« Chili 1976 », un film de Manuela Martelli

Quinzaine des Réalisateurs – Festival de Cannes 2022
Prix du public – Biarritz 2022
Drame
Avec : Aline Küppenheim, Alejandro Goic
Argentine – 1h38 – 2023

Synopsis :
Chili, 1976. Trois ans après le coup d’état de Pinochet, Carmen part superviser la rénovation de la maison familiale en bord de mer. Son mari, ses enfants et petits-enfants vont et viennent pendant les vacances d’hiver. Lorsque le prêtre lui demande de s’occuper d’un jeune qu’il héberge en secret, Carmen se retrouve en terre inconnue, loin de la vie bourgeoise et tranquille à laquelle elle est habituée.

La presse en parle :
La Septième Obsession par Maryline Alligier
Un film puissant et magnifique.

Le Figaro par Olivier Delcroix
Par petites touches successives, apparaît bel et bien la noirceur du couvercle qui obscurcit le Chili. Comme si le pot de peinture du début du film s’assombrissait dès lors qu’on le mélange au désespoir…

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Chili 1976, premier film très maîtrisé de la Chilienne Manuela Martelli, vient ainsi ajouter sa pierre à l’édifice mémoriel construit par le cinéma latino-américain […].

Sud Ouest par Julien Rousset
Carmen entame une vie secrète, cachée à sa famille, à ses amis. Elle devient, intérieurement, étrangère à son milieu. La réalisation baigne ses personnages dans des lumières froides, et des couleurs ternes, comme mortes. Passionnant, suffocant.

Télérama par François Ekchajzer
Plus qu’un simple thriller, Chili 1976 trace ainsi un portrait de femme délicat et profond, porté par l’interprétation tout en nuances de la Franco-Chilienne Aline Küppenheim.

L’Obs par Xavier Leherpeur
La réalité tragique pénètre progressivement dans le cadre (un corps échoué sur une plage, des filatures discrètes…), conférant au film une atmosphère d’oppression et d’étrangeté.

La Croix par Céline Rouden
L’utilisation de la couleur, un rose qui vire progressivement au rouge, et de la musique suffisent à retranscrire la tension dans laquelle se trouve plongée cette femme, admirablement interprétée par une grande actrice chilienne, Aline Küppenheim.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Subtil et intelligent.

Le Monde par M. Jo.
Chili 1976, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes, observe la rencontre d’un contexte politique et d’une femme au foyer que Manuela Martelli a la belle idée de filmer comme une passion adultère.

Les Fiches du Cinéma par Marine Quinchon
À travers un récit inspiré par sa grand-mère, et le portrait d’une bourgeoise dont les convictions sont mises à l’épreuve du réel, Manuela Martelli raconte en creux le Chili de Pinochet, les desaparecidos et la répression. Brillant mais un peu austère.

Première par Thierry Chèze
Et par la justesse de sa mise en scène – un remarquable travail sur les valeurs du plan, un usage modéré et très subtil de la caméra à l’épaule – et une bande son oppressante, la cinéaste sait tout à la fois créer de la tension et la faire grandir sans jamais forcer le trait avec une maîtrise jamais prise en défaut jusqu’à l’ultime plan. Des débuts emballants.