— Par Vickie B. Sullivan (*) —
Donald Trump a cherché à rester au pouvoir à l’issue de son mandat. Il a déclaré qu’il ne se comporterait comme un dictateur “que le premier jour” s’il est réélu. Sa ruse et sa capacité à remodeler la politique et le système judiciaire états-unien à son image lui ont permis, jusqu’à présent, d’éviter de répondre de ses actes. Les manigances de Donald Trump ont souvent été qualifiées de “machiavéliques”, d’après Nicolas Machiavel, l’écrivain de la Renaissance qui vécut entre 1469 et 1527. Dans son célèbre traité, Le Prince, il conseille aux monarques (dirigeants autoritaires ou dictateurs) ainsi qu’à ceux qui aspirent à régner seuls de recourir à la force et la fraude pour accéder au pouvoir et le conserver.
Mais les spécialistes de Machiavel, dont je fais partie, savent que son analyse est bien plus nuancée. Ses écrits datant du XVIe siècle traitent non seulement du règne des princes, mais aussi des gouvernements républicains, où les citoyens élisent directement ou indirectement leurs dirigeants pour des mandats dont la durée est clairement définie.

Dans le cadre de l’élection présidentielle américaine de 2024, France 5 propose une nouvelle édition de , une série documentaire qui analyse les mécanismes de désinformation. Cette émission, coproduite par France Télévisions, Babel Doc, et Together Media, avec la participation du CNC, est réalisée par Elsa Guiol et sera diffusée à l’occasion de ce rendez-vous électoral majeur, le 5 novembre 2024.
witter, Facebook et YouTube ont tous à leur manière censuré le Président américain ces derniers jours, et pour l’analyste politique Mathieu Slama, cette censure doit pousser à s’interroger sur l’état des libertés publiques en Occident ainsi que les risques que font peser ces multinationales sur la liberté d’expression.
Indignés et choqués par la mort de George Floyd lors de son interpellation par la police lundi dernier, et ce pour un délit mineur alors qu’il ne semblait pas opposer de résistance, des habitants de Minneapolis ont investi la rue pour dénoncer la violence dont il a été victime.
Un sénateur sudiste opposé au mouvement des droits civiques à la Justice, un « faucon » à la CIA et un « islamophobe » comme conseiller à la sécurité nationale : la présidence Trump débute sous le signe de la revanche nationaliste blanche.
Dans quelle mesure l’intelligence des électeurs a-t-elle déterminé l’issue des présidentielles américaines ? Une étude scientifique parue le 3 novembre s’est penchée sur la question.
Le républicain est désormais certain d’être le 45e président américain même si son adversaire démocrate l’a devancé de plus de 180.000 voix. Explications.
Dès le mois de juillet, le documentariste américain Michael Moore prédisait la victoire du milliardaire républicain. Son article ne cesse d’être partagé sur les réseaux sociaux ce mercredi matin, depuis que son présage est devenu réalité.
Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ?