En tant que chercheurs, nous considérons que les résultats de la recherche scientifique constituent un bien -commun qui -appartient à tous et qui doit circuler le plus largement possible. A ce titre, nous nous réjouissons du vote de la loi numérique à l’Assemblée nationale le 26 janvier et souhaitons que le Sénat le confirme en approuvant ce texte dans les mêmes termes.
Chercheurs de toutes les disciplines, nous -pensons que la littérature scientifique peut sauver des vies, à la condition absolue de son entière et immédiate disponibilité pour tous. Parmi d’autres, le cas du -virus Ebola en est un exemple avéré. -Toutes les disciplines, de la médecine à l’anthropologie, de la biologie à l’économie, de l’épidémiologie à la gestion -interculturelle, du droit à l’éthique, auraient dû pouvoir être mobilisées sans délai et sans barrière, pour permettre une réaction adaptée à la complexité et à l’urgence de la situation : détecter l’épidémie, élaborer un traitement, déployer un plan d’urgence, -concevoir une stratégie préventive pour l’avenir, mais aussi prendre en compte la complexité des -situations culturelles locales et -gérer l’après-épidémie, notamment en abordant la question des survivants et de leur réintégration dans la société… Dans un tel contexte d’interdisciplinarité, et à l’échelle de la planète, tout cela -devient difficile, pour ne pas dire impossible, sans l’accès ouvert à tous les résultats de la recherche, ancienne, récente ou en cours.

Un autre Code du travail est possible, qui soit à la fois plus simple, plus court, plus protecteur et mieux adapté à notre temps. Pour démontrer ceci, le groupe de recherche PACT, « pour un autre Code du travail » , s’est attelé à la rédaction d’un projet complet de Code du travail.
Les chantiers du syndicalisme en Afrique Sous la direction de Benjamin Rubbers et Alexis Roy. Revue Tiers- Monde, n° 224, Armand Colin, 20 euros.
Rassemblementà proximité de l’Ambassade des Etats-Unis mercredi 2 mars à 18 heures, place de la Concorde, à l’angle rue de Rivoli – Jardin des Tuileries
Ce samedi 27 février, l’association « Tous Créoles ! » avait donné rendez-vous à ses membres et sympathisants au quartier Presqu’île au François, afin de partager un moment rare : celui de pouvoir embarquer sur une yole ronde de compétition, en l’occurrence la yole de course « Chabin’an » !
Le temps des relations internationales strictement limitées aux États, à leurs diplomates et à leurs armées est aujourd’hui révolu. Les opinions publiques sont désormais de la partie, tout comme les comportements sociaux qui jadis restaient en lisière de la scène internationale, mais qui, maintenant, projettent l’individu, souvent inconnu et sans grade, dans l’ordinaire souvent dramatique des événements mondiaux.
Si le racisme antiarabe doit être combattu, les accusations systématiques d’islamophobie visent en revanche à discréditer l’idée que la laïcité s’applique à tous les cultes, à l’islam comme aux autres.
Jade Mendouga, une métisse de 19 ans, étudiante en langues à Dijon est à l’origine de ce buzz qui dénonce le racisme ordinaire.
À quelles conditions un travail critique peut-il être développé dans notre société ? Le Collectif critique s’est constituté le 9 février. Intellectuels, professeurs du secondaire et du supérieur, syndicalistes, militants associatifs… Douze qui souhaitent garder un total anonymat, à la fois pour étouffer les ego et pour échapper à la classification d’« experts ».
Les règles en vigueur du Vatican concernant les actes de pédophilie au sein de l’Eglise sont claires : ses évêques n’ont « pas nécessairement » l’obligation de prévenir les autorités judiciaires. Ils peuvent simplement régler cela en interne. Ces indications sont mentionnées dans un document destiné aux nouvelles recrues, et récemment publié par le Vatican, a repéré mercredi The Guardian.
Charlie Hebdo, Dieudonné, jusqu’où va la liberté d’expression ?
La ville de Cleveland réclame 500$ à la famille de
Penser la religion en matérialistes historiques
Ethnographie surréaliste dans le champ jazzistique
L’historien Guillaume Payen, avec une biographie, et la philosophe italienne Donatella Di Cesare éclairent encore chacun à leur manière la profondeur de l’antisémitisme du philosophe allemand et ses rapports au nazisme.
Les uns remplissent consciencieusement des cases tandis que les autres tendent à leur interlocuteur des actes d’état civil. Et en quelques clics sur un ordinateur, tous ou presque ont découvert grâce à la base de données « 
La France a célébré en 2015 les soixante-dix ans de la Sécurité Sociale, mise en place avec les ordonnances d’octobre 1945.
Bernard Lahire
Après le terrible attentat à l’hebdomadaire français Charlie Hebdo au début de 2015, de nombreux caricaturistes se sont solidarisés avec les collègues assassinés et, en signe de soutien, ont envoyé leurs œuvres à plusieurs médias du monde entier.

Selon la Fondation France libertés : « Les distributeurs d’eau continuent à brutaliser les plus démunis dans une optique exclusivement commerciale. ».
C’est l’Eglise qui institua cette tradition typiquement française. Elle remonte au 13ème siecle (entre 1200 et 1300 ans).
Un an après, nous commémorons les 17 victimes des terribles attaques de janvier dernier. Parmi elles, Clarissa Jean-Philippe, agent de police tuée par Amedy Coulibaly le 8 janvier à Montrouge, la veille de la prise d’otages au supermarché Hyper Cacher. Alors que la France lui rend hommage ce samedi, sa cousine témoigne.
Dans les « Mémoires dangereuses. De l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui » (Albin Michel),
le spécialiste de la guerre d’Algérie lance un plaidoyer en faveur d’une bataille culturelle contre la radicalisation et l’obscurantisme par la réappropriation en commun d’une histoire coloniale refoulée.
Il sera l’hôte des Agoras de l’Humanité, accueillies samedi, au musée de l’histoire de l’immigration à Paris.