« Sorry We Missed You », de Ken Loach. À ne manquer sous aucun prétexte!

Diffusion avec des horaires restreints à Madiana.  Mardi 5 novembre 2019 à 19h.

Avec Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone
Genre Drame
Nationalités Britannique, Belge, Français
Date de sortie 23 octobre 2019 (1h 40min)

Synopsis :
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Un film magnifique qui décortique les ressorts de l’ultralibéralisme. Implacable.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Implacable et poignant.

Le Journal du Dimanche par Stéphane Joby
C’est brillant, implacable, poignant et raconté sobrement, sans discours politique ni pathos.

L’Express par Christophe Carrière
Fidèles à leur sobriété, Ken Loach et son fidèle scénariste Paul Laverty dressent un constat implacable d’une société où la seule chose qui tourne rond serait ce modeste autoentrepreneur tel un hamster dans sa roue.

Positif par Dominique Martinez
Ken Loach et son coscénariste, Paul Laverty, assument une critique cinglante de la transformation du travail et de la déshumanisation de notre société. Un regard politique qui aurait pu mener à un film à thèse mais dont leur cinéma fait tout autre chose. Les personnages, broyés par le monstre libéral, sont incarnés par des comédiens époustouflants.

Voici par A.V.
Drame sobre, touchant et lumineux d’humanisme qui, comme ses héros, ne renonce jamais.

20 Minutes par Caroline Vié
On ne regarde plus les livreurs du même œil après avoir vu Sorry We Missed You, un film qui donne envie de retourner dans des magasins de quartier plutôt que de passer commande sur Internet.

Bande à part par La rédaction
Comment résister à la loi du plus fort dans l’économie de marché ? Dans Sorry, We Missed You, Ken Loach répond par une ode à la famille. Et le cinéaste militant s’avère bouleversant.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Ken Loach reste digne mais réaliste.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film politique puissant.

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Ken Loach ne cherche ni le rire ni le rêve. Mais son cinéma réaliste, façon Zola, met en valeur des vies humbles, des gens exploités et trop peu regardés. Il prend leur défense, il salue leur courage. Et nous le sien.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Le vétéran britannique dénonce l’ubérisation galopante du travail. Et montre, même s’il ne sort d’une mécanique du malheur assez prévisible, qu’il sait toujours aussi bien scruter les dérèglements de la société.

Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Fidèle à son cinéma de dénonciation des injustices sociales, Ken Loach se penche sur les formes nouvelles de l’économie ubérisée et numérisée : kenloachissime…

Le Figaro par Bertrand de Saint Vincent
Ken Loach tire le signal d’alarme. Il le fait avec une sobriété efficace, un œil implacable et généreux.

Le Parisien par La Rédaction
Un film sombre et bouleversant, ponctué de scènes qui prennent aux tripes.

Les Fiches du Cinéma par Michaël Ghennam
Après l’absurdité du Pôle Emploi britannique, Loach fulmine face aux excès du libéralisme des « start-up nations », livrant en filigrane un émouvant portrait de famille.

Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
« Sorry We Missed You » est une parabole sur l’ubérisation du marché du travail et le démantèlement par le numérique des droits sociaux élémentaires – soit le nouveau volume thématique de la geste antilibérale loachienne, dont les services publics informatisés de « Moi, Daniel Blake » avaient un peu initié le ton.

L’Humanité par Marie-José Sirach
C’est un film sans concession, un état des lieux lucide sur une génération sacrifiée sur l’autel d’un capitalisme débridé.

Libération par Luc Chessel
[…] chez Loach, de façon délibérée, la lourdeur de la démonstration est à la mesure directe de la violence sociale décrite.

Marianne par Nedjma Van Egmond
Un nouveau film plein de rage et de tendresse.

Ouest France par La Rédaction
Un nouveau brûlot réussi.

Première par Thomas Baurez
Loach fait du Loach et c’est très bien comme ça.

Télérama
par Jacques Morice
Sur les ravages du néolibéralisme, que résume le visage défiguré de Ricky, le film est d’autant plus poignant que les acteurs, certains professionnels depuis peu, d’autres pas du tout, impressionnent par leur justesse.

******