En cette année 2024, une étape du parcours de la flamme olympique signalera un moment historique pour la Martinique, alors qu’elle s’apprête à accueillir cet emblème de paix et d’unité le 16 juin. Avant de poursuivre son voyage vers Paris pour les Jeux d’été, la flamme illuminera trois lieux emblématiques de l’île : le stade Louis Achille, la Montagne Pelée et le Lycée Victor-Schœlcher de Fort-de-France. Cet événement sera l’occasion pour les enfants de Louis Thomas Achille de rendre hommage à leur aïeul, le professeur Louis Achille, une figure majeure du sport et de la culture en Martinique avant même sa départementalisation en 1946.
Louis Achille, né le 4 février 1878 à Fort-de-France, a laissé une empreinte indélébile sur la Martinique. Descendant d’hommes libres d’Afrique réduits en esclavage à Marie-Galante, il est issu d’une famille qui a pu racheter sa liberté et s’installer en Martinique. Son parcours scolaire commence au lycée de Saint-Pierre, qu’il doit quitter après la destruction de la ville par l’éruption de la Montagne Pelée en 1902. Louis Achille poursuit ses études en France, où il obtient une licence de lettres à Caen et devient, en 1905, le premier agrégé d’anglais noir, avec le numéro 1.

Pierre-Jean Samot, figure emblématique de la politique martiniquaise, s’est éteint le 14 juin 2024 au Lamentin, à l’âge de 89 ans. Né le 21 août 1934 à Fort-de-France, il a marqué de son empreinte la commune du Lamentin qu’il a dirigée en tant que maire de 1989 à 2018. Sa carrière politique a commencé sous la houlette de Georges Gratiant, ancien maire du Lamentin, dont il est devenu le premier adjoint en 1983. Cette collaboration a jeté les bases de son engagement politique profond et de son souci constant du bien-être des citoyens.
— Par Hélène Lemoine —
Alors que plus de 40 % des ménages de la région métropolitaine de la capitale haïtienne ont subi un choc lié à l’insécurité, l’Agence alimentaire des Nations Unies s’est inquiétée, lundi, de l’insécurité alimentaire parmi la population, relevant que deux tiers des ménages de Port-au-Prince ne mangent pas assez.
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— Par Hélène Lemoine —
Pour dire mon affection aux esprits de Serge Chalons et de Gérard Guillaume, j’aurais aimé que mes mots soient aussi précis que concis, mais non sans poésie. Dire poésie, c’est dire densité et clarté d’une franchise, comme combinaison de mots de Saint-Aude – Clément Magloire – et d’Eluard. Oui, denses, sombres, mais clairs malgré tout, pour cœurs vibrants. La magie, au sens strict, n’est pas toujours principe premier des rencontres importantes. Mais le mystère, sans doute : mystère, au sens d’énigme, de miracle, en marge de toute confession…
— Par Sarha Fauré —
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Le Dr. Serge Châlons, pédiatre émérite et humaniste engagé, s’est éteint à l’âge de 71 ans. Sa vie dévouée à soigner les enfants de la Caraïbe, en particulier ceux d’Haïti, a laissé une empreinte indélébile dans la région. Son engagement sans faille contre les injustices, son refus tenace de toutes les oppressions et son sens aigu de la solidarité ont marqué ceux qui l’ont connu et aimé.
Dans les méandres tumultueux de l’histoire récente du Mémorial ACTe, chaque épisode semble révéler une nouvelle facette des dysfonctionnements qui ont sapé les fondations de cet édifice culturel. Depuis son inauguration en grande pompe en 2015, avec la présence du président Hollande et d’éminents dignitaires de la Caraïbe, le musée a oscillé entre espoirs et désillusions, laissant entrevoir une vision ambitieuse de réconciliation et de transmission de mémoire qui, hélas, peine à se concrétiser.
Dans le monde de la justice, il était une figure qui évoquait à elle seule l’indépendance et le courage. Renaud Van Ruymbeke, ancien juge d’instruction, s’est éteint à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui un héritage de détermination et d’intégrité. Sa disparition a suscité une onde de tristesse dans les cercles judiciaires et au-delà.
En tant que visiteur accompagnant bénévole, vous pouvez notamment assister une personne placée sous main de justice dans ses démarches administratives ou pour la gestion de son budget. Les personnes aidées exécutent leur peine, ou la fin de leur peine, en dehors d’un établissement pénitentiaire. Les rencontres entre le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice n’ont donc pas lieu en prison.
— Hélène Lemoine —
–Par Sarha Fauré —
— Par Sarha Fauré —
Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Sortie de l’indivision et titrement Martinique » (GIP SITM) occupe une place cruciale dans le paysage juridique martiniquais, s’attaquant de front aux défis complexes liés à la gestion foncière dans l’île. Son mandat, instauré en vertu de la loi du 27 décembre 2018, connue sous le nom de « loi Letchimy », en fait un acteur central dans la résolution des situations d’indivision et de succession qui affectent de nombreuses familles martiniquaises.
Hommage aux militants anticolonialistes Nills Andersson, Allice Cherki et à l’4ACG
— Par Sarha Fauré —
— Par Sarha Fauré —
Pour les résidents en Ehpad et les personnes hébergées en établissement médical, la loi « Bien vieillir » du 8 avril 2024 prévoit des changements. Elle garantit, entre autres, un droit de visite quotidien et le droit d’accueillir un animal de compagnie.
Comité de grève des travailleurs,  soutenu par la CGTM Compagnie Martiniquaise de Navigation ; Compagnie de Navigation Caribéenne