Costa-Gavras sera présent dans le 18e Festival du Cinéma Français à Cuba

—Par Susana Méndez Muñoz —

costa_gavrasCeux qui ont grandi avec l’empreinte profonde de Z, État de siège, Missing ou Music Box, pour ne mentionner que certaines de ses oeuvres, ont appris à tant admirer son metteur en scène Costa-Gavras qu’ils ne peuvent pas éviter l’émotion de savoir qu’il fera partie de la délégation française qui sera à Cuba pour participer à la 18e édition du Festival du Cinéma Français qui sera inaugurée le 30 avril à La Havane et qui aura lieu durant tout le mois de mai dans le pays.

Mentionner sa vingtaine de films, tous des succès, deux Oscars, un Globe d’Or, un BAFTA, trois prix à Cannes, un César et un Ours d’Or, ne suffit pas pour affirmer l’importance humaine, sociale et artistique de son immense oeuvre cinématographique..

Ce metteur en scène a aussi toujours eu la sagesse de choisir de grands acteurs et des grandes actrices pour ses rôles principaux, parmi lesquels Simone Signoret, Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Jack Lemmon, Sissy Spacek, Dustin Hoffman ou Jessica Lange, pour n’en citer que quelques-uns.

Costa-Gavras présentera son dernier film à Cuba, Le Capital, interprété par Gabriel Byrne et Gad Elmaleh, dans le cinéma 23 y 12, le 1er mai à 20 heures et le dimanche 3 à 17 heures.

Basé sur le roman Le Capital, de Stéphane Osmont, le film raconte l’histoire de la façon dont un directeur de banque arrive à la présidence de celle-ci. C’est un discours sur les grandes ambitions et leurs conséquences sociales dans les circonstances actuelles, de là son caractère universel.

Constantin Costa-Gavras, (Athènes, Grèce, 1933), est l’actuel président de la Cinémathèque Française, depuis ses débuts comme metteur en scène en 1965 avec Compartiment tueurs, tout son cinéma s’est caractérisé par un intense regard social et politique, et il a cherché dans les réalités des pays défavorisés, avec une perspective humaniste, des sujets ayant une portée mondiale tels que l’intolérance, les dictatures, le manque de liberté, la répression et d’autres maux du monde moderne.

C’est l’un des cinéastes incontournables de l’histoire du cinéma universel car sa filmographie documente les principaux conflits historiques du 20e siècle.

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