Les séances en VO de mars 2016 : Visions d’Asie

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Lundi 21  mars : TOUCH OF ZEN

Mardi 22 mars : VERS L’AUTRE RIVE

Mercredi 23 mars : THE ASSASIN

Jeudi 24 mars : DELICE DE TOKYO

Vendredi 25 mars: MISS HOKUSAI

Lundi 28 mars : UNE FEMME DANS LA TOURMENTE

Mardi 29 mars : DELICE DE TOKYO

Mercredi 30 mars : MISS HOKUSAI

 

 

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Lundi 21 mars

A TOUCH OF ZEN

Chine, sous la dynastie Ming. Gu Shengzai, vieux garçon lettré exerçant la profession de peintre et d’écrivain public, mène une vie tranquille avec sa mère, laquelle cherche à tout prix à marier son fils. Lorsqu’une nouvelle voisine vient s’installer dans la maison d’à côté, l’occasion est inespérée. Mais cette jeune fille mystérieuse n’est autre que Yang Huizhen, dont le père a été assassiné par la police politique du grand eunuque Wei et qui est depuis recherchée pour trahison…

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Mardi 22 mars

VERS L’AUTRE RIVE

LA MORT PEUT-ELLE COHABITER AVEC LA VIE ? – Réalisé par Kiyoshi Kurosawa, Vers l’autre ville est un drame romantique poignant et émouvant, teinté de fantastique, adapté du roman éponyme. Le film raconte l’histoire de Mizuki, veuve depuis trois, qui survit en donnant des cours de piano. Un soir, son mari, mort en mer trois ans plus tôt, revient et lui annonce que malgré ça, il a parcouru le Japon et sympathisé avec des vivants et des fantômes. Il demande alors à Mizuki de l’accompagner vers l’autre rive, pour découvrir tout ce qu’il a vu.

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Mercredi 23 mars

THE ASSASSIN

Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil.  Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans. A son retour, sa mère lui remet un morceau de jade, symbole du maintien de la paix entre la cour impériale et la province de Weibo, mais aussi de son mariage avorté avec son cousin Tian Ji’an. Fragilisé par les rebellions, l’Empereur  a tenté de reprendre le contrôle en s’organisant en régions militaires, mais les gouverneurs essayent désormais de les soustraire à son autorité. Devenu gouverneur de la province de Weibo, Tian Ji’an décide de le défier ouvertement. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité en lui abandonnant le morceau jade. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec  « l’ordre des Assassins ».

Télérama
(Jacques Morice)

Le film est lent, mais harmonieux dans son va-et-vient régulier entre les intérieurs des palais et les paysages de campagne. Couleurs, reliefs, ombres et lumière, texture des costumes sont éclatants. 

20 Minutes
(Stéphane Leblanc)
Un film de sabre qui tranche par ses longs plans-séquences et ses meurtres fulgurants, sa jolie guerrière plus souvent immobile qu’en action, ses images ultra-léchées et ses mouvements de caméra d’une rare sensualité. C’est esthétiquement superbe et un poil ennuyeux.

Paris Match

Un Wu Xia Pian contemplatif et mélancolique à l’incroyable perfection formelle. (…) Un travail sur le cadre insensé, un écoulement du temps qui fait de chaque scène un formidable tableau vivant, et le peintre Hou, de chercher le mouvement de caméra parfait pour exprimer les sentiments.

L’Express

(Christophe Carrière)
D’aucuns diront que c’est visuellement magnifique, ils ont raison. Certaines images sont sublimes, alternances de paysages luxuriants (gros budget fougères !) et de montagne -qui est belle, comme chacun sait. Mais c’est lent, abscons, et terriblement frustrant pour les amateurs de combats chorégraphiés

CinémaTeaser

(Aurélien Allin)
« The Assassin » se révèle laborieux, empesé, incompréhensible, artificiellement languide et atone, manquant cruellement d’enjeux dramatiques.
Les Inrocks
Ce qui compte, c’est la mise en scène, qui atteint ici un degré de beauté chamanique, de minutie et de précision qui nous menacent du syndrome de Stendhal.

Clapmag.com

(David Speranski)
Des choix radicaux qui ne plairont pas à tous les publics, en particulier les aficionados du film d’action, mais raviront peut-être les esthètes en quête de sensations différentes.

