La journée internationale des droits des femmes est inscrite dans l’agenda international le 8 mars. Cette année, la journée tombant un lundi, les autorités et autres associations ont décidé de fêter les femmes durant tout un week-end prolongé, par des manifestations diverses, qui peuvent aller du vendredi 5 au lundi 8 mars. Les occasions de plébisciter les actions des fanm doubout seront nombreuses et variées : théâtre, exposition, film, mise en lumière des artisanes et créatrices, etc.
Union des Femmes de Martinique, communiqué publié le 02/03/202 : un collectif pour “hisser” haut les droits des femmes ! L’UFM propose deux rendez-vous inédits, les 7 et 8 mars !
À l’occasion de cette journée spéciale, l’UFM appelle au rassemblement le plus large possible afin de poursuivre activement la lutte pour les droits des femmes. « C’est ensemble et solidairement, autour d’une idée, celle de l’urgente nécessité de continuer à se mobiliser pour revendiquer nos droits, que nous ferons avancer notre société ! »
Dimanche 7 mars : à 14 h, les féministes et symapthisant·es sont invité-es à participer à une visio-conférence internationale, en présence de nombreuses féministes du monde : « Oliwon latè, fanm ka goumen » , à l’Hôtel de la CTM
♦ En présence d’Angela Davis et 16 autres féministes de 17 pays différents : Dominique, Sainte-Lucie, Trinidad, République Dominicaine, Haïti, Guadeloupe, Guyane, Brésil, Argentine, états-Unis, Algérie, Sénégal, Nouvelle Calédonie, Océanie, Kurdistan, France.

« C’est ma faute, c’est ma très grande faute… », il y a peu d’élus et de partis politiques se partageant aujourd’hui les travées ou les lucarnes de visioconférence de la CTM qui n’aient été, à un moment ou un autre, concernés par le scandale de l’eau, et ne soient en posture de battre leur coulpe. C’est ce que peut suggérer le vote inattendu de la CTM concernant l’achat du terrain du quartier Séguino, au Lorrain : un « sémafot » aux frais du contribuable, bien entendu.
Les périodes précédant et suivant les changements d’années sont fertiles en déclarations mirobolantes et vœux, hélas de plus en plus pieux, qui fleurissent comme flèches de cannes se balançant au gré des vents,au moment de la récolte.
Il y a deux explications possibles à ce qui apparaît à tous comme une incurie :
La Collectivité Territoriale de‟ la non-décision permanente ″ ,qui siège au Plateau Roy ,démontre s’il en était besoin l’inanité de l’argument de ceux qui ne veulent voir que dans un changement préalable de statut la recette-miracle du Développement de la Martinique.
Intervention d’Alfred MARIE-JEANNE,
Tous les matins en allant travailler je regarde le couloir de bus du TCSP et je suis aigrie.
Toute personne développe en elle ce que lesAméricains appellent un « belief system » , c’est-à-dire un système de croyances, de valeurs, et de convictions, qui se révèle dans son comportement individuel, aussi bien dans le domaine religieux, que dans ses particularismes culturels et politiques. À cet égard, la différenciation est essentielle, pour former, à la Martinique, une communauté démocratique, sachant rester solidaire et ouverte. C’est pourquoi chaque Martiniquais s’efforce de se comporter en citoyen responsable, cherchant à maintenir le lien interne de la communauté de vie.
J’aurai pu ne pas répondre, ignorer complètement
Une nouvelle mode a vu le jour : celle de brandir le mot de « politique » pour discréditer toute lutte sociale. Mais en vérité, est-ce si nouveau que cela ?
Le mouvement familial n’est pas insensible au cri du personnel en souffrance des ex-assemblées régionale et départementale, regroupées au sein d’une seule collectivité dite CTM, et d’une assemblée unique délibérante.
Nous travailleurs médico-psycho-sociaux de la Collectivité territoriale de la Martinique, nous sommes mobilisés depuis trois jours et tenons à vous expliquer les motifs de nos revendications.
Alors que le pouvoir d’achat des Guadeloupéens et des Martiniquais stagne, que le chômage ne cesse de progresser et que les problèmes économiques et sociaux s’aggravent, les exécutifs de Guadeloupe et Martinique et leurs oppositions respectives persistent dans les cancans et les invectives à propos de problèmes budgétaires, et ce alors que la Région Guadeloupe et la Collectivité de Martinique figurent parmi les plus endettées de France . Les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe et de la Martinique ne sont pas conscients qu’ils sont dans la situation d’un alpiniste qui est sur une paroi très raide et qui ne sent pas que les prises sont en train de lâcher : ont-t-il bien pris la mesure de la crise à venir en 2017 du fait de la réduction des dotations de l’Etat et de la progression inéluctable des dépenses notamment sur le plan social ?
Le mercredi 13 avril, très tôt, des lycées et des collèges ont été bloqués, privant des milliers d’élèves d’enseignement. Les sites de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) ont été cadenassés par certains syndicats ayant appelé à une grève illimitée, malgré les négociations entamées.
L’ancien président du conseil régional qui conteste le déficit du compte administratif 2015 du Conseil régional a adressé une lettre à Alfred Marie-Jeanne, président du Conseil exécutif de la CTM l’informant de son intention de demander au Préfet de la Martinique de saisir la chambre régionale des comptes.
Le compromis est devenu aujourd’hui une nouvelle offre politique au point de brouiller tous nos repères …Dans les 28 pays membres de l’Union européenne, 11 sont dirigés par une coalition transcendant les habituels clivages entre la droite et la gauche. Même tendance pour certaines collectivités en outre-mer, au vu des résultats des dernières élections régionales du 13 décembre 2015.
Je n’ai pas choisi Marcelin Nadeau contre Serge Letchimy, ni contre quiconque d’autre. Je ne pratique pas le culte de la personnalité. Je n’ai que respect, amitié et considération pour ces deux soldats de la cause Martiniquaise. Je n’ai aucune raison d’opposer ces deux hommes brillants, totalement engagés et dévoués à la cause de leur peuple. De même que je tiens dans la plus haute estime Garcin Malsa et Jean-Philippe Nilor, ainsi que tous ceux, toutes celles qui honorent le mandat qui leur a été confié. Certes, je partage avec Serge Letchimy une histoire personnelle qui doit beaucoup à l’extraordinaire lucidité politique d’Aimé Césaire. Mais l’Histoire ne regarde pas dans le rétroviseur et si le génie poétique de Césaire est inscrit à jamais au plus haut du patrimoine de l’humanité, son projet politique porte la marque de son temps : celui où il lui a fallu, contre tous les modèles importés, inventer un forme originale de décolonisation, tracer un chemin nôtre vers la Responsabilité et la Dignité. La mise en place de la CTM incarne la vision césairienne d’une forme d’autonomie qui n’absolve pas la France de ses responsabilités historiques vis-à-vis des descendants d’Africains déportés et esclavagisés sur notre terre.