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L’éphéméride du 4 avril

Assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968

L’assassinat du pasteur Martin Luther King, l’un des principaux meneurs du mouvement pour les droits civiques aux États-Unis et prix Nobel de la paix, eut lieu au Lorraine Motel à Memphis dans le Tennessee, le 4 avril 1968. King est transporté à l’hôpital Saint-Joseph de la ville, où sa mort est prononcée.

James Earl Ray, un fugitif du pénitencier de Jefferson City dans le Missouri, est arrêté le 8 juin 1968 à l’aéroport de Londres-Heathrow. Extradé vers les États-Unis, il est accusé du crime. Le 10 mars 1969, Ray plaide coupable et est condamné à 99 ans de prison dans le Tennessee. Plus tard, Ray fait de nombreuses tentatives pour retirer ses aveux et demande à être jugé devant un jury, sans succès. Il meurt en prison le 23 avril 1998.

La famille King parmi d’autres estiment que l’assassinat est le fruit d’une conspiration impliquant le gouvernement des États-Unis, comme le prétend Loyd Jowers en 1993, et que Ray n’est donc qu’un bouc émissaire. En 1999, la famille King intente un procès pour homicide contre Jowers pour la somme de 10 millions de dollars.

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1968-2018 : 50ème anniversaire de la mort de Martin Luther King

Martin Luther King Jr., né à Atlanta (Géorgie) le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis (Tennessee), est un pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.

Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l’emploi des minorités ethniques. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l’emploi et la liberté : « I have a dream ». Il est soutenu par John F. Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson.

Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.

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Il y a 47 ans, le 4 avril 1968, Martin Luther King était assassiné

— Par Hélène Harter —
martin_luther_king_360Le 4 avril 1968, les Américains apprennent avec stupéfaction que Martin Luther King vient d’être assassiné. Alors qu’il discutait avec quelques proches sur le balcon du motel Lorraine dans le quartier noir de Memphis (Tennessee), il a été abattu par un tireur embusqué. Il n’avait que 39 ans. L’émotion est immense aux Etats-Unis, mais également dans le reste du monde. Les Américains pleurent l’homme qui incarne la lutte pour les droits civiques. Ils sont bouleversés par cet assassinat politique qui intervient moins de cinq ans après la mort du président Kennedy.[…]

De la lutte pour les droits civiques au combat pour l’égalité économique

En à peine quelques années, Martin Luther King Jr est devenu le leader du combat des Noirs américains pour les droits civiques. C’est en 1955 qu’il est devenu une figure nationale. Jeune pasteur à Montgomery (Alabama), il s’investit dans la campagne de boycottage des bus organisée par les associations locales de lutte pour les droits civiques. M. L. King a bien compris qu’à l’heure de la télévision il fallait mener des opérations spectaculaires pour attirer l’attention des médias et de l’opinion et faire évoluer les choses.

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Danser Martin Luther King : le medium et le message

—Par Selim Lander –

Taylor I have adreamLa politique est elle soluble dans la danse (à moins qu’il ne faille dire l’inverse) ? Le risque évident pour le chorégraphe est de se laisser dominer par son sujet, de vouloir coller de trop près à la réalité qu’il décrit, surtout lorsqu’il s’agit d’un événement réel – la marche pour les droits civiques de 1963 et le discours qui l’a clôturée (« I have a dream » – qui donne son titre au ballet) – dûment répertorié, enregistré, filmé. Risque d’autant plus fort, en l’occurrence, lorsqu’on découvre que le chorégraphe américain, Bruce Taylor, alors jeune adolescent, avait lui-même participé à la marche. La première partie du ballet ne fait que renforcer ces craintes : la chorégraphie, peu inventive, est écrasée par les images historiques projetées sur l’écran géant en fond de scène.

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« I have a dream », 50 ans après

  — Source AFP —

martin_luther_king_360Le fils de Martin Luther King, Nancy Pelosi, la famille de Trayvon Martin et des dizaines de milliers d’Américains étaient réunis samedi à Washington pour le cinquantenaire du discours historique du pasteur assassiné.

Sous un ciel bleu limpide, des dizaines de milliers de manifestants, la plupart noirs américains, étaient rassemblés samedi au cœur de Washington pour célébrer les 50 ans du discours historique de Martin Luther King, « Je fais un rêve », sur les droits civiques. Une foule armée de pancartes était massée tout autour de la « Reflecting Pool », l’étroit et long bassin faisant face au mémorial de l’ancien président Abraham Lincoln, précisément là où le 28 août 1963 le pasteur Martin Luther King prononça sa fameuse allocution contre la ségrégation, qui devait profondément marquer la société américaine.

« Le travail n’est pas fini, le voyage n’est pas terminé », a lancé dans une intervention enflammée le propre fils de « MLK », Martin Luther King III, à propos de la lutte pour la défense des droits civiques des Afro-Américains menée par son illustre père.

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