— Par Roland Tell —
Les politiques sont exposés à subir la division des partis existants, dont les symptômes caractérisent aujourd’hui l’Etat Français. L’impuissance à engendrer un consensus à propos des « Gilets Jaunes », après les entretiens de Matignon, n’est-ce pas déjà un symptôme inquiétant ? En effet, il n’a pas été possible de sauvegarder l’essentiel, à savoir les lois qui font vivre la démocratie. Au lieu de cela, chaque dirigeant s’est empressé d’insister sur ce qui fait plutôt l’académisme de ses idées, et donc de souligner les différences.
Ici, on fait appel à un quelconque référendum, là on prône la refonte du système, en s’accrochant furieusement à la fonction du dialogue, en dépit de l’absence de tout consentement préalable de la part des « Gilets Jaunes ». Les politiciens en cause sont toujours tentés de préférer la route, exigeante et solitaire, des divisions, donc la route vers l’inconnu, à travers les manifestations destructrices des « Gilets Jaunes ». N’est-ce pas que les politiques sont toujours tentés de préférer leur propre développement, avec les perspectives de pouvoir qui s’y trouvent impliquées ?