Étiquette : street Art

Street-art : à Aubervilliers, une exposition en plein air pour la défense de la planète

cop21_street_artÀ l’occasion de la COP21, des street-artists ont investi la station de métro Fort d’Aubervilliers sous l’égide de l’association Art en Ville. Objectif : sensibiliser la population sur l’état d’urgence climatique.

Quand l’art se met au service de la planète. Alors que la COP21 s’achève le 11 décembre à Paris, la station de métro Fort d’Aubervilliers (93) est devenu le repère de street-artists engagés.

Sous l’égide de l’association Art en Ville et de son fondateur Olivier Landes, sept graffeurs exposent des œuvres sur le thème de l’écologie. Si certains artistes ont utilisé les abris bus en guise de support, d’autres ont préféré dessiner à même le sol, à l’image de Michael Beerens. Ce street-artist de 31 ans a choisi comme sujet l’océan et a imaginé, à quelques mètres de la sortie du métro, un gigantesque cercle bleu rempli de poissons.

Quelques mètres plus loin, le collectif EvazéSir a peint sur l’un des abri bus une femme cultivant son jardin, avec pour ambition de soutenir l’agriculture solidaire et responsable. Sur un autre, le street-artist Steve Pitocco a dessiné des oiseaux resplendissants de couleurs.

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Nuit blanche : Paris se met à l’heure du street art

— AFP —

la_tour_13La mairie de Paris met à l’honneur l’enfant terrible de l’art contemporain à l’occasion de la 13e édition de la Nuit blanche, qui se tient ce samedi soir.

Paris, « capitale du street art » ? C’est en tout cas l’ambition de la mairie de Paris, qui mettra à l’honneur l’enfant terrible de l’art contemporain à l’occasion de la prochaine Nuit blanche, samedi, en lui ouvrant largement ses murs. L’adjoint de la maire de Paris en charge de la Culture, Bruno Julliard, en a fait la promesse, lors de la conférence de presse de présentation de la Nuit blanche début septembre : « Paris doit devenir la capitale mondiale du street art. »

« On constate vraiment un emballement des Parisiens (…). Il y a un emballement des décideurs, qui apprécient l’image de modernité associée au street art ; un emballement des galeries d’art contemporain parisiennes, où les ‘street artistes’ ont massivement fait leur entrée. C’est devenu un champ majeur de l’art contemporain où Paris a une place importante (…). Nous avons envie d’être dans ce train de la modernité, de l’excellence », a déclaré l’élu à l’AFP.

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L’explosion du street art « made in France »

 —Par William Plummer (Monde Académie)—
la_tour_13Désormais reconnu, le street art remporte depuis peu l’adhésion du grand public. Dans ce qui apparaît comme un phénomène planétaire, les artistes français se distinguent tout particulièrement.

A Vitry-sur-Seine, les murs se suivent mais ne ressemblent pas. Rue après rue, les œuvres de street art se succèdent, apportant une certaine poésie appréciée des Vitriots. Depuis près de cinquante ans, cette ville du Val-de-Marne mène une intense politique culturelle d’implantation d’œuvres urbaines : l’arrivée du street art à Vitry-sur-Seine n’a donc rien d’un hasard.

Initialement connu sous le nom « d’art urbain » ou « writing », cet art est apparu vers la fin des années 1960 aux Etats-Unis sous la forme de graffitis, tags, collages et autres affiches, dans les rames du métro new-yorkais.  A l’origine assimilé à du vandalisme, ce nouveau moyen d’expression – des jeunes surtout – s’est imposé peu à peu comme un art à part entière jusqu’à rencontrer un succès fulgurant depuis la fin des années 2000.

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La Tour 13, la tour de Babel du street art

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 La Tour 13 est située 5, rue Fulton, Paris 13. Ouvert jusqu’au 31 octobre du mardi au dimanche, de 12 h à 20 h.

Une centaine de graffeurs venus du monde entier ont investi un immeuble parisien voué à la démolition, dans le treizième arrondissement, pour le repeindre de mille couleurs. Du sous-sol au neuvième étage, leur oeuvre éphémère est visible jusqu’à fin octobre.

« C’est la plus grande exposition collective de street art, expérience en totale cohérence avec l’essence même du mouvement, explique Mehdi Ben Cheikh, responsable de la galerie parisienne Itinerrance, à l’origine du projet. Les visites sont gratuites et il n’y a rien à vendre. »

L’immeuble bientôt détruit

Brésiliens, Saoudiens, Tunisiens, Iraniens, Espagnols, Australiens ou Français, les artistes enthousiastes se sont partagés les 36 appartements parfois encore meublés. En tout, une gigantesque toile de 4 500 m² formée par les murs, les sols et les plafonds, jusque dans les placards.

Dépêchez-vous ! La tour, érigée dans les années 1960, sera détruite en novembre et les graffs avec. Les occupants, eux ont déjà été relogés.

Tour 13 est située 5, rue Fulton, Paris 13.

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Street art et Web en étroite connexion

— Par Marie LECHNER —

street_artLa frontière s’estompe entre artistes urbains et numériques, dont les pratiques se complètent et se répondent de plus en plus. Un dialogue fructueux entre deux contre-cultures qui partagent une même revendication de l’espace public.

L’artiste urbain parisien Invader est sans doute l’un des premiers à avoir extrait un élément de jeu vidéo pour le disséminer dans l’espace public. Ses petits vaisseaux carrelés à l’effigie du mythique jeu vidéo Space Invaders (1978) prolifèrent aux angles des rues, sous les ponts et sur les trottoirs, de Paris à New York, de Katmandou à São Paulo. Le 20 août 2012, il a même envoyé l’une de ses créatures en mosaïque dans la stratosphère, accrochée à un ballon. «Tout mon programme se résume dans ces deux mots : envahisseurs de l’espace ou d’espace», expliquait à Libération l’artiste né en 1969, qui se revendique «enfant du computer» plutôt que de la télévision. Ses vaisseaux reproduisent l’esthétique des aliens en gros pixels inspiré du jeu de tir japonais Taito, l’un des premiers hits sur borne d’arcade. Mais contrairement à leurs homologues électroniques, ceux d’Invader sont faits de matériaux basiques, des mosaïques de salle de bain préassemblées prêtes à être collées avec une glu faite maison.

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Street art, le mur de l’argent

— Par Frédéric Joignot

Slave Labour », de Banksy. L’artiste britannique a peint ce pochoir sur un mur de Londres en juin 2012. | AFP

 

C’est un garçonnet pieds nus, en chemise déchirée, cousant à la machine une guirlande de petits drapeaux anglais. Le pochoir s’appelle Slave Labour (« travail d’esclave »). D’un mètre carré environ, il a été peint en juin 2012 sur un mur de Haringey, dans le nord de Londres, pour se moquer des festivités du Jubilé de diamant de la reine.

Les médias britanniques l’ont beaucoup montré. Son auteur est le plus coté et le plus célèbre des artistes de rue du Royaume-Uni, l’invisible Banksy. On retrouve sa patte : de l’émotion et un humour noir très politique.

Au cours du week-end des 16 et 17 février, Slave Labour disparaît, découpé dans le mur, à la grande surprise des habitants. Quelques jours plus tard, il est mis aux enchères pour 500 000 dollars (375 000 euros) sur le catalogue de la salle de ventes Fine Art Auctions Miami, aux Etats-Unis.

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