— AFP—
Épilation intégrale, organes surdimmensionnés… source de complexes et frustration, les standards du porno transpirent dans les pratiques sexuelles et la conception qu’ont du corps les jeunes générations.
Plus d’un tiers des hommes de moins de 25 ans admettent avoir été déjà été complexés par la taille de leur pénis en regardant un film porno, révèle une enquête Ifop publiée jeudi.
Ces films peuvent générer des complexes chez les garçons mais répandent aussi des codes sexuels, comme l’épilation intégrale, d’après cette enquête réalisée pour Tukif.com, site pour adultes.
«Le sexe glabre vu dans les films X s’impose de plus en plus comme la norme du corps féminin désirable aux yeux des hommes parmi les jeunes générations où la consommation de porno est la plus forte», remarque François Kraus, directeur d’études à l’Ifop.

La société prend enfin conscience que les personnes handicapées, tout comme les valides, ont une sexualité et une vie affective. Mais le débat se focalise sur des cas individuels extrêmes, souvent des hommes, avec plusieurs handicaps physiques et/ou moteurs lourds, qui ne sont pas forcément représentatifs de la situation des personnes handicapées. Celui qu’on donne à voir en ce moment sur nos écrans de cinéma : The Session, de Ben Lewin, ou le documentaire Sexe, amour et handicap, de Jean-Michel Carré, ou encore Hasta la Vista, de Gilles De Schrijver, mettent en scène des personnages masculins lourdement handicapés, à la recherche d’une sexualité qu’ils estiment ne pouvoir trouver que dans le recours à une tierce personne, de préférence prostituée. Ils popularisent l’idée que la sexualité des personnes handicapées est forcément impossible autrement.
Une étude à paraître dans le Journal of sexual medicine confirme le développement du rasage du pubis chez les femmes les plus jeunes.