Culture box by france Tv

(Jacky Bornet)
Grosse déception donc par rapport à un retour en compétition de Hou Hsiao-Hsien sur un film très ambitieux, qui s’avère au final un pétard mouillé.

Critikat.com

(Arnaud Hée)

De ce festival on repartira avec en tête des plans de haute volée de « The Assassin », mais avec l’idée que ce rendez-vous amoureux que l’on avait fantasmé de longue date a donné lieu à une étreinte trop timorée. 

Libération
(Didier Péron)

Il y a quelque chose de voluptueux à se glisser dans une fiction dont on se prend à désirer qu’elle ne s’arrête jamais, qu’elle devienne un peu de notre sang, qu’on puisse l’absorber et non simplement l’admirer. 

Le Monde
(Jacques Mandelbaum)
 
Hou conclut donc sa longue absence par une incursion inédite dans le genre du film de sabre. (…) Disons d’emblée que sa contribution à ce geste est la plus étonnante, la plus subversive, la plus énigmatique et somptueuse qu’on ait jamais vue.
Le JDD
(Danielle Attali)
Un beau livre d’images exotiques. Hou Hsiao-Hsien pourrait aussi se mettre à la peinture car il ne semble pas vraiment s’adresser au spectateur. Raconter des histoires à tous et se faire comprendre ? C’est aussi ça le cinéma.

StudioCiné Live

(Thomas Baurez)
The Assassin, première incursion du maître taiwanais dans le film d’action, est une pépite.

Le Monde

(Mathieu Macheret)
 
The Assassin n’a rien d’une concession à l’industrie ; c’est au contraire la pleine continuation du cinéma de Hou Hsiao-hsien dans un autre cadre (…).
Les Inrocks
(Serge Kaganski)
 
Entre tragédie et arts martiaux, du cinéma beau comme la foudre.

Le Figaro

(Marie-Noëlle Tranchant)
 
Inutile de comprendre tous les détails d’une intrigue compliquée pour reconnaître des situations universelles (…) Et surtout pour se laisser subjuguer par la splendeur du film.

Libération

(Julien Gester)
 
The Assassin s’organise ainsi autour d’une poétique venteuse, qui imprime à l’image même cette représentation taoïste, mûrie justement à l’époque Tang, selon laquelle le souffle est synonyme de pulsation intérieure autant que d’élan vital.
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Jeudi 24 mars

DELICE DE TOKYO

Tokue, une vieille dame de 70 ans, détient une recette secrète et exquise pour réaliser des dorayakis, petites pâtisseries traditionnelles. Un jour, elle convainc Sentaro, vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Soudainement, la petite échoppe devient un endroit incontournable. Comédie dramatique poignante et touchante, Les Délices de Tokyo aborde avec justesse la transmission de culture à travers une magnifique histoire d’amitié intergénérationnelle.

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Vendredi 25 mars

MISS HOKUSAI

– O-Ei, jeune femme forte et indépendante, contribue dans l’ombre à l’immense oeuvre artistique de son père, Hokusai, le « fou du dessin ». Réalisant des dessins, peintures, estampes à quatre mains, père et fille se font connaître du Japon tout entier. Prix du Jury du Festival d’animation d’Annecy 2015, Miss Hokusai, animé japonais contemplatif, dans la lignée des productions du Studio Ghibli, s’inspire de l’histoire vraie de la fille du peintre Hokusai, célèbre pour ses estampes.

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Lundi 28 mars

UNE FEMME DANS LA TOURMENTE

Reiko, veuve de guerre qui s’occupe du petit commerce de ses beaux-parents, voit son avenir menacé par l’ouverture prochaine d’un supermarché dans le quartier. C’est alors que Koji, son beau-frère, revient à la maison après avoir quitté son emploi à Tokyo…

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Mardi 29 mars

DELICE DE TOKYO

Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ».Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…

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Mercredi 30 mars

MISS HOKUSAI

En 1814, HOKUSAI est un peintre reconnu de tout le Japon. Il réside avec sa fille O-Ei dans la ville d’EDO (l’actuelle TOKYO), enfermés la plupart du temps dans leur étrange atelier aux allures de taudis. Le « fou du dessin », comme il se plaisait lui-même à se nommer et sa fille réalisent à quatre mains des œuvres aujourd’hui célèbres dans le monde entier. O-Ei, jeune femme indépendante et éprise de liberté, contribue dans l’ombre de son père à cette incroyable saga artistique.

 

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