Mayotte devient un département français le 31 mars 2011.
Mayotte (en mahorais : Maoré), officiellement nommée Département de Mayotte, est à la fois une région insulaire française et un département de France d’outre-mer qui sont administrés dans le cadre d’une collectivité territoriale unique4 dirigée par le conseil départemental de Mayotte.
Sur le plan géographique, il s’agit d’un ensemble d’îles situé dans l’archipel des Comores, lui-même situé dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien. Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, et de plusieurs autres petites îles dont Mtsamboro, Mbouzi et Bandrélé. Son code départemental officiel est « 976 ». Le chef-lieu de jure est Dzaoudzi6 sur Petite-Terre, même si, dans les faits, le siège du Conseil départemental et les services administratifs de la préfecture sont tous deux de l’autre côté de la baie sur Grande-Terre à Mamoudzou, ville la plus peuplée de Mayotte. Du fait de son statut de région française, Mayotte est également une région ultrapériphérique de l’Union européenne.
Le 25 avril 1841, sous le règne de Louis-Philippe Ier, le royaume de France achète Mayotte au sultan Andriantsoly, qui est menacé par les royaumes voisins et préfère voir les deux îles rattachées à la France.


Des «décasages» sont effectués ce lundi dans un quartier informel du nord-est, qui comptait 80 cases en tôle
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
À Mayotte, la vie est un enfer pour de nombreux mineurs livrés à eux-mêmes, après l’arrestation et l’expulsion de leurs parents vers les Comores voisines. Sans prise en charge de l’État français, et face à des associations débordées, ces jeunes sombrent souvent dans la délinquance. Une situation explosive sur une île qui compte 50 % de mineurs, et où 84 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Reportage.
Le C.N.C.P dénonce avec la plus grande fermeté l’opération « Wuambushu » organisée par le pouvoir colonial français sur l’île de Mayotte. Cette offensive est inhumaine, démagogique et injuste. Ce sont des populations en profonde détresse qui sont violemment attaquées. La xénophobie est instrumentalisée par les autorités, comme c’est le cas dans tous les pays occidentaux, pour désigner à la population des boucs émissaires. La violence qui sévit à Mayotte est le résultat de la grande pauvreté engendrée par la domination coloniale.
Face au coronavirus qui circule activement à Mayotte, les autorités locales ont demandé davantage de personnel et de matériel. L’île est le seul territoire français qui ne sera pas déconfiné à partir du 11 mai.
Le département d’Outre-mer où le virus circule activement doit faire l’objet «d’une vigilance particulière», selon Édouard Philippe.
Nous publions la lettre que vient de remettre au préfet (photo ci-dessus) le Collectif des étudiants étrangers de Mayotte exigeant l’application de l’Etat de droit.
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s’est rendue dans le 101e département de France pour ouvrir le dialogue avec les organisateurs de la grève. Ce lundi après-midi, elle a également annoncé des mesures pour répondre à l’insécurité et l’immigration clandestine. Le Figaro revient sur ce mouvement qui trouve ses racines dans les problèmes de sécurité et d’immigration.
Sur l’île, des groupes violents se sont constitués et mènent une véritable chasse aux étrangers sous le regard complice des autorités françaises. Les associations tirent la sonnette d’alarme.
C’est un scandale! La profanation
d’une mosquée dans le département de Mayotte suscite peu de réactions en métropole.