Le 10 décembre 2025, le son cubain a été officiellement inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, une reconnaissance bien méritée pour ce genre musical qui incarne l’âme de Cuba. Véritable pilier de la musique cubaine, le son est plus qu’un style musical : c’est un reflet de l’histoire, de la culture et de l’identité de l’île. Il a traversé les siècles, fusionnant des influences espagnoles et africaines pour créer un son unique qui, dès les années 1930, a conquis le monde entier.
Origines et évolution : Une fusion unique de cultures
Le son cubain trouve ses racines au XIXe siècle, dans les collines rurales de l’est de Cuba, notamment dans les régions de Santiago de Cuba, Guantanamo et Manzanillo. Ce genre musical émerge à une époque de métissage culturel intense, un syncrétisme entre les rythmes africains apportés par les esclaves et les traditions musicales espagnoles héritées de la colonisation. Ce mélange a engendré une forme musicale distincte : le changüí, précurseur du son cubain. Le changüí, marqué par une percussion intense et des instruments à cordes comme le tres cubano (une guitare à trois paires de cordes), est l’embryon du son, une musique qui allait se diffuser à travers toute l’île.

En 2025, le Compas (ou Konpa, ou Konpa Dirèk) a été officiellement inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, une reconnaissance qui célèbre à la fois son héritage musical et son impact social profond. Ce genre musical, véritable vecteur d’identité pour Haïti et ses communautés, incarne plus qu’une simple forme de divertissement : il représente l’âme du peuple haïtien et joue un rôle central dans la culture et l’histoire de ce petit pays des Caraïbes.
Bernard Lubat aime rappeler que « la musique n’est pas que de la musique », que « l’échange nous change », que « le rap, c’est du tambour de bouche », que «‘imiter limite » ou encore que « on ne s’improvise pas improvisateur ». Multi-instrumentiste fulgurant, volontiers provocateur et pétri d’humour, il a offert, aux côtés de
Il existe, dans le paysage musical caribéen, une figure presque mythique dont le nom circule à voix basse, comme un secret que les initiés se transmettent : 
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à 
Avec Chet Baker, William Claxton, Flea | 23 juillet 2008 en salle | 2h 00min | Documentaire, Musical| Date de reprise 19 juin 2024
Le samedi 29 novembre 2025, de 10 h à 23 h, le Domaine de Fonds Saint-Jacques vibrera au rythme du Bèlè Djoubà, grand rendez-vous annuel dédié à l’héritage culturel martiniquais. La Coordination Lawonn Bèlè invite le public — curieux, passionnés, familles et pratiquants — à rejoindre cette vaste ronde de partage où s’exprime l’âme profonde de la Martinique.

André « Dadou » Pasquet, figure majeure du compas haïtien, s’est éteint le dimanche 23 novembre 2025, à l’âge de 72 ans, entouré des siens. Guitariste d’exception, compositeur inspiré et cofondateur du mythique Magnum Band, il laisse derrière lui une empreinte durable dans l’histoire de la musique caribéenne.
Jean Guidoni n’est plus.
Depuis son lancement en 2024, Titak Jazz s’impose comme un rendez-vous incontournable de Tropiques Atrium – Scène nationale. Pour cette nouvelle édition, le festival revient avec une programmation encore plus dense, portée par l’envie de révéler et célébrer les musiciens d’ici et d’ailleurs, de faire se rencontrer les générations, et de traverser, avec audace, les multiples écritures du jazz et de ses territoires périphériques.
Jimmy Cliff, né James Chambers le 30 juillet 1944 à Somerton, en Jamaïque, s’est éteint à l’âge de 81 ans des suites d’une pneumonie survenue après une crise convulsive. Son décès, annoncé par son épouse Latifa Chambers le 24 novembre, marque la disparition de l’un des derniers géants fondateurs du reggae. Dans un message empreint d’émotion, elle a exprimé sa gratitude envers « les fans, la famille, les amis, les artistes et collègues » qui ont accompagné l’artiste tout au long de sa vie, appelant également au respect de la vie privée de la famille dans cette épreuve.
Avec sa voix de contre-ténor qui transperce l’air comme un cri de liberté, Jimmy Somerville a débarqué dans le paysage musical des années 1980 tel un ovni venu électriser les pistes de danse. Mais derrière l’énergie contagieuse de sa pop électronique se cache une trajectoire forgée dans la lutte. Enfant des quartiers ouvriers de Glasgow, Somerville comprend très tôt que son homosexualité n’a pas sa place dans l’ordre social brutal qui l’entoure. À 17 ans, il quitte sa ville natale avec pour seule arme son désir d’émancipation, direction Londres et ses possibles.
Ubu Président signe le retour tonitruant du Père et de la Mère Ubu sur scène, dans une adaptation contemporaine, musicale et jubilatoire du classique d’Alfred Jarry. Réécrit par Mohamed Kacimi et mis en scène par Isabelle Starkier, le spectacle plonge le public dans un univers où le ridicule et le tragique se mêlent dans une farce politique terriblement actuelle.


Le
Une formation d’élite au service d’une volonté culturelle
par Michel Herland