Étiquette : Tourisme

Tourisme : où en est-on du paradis ?

— Par Francis Carole —

toutouLe secteur touristique constitue l’un des hochets agités à longueur de propagande par le néo-PPM comme « preuve » que la Martinique avancerait. D’ailleurs, chacun se rappelle encore avec quel mépris l’équipe arrivée en 2010 à la tête de la Région avait traité le bilan de l’action de l’ancienne présidente du Comité Martiniquais du Tourisme, madame Madeleine de Grandmaison.

L’actuel président de région, en page 9 de son programme, promettait alors -à l’instar des « 5000 emplois en deux ans »- de « réussir dans le secteur touristique 9000 emplois en dix ans », d’atteindre « 400 000 à 500 000 touristes de croisière » ou encore de « mettre en place une stratégie de diversification des clientèles ».

Quant au projet de réforme du tourisme de Martinique, baptisé poliment Politique Unique du Tourisme et voté par le néo-PPM en 2011, il affichait la prétention d’attirer « 1 million de touristes par an d’ici 10 ans » et de faire «augmenter la dépense moyenne annuelle des touristes sur l’ensemble des segments. » À grands coups de « pipi-bef » publicitaires,  les Martiniquais se voyaient sommés de se muer en « bâtisseurs de paradis ».

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Il n’y a pas de mal à se faire du bien…

Le «tourisme du bien-être» est en plein essor. 

thermalisme— Selon l’AFP —

Le «tourisme du bien-être» a connu une croissance à deux chiffres en 2013 (+12%), ses revenus atteignant 500 milliards de dollars, a indiqué un responsable du secteur en ouverture du «plus important rassemblement» du genre, qui se tenait mercredi à vendredi dernier à Marrakech, au Maroc.

Près de 500 participants — hôteliers, tours opérateurs, gestionnaires de spas — d’une quarantaine de pays se sont retrouvés pour renforcer la valorisation de l’«un des secteurs à plus forte croissance du tourisme mondial», selon ses organisateurs.

L’an dernier, le chiffre d’affaires du tourisme du bien-être a atteint quelque 500 milliards de dollars soit 15% des dépenses touristiques à travers le monde, a relevé le co-président du Global spa and wellness summit» (GSWS), Neil Jacobs. Et ce «ce segment progresse 50% plus vite que le tourisme de manière générale», a-t-il ajouté, en s’appuyant sur une récente étude.

Le Maroc, pays hôte, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre les 20 millions de touristes par an à l’horizon 2020 contre 10 millions actuellement, a les atouts pour devenir une «grande marque» dans ce domaine, a encore relevé Neil Jacobs.

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A propos des « Assises du tourisme » du 18 février 2014

Tribune

— Par Philippe PIERRE-CHARLES, pour le coodination CDMT de l’hotelerie —
tourisme-3La nécessité de discussions voire de négociations entre les différents acteurs de l’activité touristique, parmi lesquels bien entendu les salariés et leurs organisations, ne fait pas l’ombre d’un doute à un moment où le contraste est aussi net entre les proclamations sur la « vocation touristique » de notre pays et la situation réelle marquée par les fermetures d’hôtels, les licenciements, les volontés de s’en prendre aux acquis des salariés et la démotivation  évidente de certains acteurs.

La CDMT ne participera pourtant pas aux «  Assises du tourisme » se déroulant en Martinique. Cette prise de position n’est  pas la conséquence d’une réflexion sur l’efficacité ou la non efficacité de ce type de réunions en général et de celle-ci en particulier.

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Tourisme : turpitude martiniquaise

Par Michel Herland. Nous avons examiné dans des articles récents des cas remarquables d’aménagements touristiques, qui pouvaient d’autant mieux être proposés en exemple à la Martinique qu’ils se situaient dans  deux îles, Porto Rico et la Guadeloupe, au niveau de vie et aux statuts comparables à la nôtre. La thèse que nous défendons est simple : il ne sert à rien de dépenser de l’argent pour attirer les touristes chez nous si c’est pour qu’ils repartent déçus. Car les touristes, par définition, voyagent ; ils sont en mesure de comparer les prestations offertes ici ou là. Celles-ci constituent un package global dont le touriste est capable de percevoir les différentes dimensions : interviennent, dans le désordre, la beauté des sites naturels et urbains, l’accueil, le coût du voyage et le prix du séjour sur place, etc. Une politique touristique doit viser l’excellence dans tous ces domaines pour chacun des types d’activité que l’on entend développer (tourisme chez l’habitant, tourisme vert, tourisme hôtelier avec les divers niveaux de gamme possibles, …),  sachant que l’on n’a pas intérêt à vouloir tout faire : non seulement en vertu de l’adage « qui trop embrasse mal étreint » mais encore parce qu’il est important que la Martinique ait une identité forte aux yeux des clients potentiels.

