Le Parlement européen distingue l’action de l’Assemblée nationale du Venezuela, privée de son pouvoir législatif, et les opposants emprisonnés.
Comme chaque année depuis 1988, le Parlement européen a décerné son prix «pour la liberté de l’esprit». Après deux femmes yazidies rescapées de Daech en 2016, c’est au tour de l’opposition vénézuélienne de se voir distinguée.
Après un long processus de sélection, en cours depuis juillet dernier, le Parlement européen a finalement choisi son lauréat 2017 du prix Sakharov «pour la liberté de l’esprit». Déjà sélectionnée pour cette distinction en 2015, c’est l’opposition vénézuélienne qui a été distinguée par la Conférence des présidents, composée du président du Parlement Antonio Tajani et des présidents des groupes politiques.
Le prix Sakharov, destiné à «honorer des personnalités collectives ou individuelles qui s’efforcent de défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales», a été créé en 1988. Il tire son nom du dissident soviétique Andreï Sakharov (1921-1989), récipiendaire du prix Nobel de la paix en 1975. Le premier prix Sakharov (1988) a été attribué conjointement à titre posthume à Anatoli Martchenko, lui aussi dissident russe, et à Nelson Mandela.

Depuis 2015, le nombre de demandeurs d’asile a explosé, la plupart venus d’Haïti
« Une « droite de gauche ». Je viens d’entendre cette expression de la bouche d’un politologue, elle désignait le parti d’Emmanuel Macron, La République en marche (LREM). La droite martiniquaise n’est-elle pas plus proche de Macron que de Wauquiez ? Les dirigeants martiniquais de LR devraient y réfléchir. C’est en tout cas cette droite de gauche qui a mis en place la départementalisation sociale pendant les 20 années (sur les 70) où elle a été au pouvoir. C’est cette droite de gauche qui fait de La Rivière-Salée l’une des villes martiniquaises les mieux dotées en équipements sociaux de qualité et sans déficit. Je me répète : le principal allié de cette droite fut le Parti communiste martiniquais, par l’entremise de son syndicat, la CGTM. Tandis que le premier prônait l’autonomie le samedi soir sur les tréteaux, le second militait dans les rues le jeudi pour l’extension des droits sociaux.
La mutation de la politique que vit actuellement le peuple martiniquais comporte une triple crise, dont les conséquences pèsent lourd sur les institutions régionales, et sur les doctrines des partis en cause : crise la moralité, crise des idées, crise de la démocratie, étroitement imbriquées, agent et effet l’une de l’autre.
J’approuve totalement l’article paru dans Montraykreyol :
Après avoir étalé leur totale incurie et leur manifeste irresponsabilité durant la phase antérieure et les 2 jours suivant le passage d’Irma, la France (cinquième puissance mondiale) a cherché, par la voix de Macron, de son gouvernement et de ses différents experts de service à reprendre la main, face à la masse des critiques qui leur ont été adressées.
Au rebours du magnifique exemple d’unité ,de solidarité et de pragmatisme offert par la mobilisation générale des forces vives syndicales, associatives et politiques pour la sauvegarde des contrats aidés, le syndicalisme dévoyé et l’écologie dénaturée , pratiqués par certains groupuscules activistes, sont deux comportements déviants majeurs qui empêchent la Martinique d’avancer.
Voici ce qu’à la Collectivité Territoriale, on appelle la « plénière ». Maintenant s’entendent tous discours de ceux qui aiment discourir. Et d’un président d’exécutif, devenu point de mire des médias, qui se laisse à croire qu’il n’existe personne au-dessus de lui dans l’échelle politicienne. Rien ne s’oppose à ces diatribes, de type cyclone, jaillissant de sa gorge ! C’est le surréalisme en ses œuvres démagogiques ! Surréalisme, où notre président prétend jouir d’une supériorité absolue sur tous les autres élus.., autrement dit que la politique, le social, l’économie, le culturel, trouvent en lui seul, leur achêvement. Même le soit-disant président de la dite assemblée se fait poussière en son fauteuil présidentiel, pour servir le peu, attendu de lui.
