Le maire de Pointe-à-Pitre, Jacques Bangou, suspecté de mauvaise gestion de sa commune, a démissionné samedi, a indiqué le site outremers 360, lettre de l’édile à l’appui, où il dénonce le retour à des «pratiques autoritaires» de l’Etat.
Une note adressée cette semaine aux ministres de l’Intérieur et des Outre-Mer, signée du préfet de Guadeloupe, recommandait «de poursuivre la procédure aboutissant au décret de révocation» de Jacques Bangou.
Une procédure à son encontre a été enclenchée le 13 mai en raison d’un déficit de 78 millions d’euros de la municipalité, relevé par la Chambre régionale des comptes (CRC). De telles procédures de révocation sont rarissimes. M. Bangou va rester conseiller municipal, indique-t-il.
Dans une lettre aux habitants et au personnel municipal, il annonce avoir envoyé au préfet sa démission de maire pour «tenter de préserver (la) ville des coups incessants qui lui sont portés». Celui qui est également président du PPDG (Parti progressiste et démocratique guadeloupéen) affirme être «confronté à une volonté, établie, de l’écarter à des fins politiques». «Ma démission veut dénoncer fermement le retour de l’Etat à des pratiques autoritaires que nous avons bien connues avant la décentralisation», ajoute-t-il.

Je suis convoqué en référence à des » faits » (!!!) qui se seraient produits » entre le 27 novembre et le 1er décembre 2017 à FDF- CTM ». L’évocation de ce nouveau quartier ( FdF-CTM) et la date font penser qu’ il pourrait s’agir de faits liés à la grève de salariés du PNRM (Parc Naturel Régional de Martinique) dont j’accompagnais la lutte à l’époque en tant que secrétaire général de la CDMT. Ce serait donc là que je me serais rendu coupable des crimes les plus abominables.
Je m’apprête à publier une tribune qui montrera que, tout en s’opposant à l’assimilation, le Parti communiste martiniquais (PCM) a, par son action sociale en faveur de la classe ouvrière, participé à l’installation du département. Cependant, des circonstances nouvelles me conduisent à publier d’abord une réflexion totalement imprévue qui montre un autre aspect de ce parti, bien moins glorieux. Après les récentes déclarations de deux dignitaires du PCM, les conditions de l’envoi en mission au Chili du militant Dolor Banidol, en 1969, ainsi que le silence abyssal observé depuis sa mort rappellent les heures sombres du stalinisme.
Avec presque la larme à l’œil, dans une atmosphère ruisselant de bons sentiments, les élites politiques, économiques voire intellectuelles (cela va parfois ensemble !) multiplient les scènes de congratulations, ébahies de vos prouesses scolaires sous les flashs d’une presse aux anges, trop heureuse de montrer qu’à côté, voire à l’opposé, d’une poignée de délinquant-e-s dangereux/ses, il y a celles et ceux, en nombre, qui travaillent, réussissent et représentent l’espoir. Comme quoi, les choses ne vont pas si mal que çà …
Médecin et militant, l’homme avait rejoint les rangs des indépendantistes pendant la guerre d’Algérie.
L’Etat a signé lundi les premiers « contrats de convergence et de transformation » avec les territoires ultramarins pour la période 2019-2022.
C’est le défi que devaient relever les élus de la Guadeloupe réunis en congrès à Basse-Terre les 26 et 27 juin 2019.
Jean-Marie Nol me permettra d’emprunter à sa tribune parue dans Madinin’art,
En ce début de siècle bien entamé, la Martinique se retrouve dans une situation politique qui inquiète et provoque le départ massif de jeunes de tous niveaux d’études et de formation. Le sujet est pris en charge par la sénatrice Catherine Conconne, à travers une formule qui sonne comme un slogan électoral, alé – viré (aller – retour), le viré rappelant la lettre « A » du RMA (Revenu minimum d’activité) qui se fait toujours attendre. Bref, l’élue nationale française l’a compris que c’est en marchant qu’on se fait un chemin.
Discours de René Beauchamp pour le KSG au congrès des élus départementaux et régionaux 
Déclaration de l’UPLG au congrès des élus de la guadeloupe
Une série de 3 articles de 2minutes 30 de Guadeloupe la première au journal télévisé ont porté à la connaissance du public une affaire resté bien enfouie depuis 50 ans ; le crash le 3 décembre 1969 d’un vol Air France venant du Vénézuéla. Martinique la première n’a passé que l’émission concernant la Martinique le 9 juin dernier, ce qui ne permettait pas de comprendre tout l’enjeu de cette affreuse tragédie.
