— Par Roland Tell —
Comment comprendre le manque de dialogue social dans la gouvernance CTM ? Une telle question oblige à distinguer entre le Soi essentiel de la création politique, et l’Ego dictatorial, constamment centré sur lui-même. Quand l’individualité prend le pas sur la personne, notamment chez celui qui dirige, ce qui se manifeste alors, c’est l’étroitesse de l’égo, se sentant toujours menacé, et voulant accaparer le pouvoir pour lui-même. La personnalité n’apparaît jamais en cas de crise sociale, comme lors des mafestations des quarante agents contractuels, licenciés sans raison, par volonté présidentielle.
La personnalité n’apparaît pas, parce que l’esprit d’ouverture et de dialogue s’est éclipsé, caché dans l’étoffe et l’apparât de la gouvernance ! L’esprit de fermeture, plus que de fermeté, surabonde alors en morgue, en dédain, en mépris, pour le petit peuple agitateur des « contrats aidés ». Alors, le pouvoir de Cluny se fait intériorité à soi-même, comme dans la classe de collège, où s’est révélée naguère la racine première d’une individualité sévère. C’est pourquoi aussi, selon un poète, la vulgarité dit toujours « je », au sens d’égo centré sur lui-même.

La Gauche, tout au long de son cours n’a cessé de fustiger les licenciements annoncés dans les plans sociaux des entreprises ou émanant des partis de la Droite.
Le SNUEP-FSU condamne fermement la visite-enfumage d’Emmanuel MACRON dans notre pays.
Il ne suffit pas, comme dit l’autre, de sauter comme un cabri en criant « Autonomie ! Autonomie ! » pour se voir décerner le label d’ « anticolonialiste ». Un anticolonialiste est indépendantiste, ou ne l’est pas. Tandis qu’un autonomiste anticolonialiste, cela n’a pas de sens. D’ailleurs, on attend en vain que les adeptes de cette autonomie disent en deux phrases ce que recouvre, selon eux, ce mot. D’aucuns s’accrochent au fameux discours de campagne électorale, dit des « Trois voies et cinq libertés », qui s’acheva tristement dans la mort d’un individu. Or 15 ans plus tard, en 1993, comme pour dire que ce mot d’ordre n’était pas satisfaisant, le secrétaire général du PPM, Camille Darsières, annonça que son parti se donnait « huit mois pour définir le contenu de l’autonomie ». A ce sujet Raphaël Confiant écrira que “c’est incroyable de la part d’un parti qui réclame à cor et à cri l’autonomie depuis trente-trois ans” (Aimé Césaire, une traversée paradoxale du siècle). Vingt-cinq ans plus tard, rien n’a changé.
La présence récurrente d’éléments allogènes au cours des travaux de la CTM ne pouvait pas manquer de provoquer des dysfonctionnements. Avant 1983, la libre entrée dans l’hémicycle du conseil général n’était pas admise. Ce n’était pas une bonne pratique de la démocratie. L’opposition de l’époque estimait que la limitation des entrées au public relevait d’une décision autoritariste, contraire à la démocratie. Elle était dans son rôle.
Il faut être bien isolé des Guyanais et du battement vital de la Guyane pour ne pas se rendre compte que, depuis l’affaire du squat de la rue madame Payée, leur colère est montée de plus d’un cran. Les propos particulièrement indignés de l’écrivaine Aline Chanol, l‘autre soir sur Télé-Guyane la 1ère, sont sans doute l‘expression la plus achevée de cette exaspération grandissante.
Luis Almagro, le dirigeant de l’Organisation des États d’Amérique, a ouvertement évoqué la possibilité de « renverser le régime de Nicolas Maduro ».
Le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme (ACNUDH) a publié un long rapport sur la situation au Venezuela qui assure que ses problèmes sont dus, en grande partie, à la guerre économique et au blocus financier contre le Gouvernement de Nicolás Maduro.
61 ans après les faits, le Président de la République, dans une déclaration remise à Josette Audin et à ses enfants Michèle et Pierre, reconnaît la responsabilité de l’État dans l’enlèvement, la torture, l’assassinat de Maurice Audin par des militaires français.
Le chef de l’État va se rendre jeudi 13 septembre chez Josette Audin, la veuve de
L’affaiblissement progressif de la raison politique au sein du MIM, depuis près de cinquante ans, a entraîné aujourd’hui, 7 Septembre 2018, ce spectacle de nuit, où un président blafard, par désir de vengeance, s’est rué, avec ses troupes, sur d’anciens partisans, tout noirs, obscurs, et nocturnes, pour les assiéger de toutes parts à l’Espace DD, et donc les menacer du plus haut mal politique ! Mais hélas, blanche est encore sa face, où joue l’ombre de sa colère, contre ceux qu’aujourd’hui il appelle les « fractionnistes »- autrefois, pourtant, son peuple de servants, son peuple de suivants ! En effet, n’a-t-il pas naguère découvert la politique nue et sauvage, au milieu de ceux-ci, dans un processus de libération, où tous ensemble s’efforçaient de transformer la Martinique, en y faisant surgir un autre univers de rapports, plus apparenté à leurs rêves, à leurs colères, à leur angoisse, à leur mélancolie ?
On avait cru assister au dernier exploit d’Alfred Marie-Jeanne lorsqu’il s’était fait élire député dans la circonscription du Nord-Atlantique. Dans la foulée, il s’était fait remplacer par son ancien attaché parlementaire dans la circonscription du Sud qu’il avait quittée pour affronter son challenge. Mais, comme pour faire mentir le livre Alfred Marie-Jeanne la fin d’une époque, il a effectué le nouvel exploit de se faire élire pour 6 ans président de la Collectivité territoriale de Martinique. Cependant la fin de la saga Marie-Jeanne avait bel et bien commencé.


Nous n’allons pas sous-estimer en l’oubliant, l’atmosphère Jupitérienne qui a clôturé, après l’avoir emportée, la victoire électorale du Jouvenceau, surtout ceux qui avaient prétention de douter de son « Programme ». Eliminons les politiciens qui collent à nos T.V. et qui chargent nos consciences de leurs inquiétudes. Aujourd’hui, « la cocotte explose ». Notre environnement se peint d’interrogations prenant des allures de Doute. Drapés dans un remue-ménage dénonciateur de Ruse, d’Hypocrisie, de Suffisance, nous ne pouvons que constater que le Président Jupiter a des trous à ses vêtements. Les arguties qu’il utilise à l’adresse des Peuples du Monde, comme des jouets à rire ne remplissent plus leur fonction. L’un d’eux, celui du Constat de la faillite, bien qu’œuvre de Tous- mais surtout pas de lui (sic !)- s’avère aujourd’hui obsolète, artificiel, démagogique, mensonger.
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Nous publions la lettre que vient de remettre au préfet (photo ci-dessus) le Collectif des étudiants étrangers de Mayotte exigeant l’application de l’Etat de droit.
Organisée par Jik An bout, en partenariat avec Radio Fréquence Atlantique (RFA) et l’association AM4.
Étienne Balibar Pour un droit international de l’hospitalité Le philosophe Etienne Balibar s’insurge contre les violences faites aux migrants, » que l’histoire jugera sans doute criminelles « . Au nom d’un » choix de civilisation « , il propose de reconnaître » l’hospitalité comme un droit fondamental » s’imposant aux Etats et s’appliquant à ceux qu’il appelle les » errants « 