Le 15 octobre 1987, à Ouagadougou, une expérience révolutionnaire exaltante prenait fin dans le vacarme des kalachnikovs. Le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, était assassiné avec douze de ses compagnons. Trente après, son héritage est toujours vivant
Déclaration de Madame Mariam SANKARA, à l’occasion de la commémoration du trentième anniversaire de l’assassinat du Président SANKARA.
Au Burkina Faso, la chute de Baise Compaoré voici près de trois ans, a correspondu avec une renaissance du théâtre burkinabé. La comédienne Odile Sankara est de celles et ceux qui ont participé à le relancer.
(Cet article a été écrit avant l‘acte d’indépendance manqué du mardi 12 octobre 2017 du président de l’assemblée de la Catalogne).
Analyse. La question vénézuélienne est aujourd’hui, en France, une fracture de plus entre deux gauches de moins en moins réconciliables.
Le monde actuel vit dans un contexte où les pays impérialistes, après des siècles de colonisation et d’interventions militaires, ont pu imposer leur hégémonie à l’échelle planétaire. Les institutions internationales et l’économie mondiale ont été structurées de telle sorte que ces dits pays et leurs gouvernements – qui sont les bras armés des grands capitalistes et de leurs multinationales – imposent partout leur loi. C’est vrai que ce monde est en pleine mutation, que des puissances émergentes secouent l’édifice et que la suprématie des impérialistes occidentaux est dans son crépuscule. Mais, pour l’essentiel, l’ensemble des pays dominés reste dans une situation d’intolérable dépendance*.
La peine de mort est une pratique discriminatoire, souvent utilisée contre les personnes les plus vulnérables et doit être abolie.
Des années de lutte pour mettre fin aux exécutions à travers le monde. Retour sur un combat qui n’est pas encore terminé.
Le réseau Syrpa des « agri-communicants » a donné semaine dernière à Paris son analyse sur le premier mois des débats qui se sont tenus au sein des ateliers mis en place dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation.
De tous les territoires de la République, les départements, régions d’Outre-mer, ainsi que les collectivités d’Outre-mer (DROM-COM) sont, sans conteste, les espaces où la pauvreté est la plus prononcée
Habituée à encaisser …. Quoi ?
En Espagne, une semaine après le référendum d’autodétermination de la Catalogne, le fossé continue, semble-t-il, de se creuser entre les pros et les anti-indépendance. Les fractures s’expriment de plus en plus ouvertement, ce dimanche 8 octobre, à Barcelone, la capitale catalane, où ce sont les anti-indépendantistes qui sont dans la rue.
Tribune. Au début des années 2000 ont éclaté une série de mouvements dits populaires que les médias occidentaux soutenaient massivement. On les a appelé les « révolutions de couleur », ceux qui attribuaient les couleurs étant, comme par hasard, ces mêmes médias. Par exemple, en 2003, la « Révolution des roses » en Géorgie » ou, en 2004, la « révolution Orange en Ukraine ». Plus récemment, en 2015, c’est à Hong Kong que le monde entier était appelé à compatir avec la « Révolution des parapluies ». Et puis, ces derniers mois, c’est pour exiger que le gouvernement Vénézuélien se plie devant les résultats d’une farce de référendum organisée par des réactionnaires, appuyés par des lanceurs de cocktails Molotov et d’excréments, que les dirigeants occidentaux et leurs médias- dont ceux d’Espagne- se sont mobilisés. Dans tous ces cas là : pas question « d’Etat de droit » ! C’était « la rue » qui devait commander !
Un dignitaire du Conseil Exécutif, certainement victime d’une mystique du despotisme, en son bureau de Plateau Roy, se dit, en son dogmatisme d’esprit fermé et destructeur : » J’ai choisi le mauvais rôle ! »