Brève histoire du précurseur de l’indépendance d’Haïti par Salim Lamrani, université de La Réunion (première partie).
À l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les revendications pour une reconnaissance des méfaits de l’esclavage ont refait surface aux États-Unis. Ces revendications assorties de demandes de compensations financières ont trouvé des oreilles compatissantes au sein du Parti démocrate. S’agit-il de calculs électoraux ou de tendances de fond ? Toujours est-il qu’à l’initiative de la majorité démocrate, le sous-comité juridique du Congrès auditionnera ce mercredi Ta Nehisi-Coates et Danny Glover, avocats passionnés de la cause afro-américaine.
«
L’arrestation suivie d’une garde à vue est « une nouvelle atteinte à la liberté de la presse », dénonce une vingtaine de sociétés de journalistes et de rédacteurs.
Depuis vingt ans, un capitalisme mutant mené par les géants du Web s’immisce dans nos relations sociales et tente de modifier nos comportements, analyse l’universitaire américaine Shoshana Zuboff dans son dernier ouvrage. Mais son concept de « capitalisme de surveillance » ne fait pas l’unanimité.
Une énième bataille vient d’opposer, lors de la discussion sur le budget de la CTM, sur la question de la gestion/répartition de fonds européens, deux représentants de fractions différentes de la droite martiniquaise, Yann Monplaisir et Miguel Laventure.
Le billet du 28 mai dernier de Montraykréyol à propos des résultats des élections européennes m’avait échappé. Davantage qu’un commentaire, j’y vois l’expression d’une réalité politique et d’une naïveté inquiétante de la part d’universitaires. Ceux-ci se sont dit « médusés » d’entendre de la bouche d’une ministre la déclaration suivante :
Le préfet de Martinique a publié ce jeudi un arrêté interdisant formellement sur la voie publique l’exhibition de toute «arme factice», après la parution de plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrant de fausses armes, qui ont «choqué» la population. L’arrêté interdit le port visible de tout objet ayant l’apparence d’une arme à feu «sur la voie publique, dans les transports publics et les établissements recevant du public, notamment dans les établissements scolaires, les débits de boissons ou discothèques et salles de spectacles, ainsi que dans les lieux privés ouverts à la libre circulation du public».
Propos de Christine Angot sur l’esclavage sur France 2 : l’association des amis du général Dumas, organisatrice des commémorations du 10 mai à Paris et Villers-Cotterêts (journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage) sous le haut patronage du Président de la République, et présidée par l’écrivain Claude Ribbe, dépose plainte contre X pour apologie de réduction en esclavage (article 24 de la loi du 29 juillet 1881).
A l’avant veille des commémorations du 75e anniversaire du Débarquement, la Normandie organise ce mardi 4 et ce mercredi 5 juin la deuxième édition de son forum international pour la Paix. « Il n’y a pas plus légitime que nous (ndlr: pour porter un message de paix) », estime le casque bleu en chef Hervé Morin, « Ce n’est pas par hasard que, à rythme régulier, les grands de ce monde viennent le 6 juin pour célébrer ce qui s’est passé chez nous, ce n’est pas par hasard que nous avons cinq millions de touristes qui viennent chaque année sur les plages du Débarquement au titre du tourisme de mémoire. »
En pleine guerre froide, le Manifeste Russel‐Einstein posait une question existentielle, dont l’urgence résonne avec encore plus d’intensité aujourd’hui. Les armes nucléaires sont des milliers de fois plus meurtrières qu’alors. Plus de 2 500 ogives sont en état d’alerte immédiate. Des agents pathogènes mortels menacent potentiellement la vie telle que nous la connaissons. Alors que de grandes puissances se préparent à déployer des robots tueurs, nous nous trouvons au bord de l’abîme. Moralement, l’éventualité de voir des machines déterminer nos destinées est abjecte. Les dépenses militaires mondiales ont doublé depuis la fin de la guerre froide. Et l’augmentation est appelée à se poursuivre, avec des programmes de modernisation des armes existantes et de développement de nouveaux systèmes de destruction et d’extermination. Dans un contexte de crise climatique, d’inégalités croissantes, d’ultranationalisme et d’érosion des valeurs éthiques, le risque d’une guerre par accident, par incident ou par intention demeure clairement dans le domaine du possible.