Jour : 23 mars 2015

Pour sauver Mumia Abu Jamal

liberons_mumiaJohanna Fernandez, avocate de Mumia Abu Jamal, a, il y a 15 jours, informé que ce dernier ne pouvait recevoir personne actuellement. Il était alors consigné à l’infirmerie pour une « terrible crise d’eczéma », il disait « ressembler à un éléphant » et les gardiens demandaient et demandent « qu’on ne le dérange pas ». Il souffre beaucoup d’un eczéma « agressif » et le stress de la prison aggrave son état de santé.
C’est un eczéma purulent avec toutes les séquelles.

Noëlle, responsable des chroniques radiophoniques que réalise Mumia dans « Prison Radio Project » a pu, enfin lui parler au téléphone le week-end des 14 et 15 mars derniers.

Mumia a donc déjà passé maintenant au 23 mars, trois semaines à l’infirmerie de la prison. Compte-tenu de son état physique actuel, Mumia refuse toutes les visites car il n’est pas en état de subir les contraintes imposées, la fouille au corps et les chaînes pour se déplacer.
Merci de lui écrire (avec une carte postale de notre pays ou une photo sous enveloppe) comme vous êtes des dizaines à l’avoir déjà fait en Martinique.

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« L’éducation aux médias est un instrument de reconquête citoyenne »

— Par Eugénie Barbezat —

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Didier Mathus, président du COP (Comité d’orientation et de perfectionnement du CLEMI*) explique les objectifs la semaine de la presse et des médias à l’école et revient sur le thème de cette année, en résonance avec l’actualité et les attentats de janvier.

Depuis 1990, la Semaine de la presse et des médias dans l’école, offre aux élèves l’opportunité de découvrir les médias d’actualité dans leur diversité et leur pluralisme. Menée chaque année au mois de mars, en partenariat avec plus de 1 900 médias, cette opération permet aux élèves de travailler sur la diversité de la presse et d’échanger avec des professionnels de l’information.

La Semaine de la presse et des médias dans l’École ® accompagne, cette année encore, trois millions et demi d’élèves à la lecture critique et distanciée de l’information et à la production médiatique. L’édition 2015 est marquée par une forte progression de la participation des enseignants (+ 1 200 établissements scolaires et + 22 000 enseignants inscrits, par rapport à 2014).

Suite aux attentats tragiques du mois de janvier en France, puis ceux de Copenhague en février, le CLEMI *(centre de liaison entre l’ecole et les médias d’information), en accord avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a décidé de changer le thème de cette édition pour «La liberté d’expression, ça s’apprend !

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Inauguration du Festival latino-américain CulturAmérica

— Par Jean Ortiz —

culturamericaLes inaugurations de CulturAmérica ne sont ni trop protocolaires, ni trop délirantes, ni trop guindées, ni trop creuses, ni excès de petits fours et de baise mains… Juste ce qu’il faut Toujours militantes, plurielles, un peu disjonctées, et Sooolidaires en diable… La 23e édition, dans la vénérable « salle du conseil » de la Mairie de Pau, restera un bon cru. Qui l’eut cru ?
Environ 200 militants, élus, bénévoles, fans, groupies, un sans papiers, le président de l’Université, Mme la consul du Portugal, les chiffonniers d’Emmaüs, le maire socialiste de Billère, Nathalie, conseillère générale, un ancien trotskyste à la crinière blanche, une étrangère, « j’aimais les yeux des étrangères… », des soixante huit tard indécrottables, des qui font la crise d’adolescence sur la soixantaine, des qui viennent pour le velouté du « Jurançon » doux, des pique assiettes, des Mexicains qui usent et abusent du diminutif, y compris sur les adverbes, des Vénézuéliens qui menacent les faibles Etats-Unis, des Uruguayens qui chuintent le castillan, des fils-filles de Républicains espagnols, un ambassadeur, un chauffeur de salle, un faussement exubérant, des nostalgiques du temps jadis, des utopistes concrets, et puis les ô-rateurs, sous un portrait géant, patiné par le temps, du « bon roi Henri », né dans la « bonne ville » de Pau, si bonnement paloise…

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Le juste prix du paquet de cigarettes : 13 euros

— Par Vincent Vérier —
tabac_coutArrêts maladie, absences au travail… deux chercheurs ont calculé le coût du tabac pour la collectivité. Verdict ? Si on demandait aux fumeurs de rééquilibrer la balance, le prix du paquet bondirait de… 87 %
Combien un paquet de cigarettes devrait-il coûter pour que l’addiction des fumeurs ne pèse pas financièrement sur la collectivité ? Réponse : 13,07 €, soit environ 6 € de plus que le prix de référence actuel. Ce « juste » prix, réévalué donc de 87 % par rapport aux tarifs d’aujourd’hui, est le résultat d’une très sérieuse étude réalisée par Microeconomix, un cabinet de recherche et d’expertise économiques.

