Déclaration de Dernière Heure : Pour la Vie, Contre la Détonation

—  Par Pierre Pastel (*) —

Introduction

« Lorsque la soif de pouvoir met en péril l’existence des générations à venir », la voix des jeunes devient un cri de détresse trop souvent ignoré. Ce texte est une supplique, un appel désespéré lancé à ceux qui ont le pouvoir de dire non à l’horreur programmée. Il ne s’agit pas d’un simple témoignage, mais d’un manifeste contre l’indifférence, contre la guerre, contre le sacrifice des générations futures. À travers les mots d’un enfant, c’est toute une jeunesse qui implore qu’on la protège. Car il est encore temps de choisir la vie, l’unité, et la résistance face à la folie destructrice.

« S’il vous plaît :

Maman, Papa, Protégez-moi. Je suis encore jeune. Je découvre à peine la vie. 18 ans, 20 ans, 25 ans, 30… Ne les laissez pas faire ça.

Mon cœur est triste à en mourir. Dites-leur, dites-leur de ne pas poursuivre leur projet !

Ils veulent me tuer, ils veulent me faire tuer !

S’il te plaît, Maman chérie. S’il te plaît, Papa, toi qui es, pour moi, l’homme le plus fort au monde. Il n’y a aucune raison valable pour que vous laissiez assassiner votre enfant chéri.

Dites non. Oui, dites non. Protégez-moi. Vous les aimez si fort que vous les laisseriez prendre le sang, la vie, la jeunesse, les capacités, l’amour de votre enfant ?

Dites-moi, mes chers parents, vous avez si peur d’eux que vous me sacrifieriez pour assouvir leur soif ? Leur soif d’argent, leur soif de pouvoir, leur soif de sang ?

Non, non, pas vous, Maman et Papa. Ne me tuez pas, vous aussi. Je suis sans défense. Demandez à vos amis, parents comme vous, à vos collègues de s’unir à vous pour me protéger, pour protéger tous les enfants de mon âge.

Maman, maman, maman, je t’en supplie, à genoux. Ferme les yeux un instant. Regarde-moi. Regarde-moi droit dans les yeux. Réponds-moi : accepterais-tu de me voir mourir par jeu ? Par les jeux des autres ? Par leur manipulation ? Par leur mensonge ? Par leur orgueil ? Par leur soif égoïste et machiavélique de pouvoir inscrire leur petit nom dans la postérité éphémère de l’existence ?

Trempé de mes propres larmes, je reste optimiste. Ma maman, mon papa, mes mamies, mes papis, mes frères et mes sœurs, mes amis… Je sais que vous pouvez le faire. Unis, vous nous protégerez de la souffrance extrême que nous préparent cette poignée d’assoiffés, inconscients de leur fourberie.

Il est encore temps ». 

Conclusion

Et si, pour une fois, l’humanité choisissait de ne pas sacrifier ses enfants sur l’autel du pouvoir ? Ce cri, lancé dans l’urgence, ne doit pas se perdre dans le vacarme des ambitions aveugles. Il est l’écho de millions de jeunes qui refusent d’être les pions d’un jeu cynique. Il est encore temps de se lever, de dire non, de refuser l’inacceptable. Car protéger la vie, c’est refuser la guerre, et c’est le plus grand acte d’amour qu’un parent, un citoyen, un être humain puisse accomplir.

(*) Pierre Pastel

Sociologue/Psychothérapeute

Bordeaux, 22 août 2025