— Éditorial de Hassane Kassi Kouyaté, Directeur, Tropiques Atrium Scène nationale —
Nous arrivons dans la dernière ligne droite de la saison.
L’oeuvre magistrale d’Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, ouvre ce trimestre dédié aux écritures caribéennes. Métaphore, pour exprimer le focus que nous déclinons sur la Caraïbe, dans nos salles et dans Territoires en culture.
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Nous accordons une large place aux jeunes créateurs basés ici ou dans l’émigration : Catherine Dénécy (Mi-chaud Mi-froid), D’de Kabal (L’Homme-Femme mécanismes de l’invisible), Stanislas Sauphanor (L’Histoire du Royaume de Mirpou), Gaël Octavia (Cette guerre que nous n’avons pas faite), Franck Salin (Bòdlanmou pa lwen).
Jeunesse encore avec la seconde promotion de l’école de théâtre de Kokolampo à Saint-Laurent du Maroni en Guyane (La Nuit des rois), ou encore les lauréats de notre concours Émergence Musique Martinique car il est important de mettre en avant des artistes émergents et de les accompagner. Oxmo Puccino, artiste emblématique, est un temps fort musical qui relie les générations.
de grands auteurs caribéens : Kamau Brathwaite (Et ce n’était pas qu’on allait quelque part), Xavier Orville (Traversée), Abilio Estévez (Joséphine… Cérémonie pour artistes désespérées), ou d’oeuvres qui revisitent des icônes comme Solitude la mulâtresse par André Schwarz-Bart, pour la Guadeloupe ou avec le texte de Dieudonné Niangouna : M’appelle Mohamed Ali.