Ce travail est rendu public au moment opportun : depuis mardi, les députés examinent en commission à l’Assemblée nationale le projet de loi Santé, qui intègre des mesures antitabac.

Pour réaliser leur calcul, deux économistes se sont basés sur les travaux de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) et ont largement puisé dans les bases de l’Insee et de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, avant de calculer le « coût social » du tabac, à savoir l’impact positif ou négatif du tabac, en termes financiers, sur la richesse du reste de la société.

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La guerre

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A l’invitation de L’Association pour la Promotion de l’Hispanisme en Martinique

25 mars à la Fac des Lettres, campus de Schoelcher, amphi Sellaye, 18h

Les intervenants :

Dominique Berthet : « Picasso et la guerre« 

Solange Bussy : «  Le traitement de la mémoire de la guerre civile (1936-1939) dans la ficyion romanesque. »


Histoire des arts :GUERNICA de Pablo Picasso

La guerre d’Espagne

En février 1936 les républicains ( rassemblement de républicains, socialistes, communistes, anarchistes ) sont au pouvoir. En juillet 1936, un coup de force fasciste dirigé par Franco a contraint l’Espagne à la guerre civile, qui devait provoquer des remous nombreux et divers dans le monde entier. Les nationalistes ( conservateurs, monarchistes, nationalistes ) craignant une révolution communiste, prennent le parti de l’armée derrière Franco.

Tandis que l’Allemagne d’Hitler et l’Italie prenaient le parti de Franco, les républicains sont quant à eux progressivement équipés d’armes soviétiques . La plupart des intellectuels et des artistes de l’époque se sont ralliés à la cause de la république espagnole. Beaucoup d’entre eux s’engagèrent dans la résistance contre Franco et y laissèrent leur vie.

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Le maître, l’esclave et l’Etat

— Par Philippe-Jean Catinchi —

libres_&_sans_fersLe 5 mars 1848, une semaine à peine après la chute de la monarchie de Juillet et la proclamation de la IIe République, se mettait en place une commission d’abolition de l’esclavage chargée de préparer l’émancipation, sous la présidence de Victor Schœlcher. Dès la première réunion, le 6 mars, les décrets sont en chantier, qui aboutiront le 27 avril à la pleine reconnaissance des  » nouveaux citoyens  » ou  » nouveaux libres « .

Mais qui sont ces femmes et ces hommes dont le sort se joue à Paris, fixés dans ces territoires lointains, Guadeloupe, Martinique, Réunion ? Plongeant dans les archives judiciaires où la  » parole de l’esclave  » s’entend parfois, sous la plume des greffiers, lorsque larcins et meurtres conduisent à la recueillir, Frédéric Régent, Gilda Gonfier et Bruno Maillard, qui travaillent respectivement en métropole, à la Guadeloupe et à La Réunion, relèvent le défi de l’interroger. Malgré la difficulté de la langue, d’abord. S’ils s’expriment  » libres et sans fers « , selon l’expression judiciaire consacrée, les esclaves le font dans des idiomes que les sources ne respectent pas, traduisant avec le piège d’équivalences linguistiques peu sûres la plupart des propos, sauf à conserver une formule originale pour le piquant du pittoresque.

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Rencontres avec Edwy Plenel

la_presseRencontres organisées dans des lycées :
lundi 23 mars au Lycée Polyvalent Joseph-Gaillard de Fort-de-France pour l’ouverture officielle de la semaine par la Rectrice de Martinique, Catherine Bertho-Lavenir ;
mardi 24 mars au Lycée de Bellevue, à Fort-de-France ;
mercredi 25 mars avec des lycéen-ne-s de Sainte-Marie au domaine de Fonds Saint-Jacques ;
jeudi 26 mars au Lycée de Rivière Salée ;
vendredi 27 mars au Lycée de Bellevue.

Cinq conférences ouvertes au public sont prévues en soirée :
– lundi 23 mars, à 18 h, aux Archives Départementales, sur le thème « La liberté d’expression hier et aujourd’hui : un principe menacé ? », en compagnie de l’historien Gilbert Pago
– mardi 24 mars, à 18 h 45, à la BU du campus de Schœlcher, sur le thème « Journalistes et société » .
– mercredi 25 mars, à 18 h, à la Médiathèque municipale de Saint-Esprit, sur le thème « Les médias ont-ils pris le pouvoir ? ».
– jeudi 26 mars, à 18 h 30, avec le Club Presse Martinique, autour de Pour les musulmans, au Palais de la Mutualité, à Fort-de-France.

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