« La femme des steppes, le flic et l’œuf », un film de Quanan Wang

Mardi 13/10/20 à 18h30 Mercredi 14/10/20 à 20h Salle Frantz Fanon

Avec Dulamjav Enkhtaivan, Aorigeletu, Norovsambuu Batmunkh
Nationalité Mongol
19 août 2020 / 1h 40min / Comédie, Policier

Synopsis :
Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Un policier novice est désigné pour monter la garde sur les lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère, malicieuse et indépendante, vient l’aider à se protéger du froid et des loups. Le lendemain matin, l’enquête suit son cours, la bergère retourne à sa vie libre mais quelque chose aura changé.

La presse en parle :
Ouest France par Thierry Chèze
Quand une jeune bergère malicieuse vient donner un coup de main au policier novice chargé de retrouver le coupable, ce film bascule dans une fable surréaliste. Menée à un train de sénateur, parfois ennuyeuse, elle est superbement filmée qu’elle remporte quand même la mise.

Positif par Jean-Dominique Nuttens
Et pourtant, Wang Quan’an réussit un film qui n’appartient qu’à lui. À travers cette histoire, où la fable se mêle au documentaire, il se livre à une méditation sur le cycle de la vie et de la mort, qui n’est jamais didactique ou pesante, mais toujours poétique et légère.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Commençant comme un thriller avec l’esquisse d’une enquête policière, l’intrigue part totalement ailleurs. Cet ailleurs, c’est la Mongolie que Quanan Wang filme avec contemplation, dans des plans qui exaltent une horizontalité à perte de vue, aux couleurs changeantes. Magnifique.

Culturopoing.com par Anna Fournier
Dans cet espace dépeuplé, la vie, l’amour et la mort se côtoient avec un charme étrange, sous des lois particulières. « La Femme des steppes, le flic et l’œuf » est une poésie dépaysante livrée avec tendresse et détachement.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
C’est un voyage sous le ciel immense de la Mongolie, aux couleurs intenses. Un voyage dépaysant.

Le Dauphiné Libéré par Thibault Liessi
On suit ainsi la vie de cette « femme des steppes » (interprétée par une authentique bergère) dans un environnement certes rustre, mais magnifié par le directeur de la photographie français Aymerick Pilarski.

Le Figaro par Etienne Sorin
Intrigue minimaliste et images sublimes font de La Femme des steppes, le Flic et l’Œuf, du Chinois Wang Quan’an, un film subtil sans subversion. En apparence.

Le Monde par Mathieu Macheret
Loin de céder au folklorisme, le film a, au contraire, cette beauté spontanée des œuvres qui s’inventent dans le déplacement, par contact avec des espaces, des mœurs, desconceptions qui la dépassent.

Le Nouvel Observateur par Jérôme Garcin
C’est à la fois philosophique et comique, réaliste et abstrait, clair et obscur. C’est beau.

Paris Match par Yannick Vely
C’est visuellement sublime – la photo est signée d’un chef opérateur français, Aymeric Pilarski. Chaque plan est composé comme un tableau vivant que le passage du temps vient modifier au gré du souffle du vent et des changements de lumière.

Télérama par Marie Sauvion
Dans la Mongolie sauvage, un portrait marquant de femme libre.

Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Ce qui commence quasiment comme une comédie policière prend dans la deuxième partie une dimension philosophique, en élaborant une réflexion su rla place de l’homme sur terre, son rapport à la nature, et la réincarnation des âmes.

Le Journal du Dimanche par Barbara Théate
Le réalisateur du « Mariage de Tuya » (2006) sublime les paysages désertiques pour nous raconter, avec plein de drôlerie et peu de mots, la rencontre entre deux solitudes que le hasard a fait se croiser.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Le septième long métrage de Quan’an Wang n’est jamais tourné vers la résolution de l’énigme mais vers ces êtres, perdus dans la steppe mongole. Tout le film n’existe que pour filmer leurs rencontres et leurs rondes solitaires. […] étrange beauté de western tranquille.

Première par Thierry Chèze
Tout est un peu long certes et il faut parfois s’accrocher pour ne pas décrocher. Mais la beauté de la photographie et la puissance tranquille de la mise en scène battent en brèche ces réserves et donnent naissance à un film contemplatif assez envoûtant.