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« Madin’Voices »

CONCERT DE MUSIQUE SACREE


Œuvres Sacrées de Pergolèse, Mozart, Vivaldi, César Franck, Palestrina, Grandados
Par l’ensemble « Madin’Voices »


Samedi 30 avril 2005 à la Chapelle du Centre Emma Ventura.

En « avant première » de manifestations à venir dans le cadre d’un partenariat avec le C.H.U. LA Meynard.

Etonnant voyage que celui auquel invite la chapelle du Centre Emma Ventura dans son décor simple d’encens, pétri de cœur et d’espérance. C’est une «alcôve » offerte à une musique sacrée volontairement sacrifiée sur la paroi christique, pour que seule l’harmonie nous revienne en thème musical onirique. Son iconographie est pieuse et sensuelle à la fois. On traverse avec une grâce fragile un univers poignant ou le déterminisme religieux n’altère en rien les rythmes, les mouvements, les circulations d’une écriture vocale éclairée par le haut. Au contraire cette idée sacerdotale crée le besoin d’une attention particulière, une concentration maximale, pour que passe l’éloquence d’une musique souveraine, épanouie, en quasi lévitation. Il y a de l’amour là-dessous.

Du Réis Glorius » de Guiraud de Bornehl, aux « Stabat mater » de Pergolèse et Vivaldi.

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Mon enfant, mon royaume : ballet-théâtre mis en scène par Frédéric Salard

— Par Christian Antourel —

danseuseChorégraphié et interprété par Laurence Couzinet et Thierry Sirou

Une production Compagnie Car-Av-An

Un Ballet-théâtre aux accents métissés de l’un à l’autre où s’opposent, se complètent dans leur forme, se haïssent et s’harmonisent les ressentiments contrariés de parents dont l’enfant est partie gagner de quoi les sauver de la misère… mais n’est jamais revenue.

Durant 15 ans, ils portent en eux ce désespoir. On peut imaginer quel bouleversement se produit dans le tumulte, dans les nuits de l’angoisse, des croyances, de l’imaginaire et de la solitude, quand l’espérance ou la détresse rivales, complémentaires à la fois, comme le sont la danse et le théâtre, font le spectacle uni où le sentiment humain perceptible aux nuances et aux extrêmes, verse sa fragilité nue dans l’opposabilité et l’alliance de ces deux brûlures que rythme le spectacle.

« L’humour, c’est la politesse du désespoir »

Tout le remue-ménage de la pièce, n’est rien d’autre que le remue-méninges exalté d’un conflit psychologique vécu par ces parents en proie à une tentation de fuite hors la réalité, dans l’expression d’un amour devenu fou agité.

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BIGUINE, à la fois documentaire et fiction

— par Christian Antourel —

 biguineComme chaque fois où un tubercule est recherché, cultivé, fouillé et finalement débusqué, réalisé, la satisfaction ressentie alors peut-être à son comble mais l’effort fut-il de toute beauté, il n’en demeure pas moins sûr qu’un tubercule reste une racine et n’est jamais un arbre.

La difficulté de faire, ne fait pas l’Art ; loin s’en faut. Disons au contraire, qu’elle souligne et stigmatise un handicap génétique ; que le rythme diabolisé de la biguine ne parvient pas à masquer.

Biguine, est ici documentaire et fiction à la fois.Le rêve est celui des auteurs, tout englués dans un cinéma sucre d’orge « Filibo », « Lotchyo » mais aussi « Bwa dan tchiou ».

La réalité reste un non-dit trop évident, contrarié. Une impossibilité d’être, avouée et révélée en 90 minutes d’un film innocent prit en otage.

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