À Madiana
Par Thierry Klifa, Cédric Anger Avec Isabelle Huppert, Marina Foïs, Laurent Lafitte | 29 octobre 2025 en salle | 2h 03min | Comédie dramatique
Synopsis
Tout public
La femme la plus riche du monde : sa beauté, son intelligence, son pouvoir. Un écrivain photographe : son ambition, son insolence, sa folie. Le coup de foudre qui les emporte. Une héritière méfiante qui se bat pour être aimée. Un majordome aux aguets qui en sait plus qu’il ne dit. Des secrets de famille. Des donations astronomiques. Une guerre où tous les coups sont permis.
La presse en parle :
Closer par Justine Boivin
Un régal de drôlerie et de répliques irrésistibles.
Abus de Ciné par Olivier Bachelard
Huppert et Lafitte duo virtuose dans une comédie finement dialoguée.
Bande à part par Jo Fishley
Cette tragicomédie sur la bourgeoisie inscrit Thierry Klifa dans la veine de Chabrol. Mais là où son devancier en observait le microcosme provincial, le réalisateur de La Femme la plus riche du monde en filme la version mondialisée. Le principe, lui, reste le même : la bourgeoisie se regarde tomber — avec élégance, et vacuité.
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Thierry Klifa, avec Cédric Anger et Jacques Fieschi, transforme l’affaire Bettencourt en jeu de société pour ultra-riches : Qui manipule qui ?
Femme Actuelle par La Rédaction
À lui seul, le numéro de Laurent Lafitte mérite le détour : tout le film tourne autour de son cocktail de vanité, de duplicité, de vulgarité… et dire qu’il reste encore en deçà de la vérité
Franceinfo Culture par Laurence Houot
Ni caricatural, ni moralisateur, La Femme la plus riche du monde est un film réjouissant et engagé, qui met en scène un milieu, mais surtout les drames et les passions humaines, universels, à la manière de Molière.
L’Obs par Xavier Leherpeur
Ce pourrait n’être qu’un jeu de massacre. Mais la manière dont Thierry Klifa aime ses personnages, les nourrit de contrastes, et le jeu magistral des comédiens concourent à ce que le réalisateur enjambe l’obstacle avec brio.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
Laurent Lafitte, en séducteur exaspérant et grandiloquent, et Isabelle Huppert, en femme d’affaires impériale, forment un tandem hilarant.
La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
Un sens du cadre narratif qu’il amplifie grâce à un montage tranchant comme la langue de Marianne et affuté comme la sournoiserie de Pierre-Alain.
La Tribune Dimanche par Charlotte Langrand
Thierry Klifa [le réalisateur] s’est montré très inspiré et a accouché d’une comédie mordante et jubilatoire qui évite de faire passer les protagonistes pour des victimes sans pour autant ignorer les relations humaines. Un spectacle hilarant, grinçant et populaire.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Une pièce mondaine en trompe-l’œil : pas de sang, mais des blessures de classe. Sous les lustres, la bourgeoisie se délite, riante et venimeuse.
Le Figaro par Eric Neuhoff
Inspiré par l’affaire Bettencourt, Thierry Klifa transforme un fait divers en comédie grinçante. On y va pour le couple Huppert-Lafitte et les dialogues.
Le Parisien par C.B.
(…) une comédie jouissive, portée par d’impressionnants numéros d’acteurs. Entourés par les excellents Raphaël Personnaz, Marina Foïs et André Marcon, Laurent Lafitte et Isabelle Huppert sont irrésistibles.
Le Point par Jean-Luc Wachthausen
Le ton du film est féroce, oscillant avec bonne humeur entre le drame et la comédie.
Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
La Femme la plus riche du monde peint le mouvement intérieur de chacun·e de ses protagonistes dans une suspension du jugement, une attention à tous·tes, d’une grande sagacité.
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Comme son héroïne, le film lui-même rate un peu la marche lorsque, non content de brosser le tableau d’un milieu aux moyens superlatifs, il tend vers la saga sérieuse, soucieuse de dévoiler les soubassements historiques et systémiques de la domination de classe.
Critikat.com par Josué Morel
C’est la partie du film la plus convaincante, le « Laffite show », où l’acteur s’en donne à cœur joie dans ce déluge de bling-bling. Mais la comédie est toutefois vite diluée au profit d’une veine dramatique sur la solitude des puissants.
L’Humanité par La Rédaction
On regarde cette satire de la grande bourgeoisie avec la même gourmandise un peu coupable qui pousse à tourner les pages de Voici ou Gala. Si les acteurs sont épatants (Marina Foïs en tête, dans le rôle ingrat de la fille mal aimée), la mise en scène est assez paresseuse malgré des décors et des costumes léchés.
Libération par Luc Chessel
A vouloir réchauffer à tout prix la «froideur bourgeoise» pour en faire un film mainstream, le réalisateur Thierry Klifa se brûle un peu les doigts, malgré une Isabelle Huppert tranchante.
Télé Loisirs par Cédric Choukroun
Isabelle Huppert et Laurent Lafitte ont beau s’en donner à coeur joie, ils ne sauvent pas le film qui tourne trop souvent à la farce outrancière.
Nice-Matin par Cédric Coppola
À oublier de porter un point de vue sur cette histoire et à abattre uniquement la carte de la farce lourde, sans approfondir quoi que ce soit, Thierry Klifa manque le coche et, multipliant les fautes de mauvais goût, s’embourbe dans du mauvais café-théâtre, loupant même, à cause du ton hystérique, la critique de la bourgeoisie promise sur le papier. D’où un nanar pur jus, désolant, voire même agaçant d’un bout à l’autre.
