Respire, Humanité

Appel pour une civilisation du discernement

–— Présenté par Pierre Pastel — Sociologue, auteur de « Je veux parler à un humain »^{1 —}

Introduction

« Je veux parler à un humain » n’était pas un cri isolé.

C’était un murmure universel porté par des milliards d’âmes lucides, parfois silencieuses, souvent invisibles, mais pleinement conscientes de l’état alarmant de notre monde.

Aujourd’hui, je m’adresse à elles, à vous, à nous,

À celles et ceux qui refusent de voir notre humanité diluée dans les logiques de guerre, de domination et d’illusion.

Le moment est venu de reprendre la main sur la gouvernance mondiale, non pour imposer,

mais pour construire un vivre-ensemble radicalement nouveau, fondé sur la lumière, la lucidité, l’interdépendance sacrée.

Nous devons conjuguer nos structures profondes et nos intentions stratégiques, pour faire émerger un monde où l’on ne respire plus la peur, mais la vie partagée.

C’est dans ce souffle que s’inscrit cet appel.

Une voix claire, adressée à toutes les consciences —

et en premier lieu à celles et ceux qui détiennent les leviers du monde.

L’appel du 14 juillet 2025 : Respire, Humanité

,

Respire, Humanité !

Respire,

Non comme une mécanique, mais comme un acte sacré.

Nous sommes vivants.

Nous sommes humains.

Et il est temps de le redevenir pleinement.

Nous choisissons le discernement.

Face aux modèles épuisés, face au vacarme de l’ego, face à l’avidité,

nous faisons le choix du ralentissement, de la vérité, du lien.

Nous ne voulons plus d’une économie qui divise,

mais d’une économie qui relie —

fondée sur la paix, la solidarité, la coopération intelligente.

L’argent ne sera plus un dieu,

mais un outil au service de la guérison et de la beauté partagée

Mais voici un avertissement doux et ferme.

À mesure que la puissance de l’intelligence artificielle se déploie,

à mesure que les performances numériques colonisent nos quotidiens,

nous devons veiller à ce qu’elles ne musellent pas notre intelligence du cœur.

L’intuition ne doit pas être court-circuitée.

La sensibilité profonde ne doit pas se transformer en instinct grégaire, où la pensée critique est étouffée, où la vérité émotionnelle est réduite à des modèles prédictifs.

Ce chemin mène à une déshumanisation lente —

élégamment programmée, tragiquement consentie.

L’intelligence du cœur ne se quantifie pas.

Elle ressent, elle relie, elle révèle.

Nous appelons à une civilisation de la retenue,

Nous appelons à un pouvoir qui s’incline devant la sagesse, à des décisions guidées non par la peur, mais par la vision juste.

Le statut, l’ego, la domination seront dépassés par le don, le service, l’amour incarné.

Les médias seront transformés.

Ils ne seront plus des armes de distraction massive, mais des vecteurs de vérité, de clarté, de lien.

L’économie ne croîtra plus sur les ruines du vivant, mais sur les racines du respect.

L’éducation cultivera des esprits libres, créatifs, bienveillants —

non des corps formatés pour servir un système.

Nous voulons des dirigeants qui savent aimer,

Des dirigeants qui célèbrent le silence comme sagesse, l’action juste comme offrande, le pouvoir comme service sacré.

Les frontières deviendront des symboles, les peuples des reflets, les cultures des miroirs.

Ce monde ne naîtra pas d’une révolution extérieure, mais d’une transmutation intérieure.

Nous ne forcerons rien.

Nous incarnerons.

Et peu à peu, les cœurs se souviendront qu’ils sont Un avec le vivant.

Respire, Humanité.

Ce souffle est encore là.

Et ce futur, nous pouvons le choisir — dès maintenant.

Ensemble, faisons de ce souffle une réalité partagée.

Pierre Pastel, ce 14 Juillet 2025