— Par Sabrina Solar —
Le Sénat a récemment adopté un amendement crucial visant à classer l’échouage des sargasses comme une catastrophe naturelle, un pas décisif pour les territoires d’outre-mer. Ce projet, soutenu par le sénateur de Guadeloupe, Victorin Lurel, et la sénatrice de Martinique, Catherine Conconne, renforce la possibilité pour les habitants et entreprises touchés d’accéder à un régime d’indemnisation pour les dégâts engendrés par ce fléau.
Une mesure récurrente pour une situation d’urgence
Depuis 2019, Catherine Conconne œuvre pour faire reconnaître les échouages massifs de sargasses comme une catastrophe naturelle. Le renouvellement de cet amendement au Sénat témoigne de l’urgence de trouver des solutions durables face aux invasions récurrentes de ces algues. Pour Victorin Lurel, cette reconnaissance est primordiale pour assurer une prise en charge efficace du nettoyage et pour offrir un soutien aux sinistrés. « Les conséquences de ces échouages vont au-delà de l’impact visuel et environnemental ; elles affectent directement la santé des riverains et nuisent à l’attractivité de nos territoires », souligne-t-il.

En plaçant les territoires ultramarins sous la tutelle du ministère de l’intérieur et en chargeant des personnalités clivantes de s’en occuper, le président de la République a consterné bon nombre d’élus et de hauts fonctionnaires. Des Antilles à la Nouvelle-Calédonie, la situation est aujourd’hui critique. Et la rupture bientôt consommée.
Tout d’abord pour bien comprendre ce qui se cache en toile de fond dans le règlement de comptes actuellement en cours au parti socialiste, il faut nécessairement récapituler les faits. Les bisbilles entre Josette Borel Lincertin ancienne présidente du conseil départemental et ancienne tête de liste Payi Gwadloup aux dernières élections régionales, et le parti socialiste se sont déroulés pour une sombre histoire d’argent à savoir le paiement des dettes de la campagne électorale des régionales . Les promesses soit disant non tenues d’un Victorin Lurel , les fourberies selon Mme Borel d’un premier secrétaire de la fédération hilaire Brudey et l’irrévérencieuse attitude de la fédération du PS au sortir de la cuisante défaite électorale, il n’en fallait pas plus pour que Josette Borel-Lincertin sorte de ses gonds et tire en rafale rapprochée sur tous ses anciens camarades désormais ennemis révélés. Il faut savoir qu’il s’agissait de faire tout bonnement de faire exploser le parti socialiste sous un feu roulant de bombes à fragmentation. Pour ce faire une longue explication au vitriol par courrier sera mise sur la place publique et qu’elle ponctuera par l’annonce surprise de sa démission du parti socialiste.
Les années passent et se ressemblent pour la filière carburant dans les DOM. Une situation de crise permanente caractérise ce secteur d’activité. La crise de 2009 qui avait pour revendication la baisse de la vie chère a débuté avec la question du carburant. De nombreux rapports tentent de lire la réalité de ce secteur d’activité singulier. Singularité qui se situe à deux niveaux : la présence des compagnies pétrolières à chaque maillon de la filière et l’encadrement par l’administration de ce secteur d’activité qui en fait un « secteur de prix administré » du fait de situation monopolistique à l’importation, au raffinage et au stockage.
Victorin Lurel, ministre des Outre-mer est revenu mercredi sur la crise du prix des carburants lors de ses vœux diffusés sur l’ensemble des chaînes de télévision et des radios du réseau public Outremer 1ère.


