Le viol comme arme de guerre ?
Les récentes attaques du Hamas en Israël ont plongé la région dans l’horreur, mais au-delà des pertes humaines et des destructions, des allégations choquantes de crimes sexuels émergent, laissant la communauté internationale consternée et appelant à une action immédiate.
Des témoignages poignants de survivants ont émergé lors d’une conférence à l’ONU à New York, où des enquêteurs ont présenté des récits déchirants de viols, de mutilations, et d’agressions sexuelles perpétrées par le Hamas sur des femmes et des hommes israéliens. La cheffe adjointe de l’unité 433, Yael Reichert, a souligné la nécessité cruciale d’une enquête approfondie et impartiale pour faire la lumière sur ces crimes odieux.
Les attaques du Hamas ont laissé des cicatrices profondes dans la société israélienne, mais c’est la cruauté des crimes sexuels qui a provoqué un tollé international. Les enquêteurs ont dû faire face à des défis considérables dans la collecte de preuves, notamment en raison du traitement initial des lieux des attaques comme des champs de bataille plutôt que des scènes de crime.
Un deuxième volet des allégations a été révélé avec la découverte de corps dénudés et des signes de violences sexuelles sur les dépouilles des victimes.

L’explosion des violences entre citoyens israéliens juifs et arabes a révélé une réalité que l’Etat hébreu préférait ne pas voir, souligne le politiste israélien Ilan Greilsammer, dans une tribune pour « Le Monde ».
Jérusalem – Des bureaux de médias pulvérisés à la thèse invérifiable d’une « manipulation » pour faire croire à la présence de soldats israéliens à Gaza: l’escalade militaire entre le Hamas et Israël rappelle l’adage selon lequel la vérité peut être la « première victime » de la guerre. 

Ils ont fait une partie de leur service militaire le long de la bande de Gaza. Des années plus tard, deux jeunes Israéliens, conscients du défi auquel est confrontée l’armée face aux manifestants palestiniens, confient leur expérience au « Monde ».
