes à la Constitution, malgré quelques réserves d’interprétation.
La signature de l’accord de Bougival par le responsable de la délégation kanak, l’État français, les Caldoches auto-désigné·e·s
Dans la nuit du 4 août 1789, un bouleversement sans précédent ébranle les fondements de la société française. En une séance mémorable de l’Assemblée nationale constituante, les députés proclament la fin des privilèges féodaux, mettant ainsi un terme à un ordre social millénaire fondé sur l’inégalité des droits. Ce moment historique, survenu dans une atmosphère de ferveur révolutionnaire et d’urgence nationale, s’impose comme l’un des actes fondateurs de la Révolution française.
L’ouverture de l’année de Frantz Fanon par diverses manifestations organisées par l’association Tous Créoles avaient déplu les fanonistes estampillés. Ces derniers craignaient de se voir déposséder de leur icône par les membres d’une association qui ne serait pas de la famille. Ce sentiment d’exclusivisme n’est pas nouveau. Même le PPM en avait en son temps fait les frais en s’y voyant exclu d’une invitation à célébrer l’auteur de Peau noire masques blancs. Son président, alors président de la région Martinique, avait riposté en offrant des livres de Fanon aux élèves des classes terminales du Lycée qui porte son nom. En bref, la mémoire de Fanon ne paraît pas prête à être livrée à la reconnaissance d’une société apaisée. La question se pose : à qui une société apaisée ferait-elle peur ? A qui Tous Créoles fait-elle peur ? Et voilà que l’Association récidive en créant le Grand Salon du Livre qui se tiendra les 2 et 3 août 2025 dans les jardins de l’habitation Clément. D’où une seconde question : la culture martiniquaise aurait-elle cessé d’être captive de la gauche identitaire qui détient à peu près tous les vecteurs de son développement ?
— RS n° 404 lundi 21 juillet 2025 —
— Par Jean Samblé —
Préambule : Le Pari d’une Confiance Renouvelée
Serge Letchimy : L’accord sur la Nouvelle Calédonie illustre la voie possible : conjuguer reconnaissance des identités locales et égalité nationale »
« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
« Je suis le peintre
Ainsi que le regrette un observateur dans un récent article, en ces temps de bouleversement de l’ordre social d’ici et d’ailleurs, l’élite martiniquaise se tait. Au pays de Césaire, de Fanon et de Glissant, les intellectuels sont à ce point silencieux qu’on pourrait se demander si la Martinique pense encore. Mais, finalement, que voulez-vous qu’ils fassent, en face de l’échec du pays qui est aussi le leur ?
— Par Robert Saé —
Malcolm X, colère noire est une série documentaire qui explore la vie, le combat et l’héritage de Malcolm X, une figure emblématique de la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains dans les années 1960. À travers cinq épisodes, cette série nous plonge dans la complexité de son parcours, de ses contradictions et de son radicalisme, qui s’inscrit en contraste avec la figure de Martin Luther King.
— Communiqué d’Intercommunalité de France —
— Par l’Intercommunalités de France, Interco’ Outre-mer et l’association des intercommunalités de Mayotte —
— Par Jean Samblé —
—Le CNCP —
Madame la députée,