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Tourisme : Pérégrination sur l’île sœur.

Par Michel Herland.

Les responsables du tourisme martiniquais sont eux-mêmes de merveilleux touristes qui se déplacent fréquemment en dehors de notre île pour observer ce qui se réalise ailleurs et pour vendre la destination Martinique aux gens d’ailleurs. Mais ces responsables ont-ils vraiment des yeux pour voir ? Si la réponse est positive – ce qu’on leur souhaite quand même – comment font-ils pour ne pas voir que leur produit n’est – en l’état – tout simplement pas vendable à des touristes habitués, comme ils le sont eux-mêmes, à des destinations autrement attrayantes.

Le moins qu’on puisse faire en faveur des touristes qui nous rendent visite, c’est leur donner l’impression qu’on s’est donné du mal pour les accueillir. Prenons par exemple le tourisme de croisière, puisqu’il est (à nouveau) question de le relancer  en Martinique. D’emblée l’accostage au quai des Tourelles, sorte de no-man’s-land à l’allure vaguement industrielle, ne peut que doucher les enthousiasmes les mieux trempés. Et s’il existe un autre terminal à la Pointe Simon, nettement mieux placé pour qui voudrait découvrir Fort-de-France, celui-ci, bizarrement, ne reçoit qu’une minorité de paquebots.

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Tourisme : Tu veux ou tu veux pas ?

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 Par Michel Herland.

La Martinique n’a pas tellement d’atouts à gaspiller pour son développement : petite île surpeuplée, plombée par une fonction publique pléthorique et sur-rémunérée, avec une population – fonctionnaires ou salariés du privé – toute entière accrochée à un modèle de consommation seulement rendu possible par l’appartenance à l’ensemble français et, au-delà, européen, notre île ne saurait sérieusement viser à devenir le moteur économique de la Caraïbe, son bassin naturel. Quant à l’idée de développer des activités compétitives au plan mondial, comme l’informatique à distance ou la finance off shore, elle n’est guère plus prometteuse. L’informatique se heurte à l’obstacle des rémunérations (qu’on songe au salaire d’un ingénieur indien) : le succès n’est donc envisageable que pour quelques niches pourvoyeuses d’un nombre fort limité d’emplois. Et le projet de transformer la Martinique en paradis fiscal, s’il était sérieusement envisagé, serait a priori incompatible avec l’appartenance à l’Union européenne, déjà plus que suffisamment pourvue à cet égard (Londres, Luxembourg…) !

Par contre, s’il y a un domaine où la Martinique peut trouver une abondante clientèle étrangère, c’est bien le tourisme.

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Tourisme : Tu veux ou tu veux pas ?

Par Michel Herland —

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 La Martinique n’a pas tellement d’atouts à gaspiller pour son développement : petite île surpeuplée, plombée par une fonction publique pléthorique et sur-rémunérée, avec une population – fonctionnaires ou salariés du privé – toute entière accrochée à un modèle de consommation seulement rendu possible par l’appartenance à l’ensemble français et, au-delà, européen, notre île ne saurait sérieusement viser à devenir le moteur économique de la Caraïbe, son bassin naturel. Quant à l’idée de développer des activités compétitives au plan mondial, comme l’informatique à distance ou la finance off shore, elle n’est guère plus prometteuse. L’informatique se heurte à l’obstacle des rémunérations (qu’on songe au salaire d’un ingénieur indien) : le succès n’est donc envisageable que pour quelques niches pourvoyeuses d’un nombre fort limité d’emplois. Et le projet de transformer la Martinique en paradis fiscal, s’il était sérieusement envisagé, serait a priori incompatible avec l’appartenance à l’Union européenne, déjà plus que suffisamment pourvue à cet égard (Londres, Luxembourg…) !

 

Par contre, s’il y a un domaine où la Martinique peut trouver une abondante clientèle étrangère, c’est bien le tourisme.

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