Étiquette : Fabrice Théodose.

Le Café littéraire – Poésie en voix avec le slameur et poète Fabrice Makandja Théodose

– Mercredi 16 septembre à 18h30 – Au Cloud Rooftop Bar – Fort-de-France

Le Café Littéraire continue son cycle Poésie en Voix, avec le slameur et poète Fabrice Makandja Théodose.

Nous échangerons sur son recueil paru récemment, Le Monologue du Gwo pwèl, et sur le slam, la poésie, la vie en somme ! 😎🎤

Lire aussi : Le monologue du Gwo Pwèl « Abò ti-bis jònn-lan »

Et après Fort-France, pour aller à la rencontre de son public dans le sud de l’île, le Café Littéraire part On Tour au Marin ! 

Pour ne rien rater, 2 dates disponibles : 

– Mercredi 16 septembre à 18h30 – Au Cloud Rooftop Bar – Fort-de-France

– Mercredi 23 septembre à 18h 30 – Au Blue working – Nouvelle marina du Marin

💛🖌️Concept du Café littéraire 🖌️💛

Chaque mois, évadez-vous entre littérature, rencontres et partages, perché sur le rooftop du Cloud. 

Un moment animé par Lola-Jeanne Cloquell, passionnée de littérature, autour d’un thème de prédilection. Partagez vos coups de cœurs, vos lectures, vos envies, et découvrez de nouveaux univers littéraires !

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 Des pièces de théâtre qui parlent de “nous”

— par Gladys Dubois —

Qui est Gladys ?

Diplômée en Droit et économie de l’Université Nancy 2 ainsi qu’en Arts du spectacle communication et médias de l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Gladys Dubois a travaillé principalement en tant que chargée de communication pour des théâtres et des festivals de musique et de cinéma. Elle aime écrire des articles car elle est amoureuse des mots, surtout lorsqu’ils révèlent, dénoncent ou émeuvent…  Sa passion pour la culture, surtout celle de son pays, la Martinique, lui donne envie d’en découvrir toujours plus, et de la faire connaître au plus grand nombre.  Elle est correspondante en Martinique pour Kariculture.net, magazine culturel trilingue en ligne de la Caraïbe.

Ce 19 août 2020, alors que depuis le mois de mars nous sommes douloureusement privés de théâtre, Gladys Dubois nous permet de maintenir le lien avec nos artistes, en nous parlant de trois pièces : Cette guerre que nous n’avons pas faite, Le Monologue du Gwo Pwèl et Ladjablès, femme sauvage, trois spectacles que nous avons pu voir, en d’autres temps plus heureux, sur les scènes de Fort-de-France.

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Le monologue du Gwo Pwèl « Abò ti-bis jònn-lan »

Mardi 14  & mercredi 15 février 2017 à 20 h

-Tropiques-Atrium –

« …Je n’ai jamais aimé m’épancher devant ces gens qui ont ce penchant pervers de se pencher sur le malheur des uns et des autres avec cette compassion hypocrite.
Ai toujours préféré sourire en silence, dans ce grinyen dan grimaçant de façade, faire face à l’autre, aux autres, en soignant ma devanture, avec comme enseigne tout va bien, ou du moins tout va pour le mieux… et pourvu que ça dure ! »
J’avais décidé d’être un homo rictus à défaut d’être un makoumè pleureur… car finalement sourire était la meilleure façon que j’avais trouvé de montrer les crocs à mon désespoir… »
Un homme seul, face à lui-même, dans la solitude de son désespoir, dans le chagrin d’amour antillais, le fameux Gwo Pwèl. Un one-man-show sous fond de texte de slam où le spectateur rentre dans l’intimité introspective d’un homme délaissé.

Narrateur : MaKanDJa
Pièce de théâtre slamée de : Fabrice Théodose
Mise en scène : Patrice Lenamouric
Lumière : Marc-Olivier René
Son : Didier Adréa
© visuel : Agnès Brézéphin
Coproduction : Migann’Art & Tropiques Atrium Scène nationale
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et de la Communication (DAC Martinique) & Collectivité Territoriale de Martinique (CTM)

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« EIA » : les noces blanches du théâtre et du slam

— par Roland Sabra —

Les metteurs en scène Eric Delor et josé Exélis nous proposaient le 31/03/10 à L’Atrium une version revisitée, plus épurée de « EIA » crée en juin 2009 à l’occasion de l’anniversaire d’Aimé Césaire. L’originalité de la démarche consiste à essayer une alliance entre le théâtre et le slam. Le slam, dont on a pu entendre une belle prestation il y a peu à l’Atrium avec « Grand corps malade » relève à l’origine de la joute oratoire. La rythmique du poème procède par assonances, allitérations, onomatopées et répétitions consonantiques. Les champs lexicaux mêlent avec plus ou moins de bonheur les registres du familier et du soutenu, de l’argot et de la préciosité, le verlan et les anglicismes. Du point de vue argumentatif dominent l’apostrophe et l’impératif, modes d’expression d’une violence dénonciatrice des injustices sociales. La forme semble en parfaite adéquation avec la dénonciation du colonialisme, du racisme, de l’esclavage, de l’oppression, de la société de consommation etc., ces thématiques lancinantes et récurrentes que tout artiste antillais se doit d’arpenter s’il veut se faire un chemin.

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