Étiquette : Ken Loach

« Sorry We Missed You », de Ken Loach. À ne manquer sous aucun prétexte!

Diffusion avec des horaires restreints à Madiana.  Mardi 5 novembre 2019 à 19h.

Avec Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone
Genre Drame
Nationalités Britannique, Belge, Français
Date de sortie 23 octobre 2019 (1h 40min)

Synopsis :
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Un film magnifique qui décortique les ressorts de l’ultralibéralisme. Implacable.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Implacable et poignant.

Le Journal du Dimanche par Stéphane Joby
C’est brillant, implacable, poignant et raconté sobrement, sans discours politique ni pathos.

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« Moi, Daniel Blake » : Ken Loach ne renonce pas

— Par Michaël Melinard —

moi_daniel_blake-2Six fois primé au festival de Cannes, où il avait reçu la Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève, Ken Loach, 79 ans, se voit couronner pour la deuxième fois avec Moi, Daniel Blake, qui raconte les démarches d’un menuisier cardiaque pour récupérer sa pension d’invalidité.

Cannes, envoyé spéciale. Ken Loach va célébrer, le mois prochain, son 80e anniversaire. Il se murmurait récemment que le discret cinéaste britannique s’apprêtait à prendre sa retraite. On ne peut certes jurer de rien à propos de son avenir. Néanmoins, force est de constater que l’éminent représentant d’un cinéma engagé n’a pas baissé les armes, toujours prêt à battre le fer contre la dérégulation de l’économie et le démembrement du service public outre-Manche. La force évocatrice de ses films tient dans sa capacité à donner à ses constats, ses colères et ses révoltes un visage humain.

Dans ce vingtième long métrage, le douzième en compétition, il a les traits du menuisier Daniel Blake (Dave Johns). Ouvrier expérimenté et compétent, Daniel se remet à peine d’un problème cardiaque. D’un côté, son médecin lui interdit de travailler.

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Ken Loach ne renonce pas

— Par Michaël Melinard —

moi_daniel_blake-2Six fois primé au festival de Cannes, où il avait reçu la Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève, Ken Loach, 79 ans, se voit couronner pour la deuxième fois avec Moi, Daniel Blake, qui raconte les démarches d’un menuisier cardiaque pour récupérer sa pension d’invalidité.

Cannes, envoyé spéciale. Ken Loach va célébrer, le mois prochain, son 80e anniversaire. Il se murmurait récemment que le discret cinéaste britannique s’apprêtait à prendre sa retraite. On ne peut certes jurer de rien à propos de son avenir. Néanmoins, force est de constater que l’éminent représentant d’un cinéma engagé n’a pas baissé les armes, toujours prêt à battre le fer contre la dérégulation de l’économie et le démembrement du service public outre-Manche. La force évocatrice de ses films tient dans sa capacité à donner à ses constats, ses colères et ses révoltes un visage humain.

Dans ce vingtième long métrage, le douzième en compétition, il a les traits du menuisier Daniel Blake (Dave Johns). Ouvrier expérimenté et compétent, Daniel se remet à peine d’un problème cardiaque. D’un côté, son médecin lui interdit de travailler.

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« Jimmy’s Hall » de Ken Loach : la vie comme une danse… de combat!

— Par Roland Sabra —

jimmy_s_hall-400A Madiana. Séances en V.O.

Ne rien lâcher entre danse et combat mais en aucun cas danser avec les loups. Ne jamais caresser la bête dans le sens du poil. Blanchi sous le harnais, Ken Loach a le cœur toujours rouge. Dans « Le Vent se lève » à propos de l’Irlande il montrait que l’IRA n’avait rien à envier aux méthodes britanniques pour écraser les militants révolutionnaires. Dans «Land and Freedom» il dénonçait le sectarisme des communistes qui combattant trotskistes et anarchistes avaient affaibli sévèrement et irrémédiablement le camp républicain au profit des franquistes. Dans Jimmy’s Hall il revient sur le rôle de l’IRA qui faisant alliance avec la bourgeoisie terrienne et avec une des églises les plus obscurantistes qui soient va encourager le bannissement de militants pas mêmes révolutionnaires, mais tout au plus athées.
1932. L’Irlande du sud a gagné son indépendance. Jimmy Gralton parti aux Etats-Unis avant le début de la guerre contre les britanniques, est de retour au village dans le comté de Leitrim. Il est spontanément sollicité par la jeune génération pour remettre en état le bâtiment délabré dont il est toujours propriétaire, et qui était une sorte de centre culturel, ou l’on pouvait danser, suivre des cours de musique, de langue, de boxe, de dessin et qui avait connu ses heures de gloire avant son embarquement sur un bateau pour New York.

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« Jimmy’s Hall »: la Palme d’or pour Ken Loach?

— Par Sophie Benamon —

jimmys_hall

Jimmy’s Hall, signé du réalisateur Ken Loach, est à l’affiche ce jeudi à Cannes. Casting parfait, scénario passionnant, le film est un sérieux prétendant au palmarès.
Il y a deux sortes de films de Ken Loach: ceux centrés sur la classe ouvrière ou des laissés-pour-compte pour dénoncer l’injustice de ce monde, comme il l’a fait dans Raining Stones, Ladybird ou Bread and Roses. Les autres, plus rares, sont des portraits de militants, de personnes engagées pour faire changer les choses.

Jimmy’s Hall est de ceux-là. Ken Loach raconte le parcours de Jimmy Gralton, un Irlandais qui, dans les années 20, tenait une sorte de dancing et foyer culturel où les villageois pouvaient librement venir danser, discuter ou apprendre des autres. Comme il l’avait fait avec Le vent se lève, Ken Loach aborde ici un style très différent de celui de ses films contemporains.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/jimmy-s-hall-la-palme-d-or-pour-ken-loach_1545434.html

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Jimmy’s Hall, un cours d’histoire un peu trop lourd

Loach prouve une fois de plus que la dialectique ne casse pas des briques.
Jimmy’s Hall était attendu au tournant.

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