Étiquette : Ben Schnetzer

Pride : les militants gays au charbon

Pas de programmation prévue en Martinique

pride— Par Alexis Campion —

Dans l’Angleterre de Margaret Thatcher, une comédie mordante et pleine d’humour raconte le soutien d’activistes homosexuels aux mineurs en grève.

De Matthew Warchus, avec George MacKay, Ben Schnetzer, Bill Nighy, Imelda Staunton. 1 h 57. Sortie mercredi 17 septembre.

Synopsis : En 1984, à Londres, un groupe d’homosexuels politisés organise une collecte en aide aux mineurs britanniques en grève, alors exténués par leur bras de fer avec l’inflexible Margaret Thatcher. Confrontés à l’embarras du syndicat des mineurs, les activistes gays créent LGSM (Lesbians and Gays Support the Miners), organisent des concerts (Pits and Perverts) et décident de remettre l’argent en main propre aux grévistes, notamment dans un village du Pays de Galles… De cette histoire vraie, Pride tire une comédie grand public sans chichis, débordant d’énergie, entre ses nombreux personnages, son rythme et son humour joyeusement emballés. De quoi tirer quelques grosses ficelles mais surtout garantir la bonne humeur au défi de la dureté des faits. Finement pointé sur la solidarité entre les causes ouvrière et homo, alliance improbable vue d’aujourd’hui, Pride romance tout cela avec tact.

→   Lire Plus

Les mots comme résistance à l’oppression et comme rempart contre la mort.

A Madiana : "La voleuse de livres"

 la_voleuse_de_livresPeu de films relatent la seconde guerre mondiale guerre du point de vue de la population allemande, voûtée sous les bombardements, toute à la fois soumise au régime nazi et soutien du pouvoir hitlérien. « La voleuse de livres », le film du Britannique Brian Percival adapté du roman best-seller de l’Australien Markus Zusak est donc une exception. Et ce à plus d’un titre.

 Allemagne donc, 1939. Un train, une femme, deux enfants, une fille d’une douzaine d’année, un garçon de quatre cinq ans, tout trois hantés par la faim. Le garçon ne survit pas, il meurt dans les bras de sa mère. Celle-ci, communiste, est contrainte de laisser sa fille Liesel chez les Hubermann, une famille d’adoption composée de Hans le mari, un père au cœur d’accordéon et Rosa, une mère au cœur colérique. Si le premier intérêt de la famille adoptive est la pension versée par l’État, très vite l’attachement va prendre le dessus. A douze ans Liesel ne sait ni lire ni écrire.

→   Lire Plus