Jusqu’au 11 février à l’Étang Zabricot
— Par Christian Antourel —
Vous êtes invités à découvrir ou redécouvrir l’artiste peintre franco-vénézuélien ISKIAS Pannier Fraino . Iskias est un artiste d’une extrême singularité. Désabusé par la dialectique conceptuelle, il occupe le terrain pictural au moyen d’un langage exsangue de tout maniérisme formel. Sa peinture ici est faite de révolte et de nostalgie. Il va à l’essentiel et traduit le malaise d’une société désengagée de la problématique sociale et politique. Il veut nous alerter avec humour maïs fermeté sur l’équilibre écologique en péril aux Antilles et dans la planète entière car : « La terre parle un langage oublié des hommes »
Le travail d’Iskias explore une fois de plus l’âme et le cœur de l’humain. Corps torturés de notre société par trop consumériste, aliénée jusqu’à l’absurde déraison. Le Léviathan veille. Attention danger ! Mais aussi corps envisagés, apaisés corps voluptueux que l’artiste suggère pour une résurgence quasi tellurique. Il délivre son message avec son inquiétude, ses angoisses, ses espoirs, et parvient à conserver cet humour féroce dans un style post-pop qu’il exalte autant au détour du thème de la préservation des forets, notamment amazoniennes il plaide pour la défense de la population indigène.

« Toute création artistique est le fruit d’un enchaînement complexe de mécanismes neuronaux qui mettent en jeux plusieurs régions du cerveau » où l’art a ses raisons que la raison ignore.
Catherine Le Moal, égrène les scènes de son théâtre intérieur, mine de rien, à sa guise, sans hâte, et sans en avoir l’air. Elle respire la poésie, comme l’air, elle ne retient du temps qui passe, que ce qui justement ne passe pas. Elle distille ses morceaux d’éternité, peintures, sculptures, au gré de ses inspirations, avec la patience de celle qui sait que le rêve est beaucoup plus réel que tout ce qui existe.
Les Formes du désir est une exposition collective regroupant le travail de neuf artistes sur un savoir intime qui prend le visage de la passion.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel —
Iskias songe au-dessus de ses toiles où des bondissements miment les gestes d’une société irrationnelle mais o combien existentielle.
S’inscrivant dans le prolongement des actions toujours menées dans l’ensemble de son œuvre en recherche perpétuelle, cette nouvelle édition vise à mettre davantage en partage, à travers ses multiples expressions artistiques , peintre musicien poète, son engagement pour le respect et la préservation de la terre- création et de l’humanité toute entière.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel —

Le carnaval revient chaque année et malgré la polémique qui divise l’opinion selon laquelle son origine serait une tradition chrétienne ou tout à fait païenne , que serait Fort de France et toutes ces villes du monde sans cet évènement où le carnaval est plus qu’une tradition : une institution, une raison de vivre presque, une thérapie sociale. Aso Mawon Matnik en est la preuve vivante.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Comment un jour devient on fasciné par les civilisations méso-américaines précolombiennes Olmèques, Toltèques, Mayas, Aztèques. Cette relation aux Amérindiens strictement
Le plasticien cisèle une exposition sur un thème qui peut inquiéter, chaotique, mais fantastique sur les esprits, les morts et les âmes, leur chemin de lumière et leur héritage. Son


Claude Cauquil fascine. Ses lignes sont indissociables, façon muralisme mexicain, quand le but des artistes est de réaliser un art monumental héroïque, humain, populaire à la fois didactique et épique. Grands décors emphatiques, propagandistes et expressifs à la mémoire d’activistes. Là s’arrête la comparaison juste dans le trait et par la forme. Pour le reste Claude Cauquil n’a rien d’un révolutionnaire à la Zapata ou Sancho Villa, hors, peut-être comme eux de fougueuses bacchantes.
— Par Christian Antourel —
— Par Christian Antourel —